Merci de me dire ce que vous savez, sur cette période transitoire de Mars 1962 à l'indépendance de l'Algérie
Cliquez et mettre le son, pour écoutez la Chanson (la fin surtout)
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Copie de documents officiels )
Rousseau Jean Claude (86) libéré de ses obligations légales le 1-5-62
Maintenu sous les drapeaux le 1-5-62
Muté à la 470 UFL à compter 1-4-62 Porté disparu depuis le 2-7-62
Muté CAR 101 23- 8- 62
Pris en compte CAR 101 a/c le 1-9-62 D.M N°17903/ES CA/CH/ (illisible) en date du 23-8-62
Affecté CAR 4 Bordeaux a/c du 1-9-62
Rectificatif à l’OM N° 18903/23 CA CH /p en date du 23- 8-62 a l’affectation à la CAR 101
Affecté CAR/1 a/compter du 26 -9-62 A.M 9105 ( illisible) du 26-9-62
Déclaré décédé le 2- 7-62 Par jugement rendu le 18-6-63 par le TGI de Poitiers
Jeune soldat courageux et dynamique de la 470ème compagnie de la force locale stationnée
à Reibell (Algérie) Le 2 juillet son unité ayant été encerclée par des éléments rebelles,
a fait preuve d'abnégation et d'un mépris total du danger en refusant de se laisser désarmer.
A éte tué aucours du combat qui s'est engagé
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Merci aussi, de me dire en fin de page, ce que vous avez appris de nouveau sur cette page, sur cette période transitoire de Mars 1962 à l'indépendance de l'Algérie
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Un témoignage d'un ancien combattant, du 17 BCP, qui a parut dans le journal de la paroisse de l'auteur de ce Site. Celui-ci mets son témoignage ci-dessous, pour rendre hommage, a ce prêtre qui a officié beaucoup de messes de commémoration des anciens combattants de la Commune de Vouneuil Sous Biard, avant de nous quitter.
Le Père Claude Jean-Claude, a officier aussi les messes des cérémonies annuelles de retrouvailles des Anciens Camarades des Aurès, du 10ème et du 17ème BCP
Il faut retenir surtout la fin de son témoignage
"Mais peu-être que des milliers de morts auraient pu être évités si la simple justice envers le peuple algérien avait été respectée"
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La 413ème UFL-UFO avec le 17ème BCP
Civils et militaires de la force locale 413 le jour du référendum en Algérie le 1er Juillet 1962
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Copie du Journal de la FNACA L'Ancien d'Algérie sur le témoignage de JC Enard dans la Force Locale.
Tous nos remerciements a Jean-Claude Enard pour ce témoignage de l'Unité de la Force locale 413
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Rencontres de trois Anciens Militaires du contingent, Anciens Combattants mutés FSE dans les forces locales, photo ci-dessous. A la sortie de la messe dans la Cathédrale de Bazas (33) en 2008 de lors de la cérémonie des retrouvailles du 10° et du 17° BCP. Que se disent-ils ? Un est un ancien de la 413 ° l'autre est de la 434°, le troisième avec le badge est l'auteur de ce site
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Reproduction par Copie du « Rapport original du 7 juillet 1962 de Constantine » concernant la 413 U.F.L, et le 17ème B.C.P comme support.
S.P. 86802 le 7 juillet Région territoriale et corps
d’Armée de Constantine
Zone Nord Constantinois 17èmeBCP
Rapport
Vers, 17 heures le 4 juillet 1962, le Capitaine Commandant le 1er Escadron du 1er Spahis cantonné à Ain M’Lila, me faisait connaître qu’il était question que l’U.F.L. fasse mouvement le 5 juillet sur le secteur de Djidjelli et qu’il fallait attendre confirmation.
A 19 heures, un civil musulman venu au P.C. de
Celle-ci disait l’U.F.L, doit faire mouvement sur El Milia et les véhicules seront à Henchir-Toumgani le 5 juillet 1962 à 7 heures.
N’ayant pu avoir de liaison radio avec l’arrondissement militaire d’Ain M’Lila je demande aussitôt au P.C du 17ème B.C.P. ( Bataillon de chasseurs à pied) la confirmation par le message suivant :
« HVD confirmation du mouvement prévu pour le 5 juillet et demande éclaircissements »
La réponse fut - « nous sommes pas au courant pour le mouvement prévu, précisez autorité ayant donné ordres ».
Vers 20 heures 30,
Le 5 au matin dés l’arrivée des 12 Véhicules accompagnée d’une jeep M et d’une Jeep mitrailleuse de
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Commentaire de l'auteur de ce site ( cette dernière phrase est a retenir pour comprendre la position des Villayas, pour la prise du pouvoir,...... ensuite)
Copie Internet " Toutefois, après l’indépendance de l’Algérie, le 3 juillet 1962, le plan est modifié. La Wilaya II devient, entre autres, le terrain d’affrontement entre le « groupe de Tlemcen » et le « groupe de Tizi-Ouzou », dans la lutte qui les oppose pour la conquête du pouvoir. Les plans Vautour, Goéland et Bouvreuil remplacent ainsi, respectivement les trois volets du plan Carrousel "
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Suite du rapport - A 9 h 30 je faisais savoir au P.C. que le mouvement n’était pas commencé et que des éléments A.L.N. (Armé de Libération Nationale) étaient aperçus dans la région et que j’avais peur d’être bloqué en cours de route.
A 10 h 00 Ayant appris par
A
Le convoi ayant réussi à repartir un kilomètre plus loin, d’autres éléments de l’A.L.N arrêtaient le convoi, même questions et mêmes difficultés pour laisser passer le convoi.
Après quelques tractations, un des chefs consentit à ce que l’unité se rende à d’Ain M’Lila où je pourrai rencontrer un capitaine de l’A.L.N.
Pendant cet arrêt, j’ai pris contact avec les gendarmes d’Ain Kercha que j’avais fait venir à ma rencontre, et je leur ai demandé d’alerter le secteur et les 2 escadrons du 1er Spahis d’Ain M’Lila, des difficultés que je rencontrais et de faire protéger le détachement postcurseur resté à Henchir-Toumgani
A l’entrée d’Ain-M’lila vers 11 heure 15 un nouveau barrage stoppait le convoi, après plusieurs difficultés, le convoi entrai dans la ville, toute la population était massée de chaque côté de la rue, maintenue et encadrée par les soldats de l’A.L.N. Elle acclamait la 413ème U.F.L. « Union des Forces locales » . au passage
Ayant reçu au départ l’ordre de changer d’itinéraire et de passer par Télergma, j’ai voulu prendre la direction de cette ville
Un barrage m’obligeait à prendre la direction de Constantine et des soldats de l’A.L.N m’indiquaient qu’a la sortie
Nord d’Ain M’lila, j’y trouverai le capitaine de l’A.L.N, ce moment là, J’essayai d’avoir contact radio avec l’arrondissement militaire d’Ain-M’lila, mais sans succès
Arrivé à la sortie Nord d’Ain-M’lila, un barrage était dressé. Des officiers de L’A.L.N ont voulu que je prenne avec le convoi la direction du Djebel Oulad Djechich.
Ayant refusé d’exécuter, les Officiers A.L.N sont allés chercher un Officier supérieur de
Ayant pris contact avec lui, et après plusieurs tractations, il m’a donné l’autorisation de me rendre à Constantine. Pendant ce temps, les soldats de l’U.F.L encore dans les véhicules sympathisaient avec les soldats de l’A.L.N, et la population.
J’ai donc fait mettre le convoi en marche, la jeep radio de
Revenu sur mes pas, j’ai alors assisté à la désertion de tous les FSNA, hommes de troupe et cadres compris,, avec armes et bagages. J’ai alors pris contact immédiatement avec un Commandant de l’A.L.N qui se trouvait là, pour faire cesser ce pillage qui commençait à s’effectuer sur chacun des véhicules par les soldats de l’A.L.N, et lui demandait de ne point toucher aux cadres et hommes de troupes français (F.S.E)
Le Commandant A.L.N donne alors des ordres en conséquence. Mais voyant les soldats de l’ALN débarquer les paquetages des FSNA, ainsi que celui des Français, (F.S.E) la population s’est mise à son tour à piller les véhicules de matériel sous la protection de l’ALN
Tous les hommes et cadres français (F.S.E) ( deux ou trois par véhicules) et moi-même avons fait tout notre possible pour conserver l’armement, le matériel et les 18 véhicules ( véhicules que l’A.L.N voulait s’approprier en face de trois cent soldats de l’A.L.N et Officiers de la willaya 1 et d’une population déchaînée et excitée par le pillage, soutenus par les cadres et hommes de troupes FSNA de la 413° U F L
Toute tentative de regroupement des véhicules fut vaines, chaque véhicule étant isolé et bloqué. (Les chauffeurs des véhicules étaient mis en joue par des soldats de l’ALN)
Les cadres et les hommes de troupes Français( F.S.E) ont conservé pendant ce pillage tout leur sang froid, en ne faisant pas usage de leurs armes, tout en s’opposant au pillage systématique de leur véhicule
Pendant ce désordre indescriptible, j’ai pu envoyer à 11h 40 le message suivant au 17ème B.C.P.( n’ayant put avoir liaison avec l’arrondissement militaire d’Ain M’lila)
« A.L.N fait débarquer tout le personnel - envoyer autorité compétente »
A 12 h 00, n’ayant toujours aucune liaison radio avec l’arrondissement militaire, le message suivant était envoyé au 17èmeB.C.P
« Eléments ALN ont débarqué paquetages lits de camps et valise.
A 12h 15 revenu à la jeep, j’envoyais ce message au 17èmeB.C.P. « tous véhicules mis à sac - j’essaie de récupérer tous les F.S.E. - que quelqu’un vienne à notre rencontre sur route Ain M’lila- Constantine »
Ayant récupéré tous les F.S.E. et tous les véhicules à
Tous F.S.E récupérés ainsi que véhicules - nous nous dirigeons vers
« Pensez récupérer par hélicoptères éléments restés à Henchir Toumgani »
Il est a signaler que pendant le pillage le Sergent Chef Fonhal, (détaché de l’ERM de Constantine) quelques Sous Officiers FSNA et de nombreux hommes de troupes ont indiqué aux soldats de l’ALN, dans quels véhicules se trouvaient les munitions, les quelques armes en caisses, des pièces détachées de sécurité de ces armes, les postes de transmissions, les grenades et le coffre fort
Le bilan de cette désertion massive et de ce pillage s’établit comme suit ;
A -Déserteurs 1 officier Algérien
15 Sous Officiers Algériens
196 Hommes de troupes
total 212 Algériens
B Matériels emportés
1 - Armement 162 fusils MAS 36, 38PM MAT49, 1PA 7,65 emportés par les déserteurs
2 PM MAT49, un fusil MAS 36, arraché aux soldats français sous la menace
2 - Munitions toute la dotation de la compagnie (exceptées les munitions détenus par les Français et 40100 cartouches de 7,5 qu’un officier Français a réussi à conserver
3- Transmissions 2 SCR 300 4 AN/FRC 82 E E 8 1 unité collective d’AN GRC 9
4- Optique ; tout le matériel sauf une paire de jumelles et une boussole
5- Bureau du Sergent-major ; Caisse de Comptabilité, livret matricules coffre fort avec (8000 NF)
Dossiers Sous-officiers F.S.E
6 Matériels auto Lots de Bord, nourrices a essence des 12 véhicules du Train
7 Subsistance ; Armoire frigorifique matériels et accessoires de cuisines tous les vivres de l’unité ( sauf le contenu d’un G.M.C.)
8 Objets et effets personnels de tout les Français F.S.E. - d’une valeur approximative de 10 000 N.F
9 Argent personnel ; - somme approximative de 2 000 NF
Le rapport ci-dessus relais l’incident dans ses faits principaux. Mais l’enregistrement des messages radio ci-joint par l’officier Trans. 17ème B.C.P donne un aperçu chronologique du déroulement de cette lamentable affaire ou ont été mêlés Officiers, Sous Officiers et hommes de troupe français. (F.S.E) (Français de souche européenne)
Ci-dessous document qui dit bien que le 1 juillet les FSE étaient de retour dans l'unité du 13 RA
je mets une autre page qui a rapport avec les documents ci-dessus
Le journal de la FNACA L’Ancien d’Algérie N° 264 du 1/01/1996
Réunion de région Limousin – Cantal Compte rendu de la Réunion du 8 Octobre1995 a Dournazac
Exposé Libre élaboré par J P G (Haute Vienne) Responsable Gaje de la FNACA, dont le sujet portait sur les harkis
1 Problèmes Juridiques :
2 Problèmes Administratifs :
3 La Force Militaire. Les Accords d’Evian prévoient : L’armée française restera dans son cantonnement à l’écart des problèmes de l’Algérie ; Une force locale de 40 000 hommes armés par la France et composés de soldats d’origine algérienne assurera l’ordre public.
4 Le bilan : Difficile de dresser un bilan sur le massacre des harkis. Etc
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Et on a oublié de parler des 10 % pour cent de soldats d'origine métropolitaine qui ont été mutés sans leur demander leurs avis dans ces 114 unités de la force locale Algérienne comme prévu dans les accords d'Evian.
Plus facile comme cela, pour la GAJE de la FNACA, de ne pas rechercher les morts (dcd ) dans ces unités algériennes !
Date de dernière mise à jour : 11/07/2023
Commentaires (1)
1. BIRAS Jean Pierre 47700 CASTELJALOUX 58 1 A 22/11/2013
Documents a mettre dans le dossier historique du 17°bcp
Merci monsieur PRIOU je suis souvent sur vos sites
Un ancien du 17° BCP[