https://www.facebook.com/tifelfelronda/videos/1604862656410501/
Un militaire accoudé au petit mur, cela aurait put être moi dans ce cantonnement de Tifelfel en 1961
Les Gorges de Tirhanimine vu autrement avant Tharid
A premiere vu ce doit etre en arrivant de Rhoufi
Batna - Ghoufi
http://Batna - Ghoufi … Algeria tourism 1
Merci de me dire par un petit mot en fin de page, si vous avez appréciez les photos de cette région d'Algérie
Pour les visiteurs, et, amis qui ont été crapahutés dans d'autres régions, je vais mettre des photos reçues aujourd'hui, 29 novembre 2017 de la Kabylie en fin de page
Vue sur l'entreé du village de Tifelfel en 1961 - Route venant d'Arris
Des nouvelles photos 20/10/2018
Très belle photo du poste de garde N°3 au dessus de la route (avec le réfectoire dessous) du poste de cantonnement de Tifelfel 3ème Compagnie du 4ème BCP. Photo récupérée le 15/08/2017 ou l'on voit une personne penchée sur le mur aurait put être ...l'auteur de ce site. En effet en 1961, derrière cette silhouette qui avait la porte des cuisines derrière elle, je couchais dans la mechta ou, l'on voit la fenêtre grillagée. Merci Samir !!!!
Au premier plan, couverture coloré c'était la "chambre" du Sous -leutenant Simon que je n'ai pas retrouvéL'entrée du village de Tifelfel venant de Rhoufi en 2016 Route N 31 - prise - voir fleche ci dessous
Photo aimablement envoyée par Said, ici a droite sur la photo
Ces photos de Ghassira ont été prises de la-haut
Vue de l'ancien poste militaire de Tifelfel que nous avons quitté le 9 avril 1962 avec la 434 UFO pour Tkout
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Au fond a droite poste de garde N1
Poste de garde N°3
Logement de fonction, de l'auteur de ce site avant son déménagement dans des nouveaux
locaux en construction, suite a l'incendie du 29 juin 1961
Je viens de traverser l'Oued El Abiod ddébut 1962, retour dernière opération sur l'Hammard Kradou
Photo du même lieu (l'Oued El Abiod 2017 avec des enfants !
Les chauffeurs à Rhoufi
On était pas très bien placé pour une guérilla ?? en ce début Aout de 1961.à Tahamamet
Logement de fonction, de l'auteur de ce site avant son déménagement dans des nouveaux
locaux en construction suite a l'incendie du 29 juin 1961, (photo de l'Ancien ci-dessous
Photo de l'ancien camarade de Tifelfel ci-dessous dont je remercie.... pour différencier
Photos ci-dessous de Huges Artése, dont nous remercions
Avant les Aurès et Tkout pour beaucoup d'anciens du 4ème bataillon de chasseurs à pied
Passage au Centre d'intruction du 18ème Bataillon Chasseurs à Pied à Tours
Capture de l'entrée de la Caserne en 2015
L'entrée des gorges de Tighanimine 1,300 km par le passage du tunnel
Le poste de cantonnement de Tifelfel en reconstruction suite à l'incendie du 29 juin 1961
Aprés le déménagement, dans les nouveaux locaux,ou la climatisation n'avait pas étais prévue ?
Qu'il faisait bon ? sur le lit du haut prés des tôles, le..... soir ? et le matin... c'était le contraire !
Heureusement, a Alger c'est dans une caserne ultra moderne que l'ancien, a fini son séjour Algérien
C'était sans doute pour des décorations, cette photo ci-dessous Merci a l'Ancien
Le guerrier dans un milieu de toute beauté en 1962
Pour les militaires qui ont vécu pendant 18-20-25 ou 30 mois dans ce poste de cantonnement de Tifelfel
Quelques vestiges de l'ancien poste de Tifelfel (3ème Compagnie du 4ème BCP) sont visibles, en 2016
On peut distinguer sur ce plan, sur toutes réserves ? Une ligne droitre(petit mur ? ) Celui qui était a droite de nous, lorsque que nous montions monter la garde, au poste N1 (en forme de carré maintenant) au premier plan
Le batiment qui avait été refait en carré en 1961, semble bien encore apparaitre sur ce plan,avec une modification ainsi que l'emplacement des fondations d'une tour dans son prolongement, ainsi que les fondations d'un mur, entre ces vestiges apparait le chemin d'arrivée au poste sans modification si ce n'est que des constructions au départ de celui-ci prés de la route N31
Peut-être l'ancien bâtiment? au premier plan
Intérieur dans la cour de ce nouveau bâtiment en 1961-1962
Vue sur une autre angle, au premier plan l'emplacement des bâtiments des anciennes cuisines ?
n
On distingue bien encore les vestiges de ce mur (bâtiment paralléle et en face de la route N31 )
Le mur qui était devant celles-ci figure toujours sur le plan, (Confirmation d'un camarade qui l'a revu)
Cette trace droite (ligne droite de 10 cm) qui monte a ce batiment carré, ne peut être que l'ancien petit mur
raconté en 1904 par DOCUMENTS SUR BATNA ET SA REGION.
"MONOGRAPHIE DE L'AURES"
PAR LE LT. COLONEL DELARTIGUE, DU 3° ZOUAVES
CONSTANTINE 19O4
Oued El Abiod
L'oued El Abiod prend sa source dans le Chélia, à Ras Keltoum (2.328 m) d'où il descend sous le nom d'oued Tiddart, puis un peu plus bas d'oued Tadjermit. Après avoir reçu les eaux qui arrosent la cuvette de Médina (oued el Anasser, oued Médina, oued Tafrent) puis celles du plateau Attalten-Tizougarine (oued Tisselguelt, oued Zgag), et après avoir traversé le défilé ; de Foum ez Zgag, il devient l'oued Noughissen ou Nourhissène et un peu plus bas l'oued Tadjera . Dans toute cette partie de son cours il arrose le territoire des Beni Bou Slimane. Il longe sur la rive gauche, depuis son confluent avec l'oued Taghit qui sert au passage de la route carrossable Lambèse-Arris, le plateau de Tafrent sur les flancs djebel Zelatou où sont les meilleures terres de culture des Beni Bou Slimane et où ils ont le petit village de M'Saîl. L'oued Tadjera en entrant dans le territoire des Ouled Daoud qu'il arrose pendant près de 35 km, prend le nom d'oued El Abiod sous lequel toute la ligne d'eau est généralement connue. Ses principaux affluents durant ce parcours sont le Chabet El Hamam , l'oued Melloudja plus connu sous le nom d'oued Bacha, l'oued Tiffertassine, l'oued d'Arris et l'oued Taghit- Enzidane. Tous ces cours d'eau sont des torrents en hiver et au moment de la fonte des neiges, mais leur lit est à sec en été et le reste de l'année, sauf dans la partie la plus rapprochée de quelques sources qui ne tarissent pas . Les principales sont Aîn El Anasser, Aîn Arris, Aîn El Hammam.
Dans la partie méridionale du territoire des Ouled Daoud qu'il arrose, les cours d'eau, affluents de l'oued El Abiod, sont nuls et c'est à peine si les sources, abondantes jadis, donnent assez d'eau pour la consommation des hommes et des bêtes. Les principaux lits de torrents sont, dans cette partie du territoire : oued Abdallah, oued Oughanime, oued Boukel-Chach. L'oued Oughanime mérite seul une mention personnelle parce qu'ilest assez abondant pour irriguer d'importants jardins et des plantations de palmiers. Pendant tout son parcours à partir du versant méridional du djebel Ichemoul jusqu'à la gorge de Tighanimine, la vallée de l'oued El Abiod offre avec la vallée de l'oued Abdi à laquelle elle ressemble avec plus de secheresse toutefois, un des caractères les plus saillants de la région aurésique. Le fond en est étroit et l'oued El Abiod n'est qu'un torrent pierreux. La rive gauche de la rivière est bordée par une montagne à crête étroite et à pente rapide qui la sépare d'un de ses affluents de gauche, l'oued Anza, et qui se détache du djebel Serane (montagne du paturage) qui limite le territoire des Ouled Daoud de celui des Beni Bouslimane. La rive droite est aussi très montueuse mais présente un autre caractère. Le terrain en a été découpé par les eaux en mamelons inégaux qui s'élèvent les uns au dessus des autres sur une profondeur de près de 04 km. La crête qui les domine offre des cols plus ou moins faciles qui mettent les Ouled Daoud en communication avec les Ouled Abdi. L'oued El Abiod arrose ou passe près de nombreux villages habités par les Ouled Daoud ; nous avons dit "passe près" car à part 02 d'entre eux situés au sud de la tribu, Tabentout et Tighanimine, tous bâtis dans la direction du nord s'en écartent de plus en plus de sorte que les derniers jusque et y compris Arris en sont distants de plusieurs kilomètres. Une des causes secondaires de cette disposition est la conservation relative des travaux d'irrigation exécutés par les Romains dans ce pays. Au 1° tiers de la forte ondulation très découpée qui forme la rive droite de l'oued El Abiod, les romains avaient tracé un long canal qui recueillait les eaux de toutes les sources et se dirigeait précisément depuis la base du piton qui porte le village d'Arris jusqu'à la gorge de Tighanimine. Les ouled Daoud ont trouvé utile d'élever leurs villages au dessus de la seguia romaine. Ajoutons que les mamelons d'autant plus nets et plus élevés qu'ils sont plus loin de la rivière, leur offraient des positions défensives naturelles très fortes qu'ils n'avaient garde de négliger. Au début de son cours au moyen d'un de ses affluents, l'oued Médina, il arrose la plaine de Médina, traversée aujourd'hui par un bon chemin en partie carrossable . Cette plaine futà l'origine le point de départ de toutes les colonnes envoyées à la conquête de l'Aurès. Le plateau de Médina forme une superbe conquête de pâturages et de terres fertiles bien arrosées. Une partie de ces terres fut séquestrée lors de l'insurrection de 1879 et attribuée à la colonisation ; on y a pas encore créé de centre de population.
Ce plateau est une des positions les plus remarquables de l'Aurès et en quelque sorte la clef de sa domination. La combe est comprise entre le Chélia au nord et la muraille de M'zara ou Meçara au sud. Elle communique avec Batna par une bonne route passant par Djermane, avec Khenchela par le col de Tizougarine, long défilé de 08 km, elle commande la tête des vallées de l'oued Abdi, de l'oued El Abiod et de l'oued Chenaoura ou Chabet El Hara, ainsi que celle de l'oued Mellagou (cours supérieur de l'oued El Arab), et tient tous kes chemins qui viennent du nord en contournant le massif du Chélia (le bouclier) . Le Chelia est le "mons Aspidis" de Procope par une coïncidence bizarre, le mot latin "Aspis" d'où dérive Aspidis signifie aussi "bouclier", comme le mot arabe.
A l'entrée de la vallée de l'oued El Abiod se trouve le village d'El Hammam, situé à une grande hauteur ; il constitue une forte position difficilement abordable. Cette dechra a été le centre de l'insurrection de 1879 à la suite de laquelle elle a été rasée. On rencontre ensuite la dechra des Ouled Moussa, El Hadjadj, Taghit-Bacha (dans la vallée de l'oued Bacha), Tiffertassine, Arris (les terres blanches), Nerkeb (la mosquée), El Beida (la blanche), Sanef, El Hamra (la rouge), Tagrout Ameur, Taghit-en-Zidane (la gorge de Zidane), M'Zata, Bellioud ou Bel-Jedoud (village des Juifs),Taakchount (les gourbis), Tabentout (les femmes), Tighanimine (les roseaux).
Depuis 1893 une école et un hôpital construits par les Pères blancs ont été édifiés à Arris. Les soins et les médicaments gratuits sont prodigués aux indigènes . A El Hamra, non loin d'Arris, est une zaouia tenue par Si El Mekki, successeur de Si Mohammed Saddok Ben Tazeoualt, mokkadem de l'ordre des Rahmanya. L'influence religieuse de ce personnage est très grande, non seulement chez les Ouled Abdi et les Ouled Daoud, mais aussi chez les Beni Oudjana, les Achèches et les Amamras. Les Ouled Daoud ont la même origine que les Ouled Abdi. Ils sont laborieux ; la prostitution bien qu'y étant moins importante que chez les Abdaouis y existe cependant d'une façon bien marquée. C'est à elle qu'on doit attribuer le grand nombre de crimes qui s'y commettent. Le sol de la tribu a une altitude variant de 1.800 à 800 m; il est très accidendé, les terres de cultures sont de bonnes qualité. Quelques belles sources servent à les irriguer. Les plus importantes,situées dans la plaine de Médina, sont: Aîn Khanguet ed Debane, la plus forte de toutes, Aîn El Anasser, Aîn Djermane, Aîn Meloudja, Aîn Bacha et, dans la vallée de l'oued El Abiod, les sources d'Arris et celle de Taghit .
Après le village de Tighanimine, l'oued El Abiod s'incline au sud, forme un étranglement serré qu'il est au nord par les dernières pentes de Zelatou, au sud par les premiers escarpements du Djebel Krouma . Ses gorges longues de 03 km sont les plus belles de l'Algérie ; elles sont formées par une brisure perpendiculaire par laquelle les eaux de l'oued El Abiod s'échappent pour tomber dans un sillon parrallèle où elles se réunissent à celles de l'oued Chenaoura (Chabet El Hara) . Les Romains avaient construit 02 forteresses à Tighanimine et Tifelfel, pour commander l'entrée et la sortie de ce défilé, que l'on peut considérer comme la porte du réduit de l'Aurès . Les 02 premiers kms en venant de Tighanimine sont assez facilement franchissables; puis les gorges se resserrent brusquement et pendant 01 km elles sont à peu près impraticables, aux mulets. Des fantassins peuvent passer assez facilement.
A la sortie des gorges le défilé continue ; on trouve Teniet El Beida (le col blanc) ou Safet El Beida, puis la rivière entre à nouveau dans le territoire des Beni Bou Slimane et traverse Taghit (village de 120 maisons) . La dechra de Taghit est entourée de cultures, c'est une suite de jardins délicieux d'environ 02 km de long. C'est là que se trouvent les premiers palmiers dont les dattes mûrissent . On trouve aussi dans cette contrée des guelas à 04 et 05 étages des plus curieuses. On passe ensuite à Tifelfel des Beni Bou Slimane, à Messaouda et à El Arich (les berceaux) ,confluent de l'oued Chenaoura, près duquel sonr Rassira et le village des Ouled Abed. El Arich est une petite oasis allongée d'environ 02 km. Après El Arich (800 m d'altitude) ; la vallée entre dans un pays épouventable, où il semble que les pierres ont plu en déluge. Pas un brin d'herbe, un dédale de collines entre lesquelles on n'a aucune vue . En été la chaleur et la réverbération du soleil y sont terribles ; la rivière passe près de Tahalit (la rivière forme de Tahalit jusqu'à Baniane, un "canon" magnifique au fond duquel réapparait la végétation saharienne . Du fond de la vallée, les villages se devinent juchés tout en haut de la muraille de calcaire du "canon" de même aspect et de même couleur que le roc, uniquement reconnaissables aux quelques trous qui servent d'ouvertures aux maisons),Khelifa , le village de Rhoufi, jadis détruit ,nouvellement réédifié, où existent d'assez beaux jardins, une partie des habitants est installée dans les grottes . Puis vient la guelaa d'Ouled Mansour et les quelques maisons d'Ouled Yahya .
L'oued El Abiod reçoit à gauche de l'oued El Ars (rivière de la noce) et le caractère desertique du pays s'atténue un peu ; la vallée s'élargie, la route devient bonne . On arrive ainsi à Baniane (440 m) (les constructions) qui constitue une assez grande et jolie oasis de forme allongée, sise au pied d'une guelaa ruinée. A Baniane est la zaouia de Si Mohammed ben Ramdan ;construite près le confluent de l'oued Dyssa sur le plateau de Tazougart (la rouge). A 02 km au nord de Baniane, sur l'oued Dyssa, irrigué par lui et par une jolie source nommée El Hammam, se trouve la petite oasis de Dyssa (2.000 palmiers).
Après Baniane, l'oued El Abiod arrose la curieuse oasis de Mechounèche (330 m) qui est traversée par toute la rivière et irriguée au moyen de 07 barrages conduisant l'eau par diverses seguias. A quelques kilomètres au dessus de Mechounèche est le confluent, rive gauche, de l'oued Ben Sahbane ; l'oued El Abiod prend alors le nom d'oued Bahli et arrose l'oasis d'El Habal ou El Habel (250 m) ; non loin et à l'ouest se trouve l'oasis de Drauh ou Droh dont nous avons déjà parlé ... L'oued Bahli ou El Abiod, fortement resserré par les dernières collines de l'Aurès tourne brusquement vers le sud, limite les dernières pentes de l'Ahmar-Khaddou, traverse les gorges de Mzata et prend le nom d'oued Biraz en pénétrant dans le Zab de Sidi Okba irriguées par l'oued El Abiod. Les oasis de Chetma, Droh et Sidi Khelil, situées dans la même région, sont arrosées au moyen de sources). Il débouche ainsi dans la plaine qui constitue le véritable Sahara . Un barrage dit "Mekzem ez Zab" divise l'oued El Abiod en 05 séguias qui amènent l'eau dans les oasis de Garta, Seriana, Tahouda et Sidi Okba.
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Tifelfel en 2016
Date de dernière mise à jour : 01/11/2024
Autres photos d'Algérie qui me sont envoyés gentiment
Des Photos qui m'ont été envoyées aujourd'hui 29 Novembre 2017 de la Kabylie, par une charmante personne.
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