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Dix ans après les négociations des Rousses - Vidéo Ina.fr
lien -- http://www.ina.fr/audio/PHD94017840 sur passation de pouvoirs de la Force Locale 21/04/1962
Audio a écouter de la 8 minutes a la 11 minutes, ce qu'on peut voir sur www.ina.fr/video/CAF90002960
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Cliquez ci-dessous pour écouter une chanson "Souvenir Algérie" en regardant la page.
Je n'ai pas de photo. Je mets celles qu'un ancien, qui a eu la gentilesse de me les faire parvenir
Voyage des anciens camarades en Algérie en 2014
Extrait de témoignage (copie) prise sur site - Information - Anciens camarades des Aures - E-monsite
« Arrivés à Constantine , nous nous rendons au monument souvenir Français de la 1er Guerre Mondiale qui surplombe la ville et les gorges du Rummel avec une traversée à pied du pont suspendu qui enjambe les gorges (vertigineux).
Après une nuit dans un hôtel confortable, c'est la visite de la grande Mosquée Abbelkader, la plus grande de l'Afrique du Nord. Elle peut accueillir 12 000 personnes et elle est impressionnante de beauté. Les jours qui suivent sont réservés à la visite du massif des Aurès, situé beaucoup plus au sud avec la ville de Batna (ville imposante). Nous visitons les ruines de la ville romaine de Timgad.
Nous sommes le 1er mai, nous visitons à Belhouid un ancien poste militaire français réhabilité sous l'impulsion du Maire qui nous rend visite, et qui est le seul poste militaire conservé en état, ignorant que nous étions d'anciens combattants qui passaient dans son village, il nous accueille chaleureusement et n'a aucune rancoeur envers la France qui avait emprisonné sa mère pendant 2 ans." Je peux aller la chercher si vous voulez, mais elle a 87 ans".Les gorges de Thiganimine nous permettent d'atteindre Tifelfel ou était l'école de l'instituteur Guy MONNEROT tué le 1er novembre 1954 (déclenchement de l'insurrection de la Toussaint Rouge).
Nous gagnons plus au sud Rhoufi, le célèbre Canyon du même nom, merveille géologique millénaire aux méandres paresseux et aux falaises abruptes de plus de 30 km de long où l'eau de l'oued alimente des palmeraies plus ou moins à l'abandon. Dans les rochers de la falaise, un ancien hôtel troglodyte construit vers 1925, c'est une curiosité. Puis c'est la route vers Biskra porte du désert, avec des oueds nombreux et sa couleur ocre et ses paysages minéraux, nous permettant d'admirer ces lieux.
Le lendemain, après une visite du grand marché de Biskra, visite des gorges d' d'El-Kanthara où l'on s'arrête sur le pont de Napoléon !!!. Nous admirons une immense palmeraie, autour d'elle que des sols sans végétation, le contraste est saisissant. De retour sur Sétil où nous sommes accueillis à l'entrée de la ville par quatre cavaliers en tenue de parade, ils nous accompagnent jusqu'à l'hôtel où de nombreux curieux s'interrogent sur ce que peuvent être ces hôtes à qui ils font pareil accueil.
Nous retiendrons de ce voyage une ambiance très amicale et en toute sécurité, marquera longtemps les esprits car les contacts avec la population ont été très courtois, et les personnes rencontrées n'ont pas caché leur plaisir de nous recevoir ».
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Depuis 2005 certains de mes camarades sont retournés en Algérie sur les lieus de leurs cantonnements;
J’ai retrouvé des coupures de presse
Copie ( Centre – France ) Le Populaire du Centre Vendredi 14 octobre2005
Les Aurés quarante ans plut tard.
Ils sont une vingtaine Ils ont eu comme bien d’autres vingt ans dans les Aurés et leur passé, ce passé qu’ils affirment avoir tant de mal à oublier, leur a sauté au visage lorsqu’ils ont débarqué, le 24 septembre. Les Anciens des bataillons de chasseurs à pied, sont revenus sur les traces d’un passé tragique
Histoire Un groupe d’anciens combattants de la Guerre D’Algérie sur les traces de leur passé
( page 4 ) Le Populaire du Centre Les Aurés quarante ans plut tard
Ils sont une vingtaine ……… le 24 septembre dernier sur le sol de cette Algérie qu’ils n’avaient plus jamais foulé depuis plus de quarante ans. Avec Jean-Pierre Gaildraud
Anciens des 4e, 10e et 17e bataillons de chasseurs à pied, Marcel, Jacky, Maurice et les autres, tous de l’ouest de la
France (Centre, Poitou-Charentes, Limousin) ont rencontré, il y a quelque temps, Jean-Pierre Gaildraud, enseignant
limougeaud à la retraite, chef de Harka en petite Kabylie pendant la guerre d’Algérie, lorsque celui-ci s’est adressé à eux, séparément, pour recueillir leurs témoignages et, ainsi qu’il le résume lui-même, « donner un peu de chair à mon ouvrage intitulé « Amours, violences et Algéries... » .
Il avait alors senti chez eux confusément ou clairement, une envie de retourner sur les traces de ce passé tragique. « Je m’étais promis de jouer au père Noël pour la circonstance » rôle autrement plus gratifiant que celui d’un soldat en temps de Guerre, mais je n’aurais jamais pu mener à bien ce projet sans laide d’un de mes amis algériens d’un de mes amis algériens, Mohammed Mekki », membre comme lui de l’association Limousin-Algérie, dont Jean-Pierre Gaildraud est l’un des fondateurs.*
Le samedi 24 septembre, l’expédition débute à Constantine. Fort heureusement, la proximité du référendum sur le sujet du pardon aux islamistes, quelques jours plus tard, leur offre l’opportunité d’une escorte de gendarmes et de policiers avec sirènes et gyrophares. Batna, Tietz, Biskra où fut assassiné Guy Monnerot, instituteur limougeaud et première victime du conflit, Djermanne sont leurs premières étapes. Dans le djebel Mermoura, au pied de la stèle dédiée à la mémoire du colonel Jean-Pierre abattu en mai 58 avec son pilote et son mécano, une minute de silence est observée, puis une autre à la mémoire de toutes les victimes civiles et militaires, françaises et algériennes du conflit. Un geste de paix et de fraternité dont la beauté se perdra dans l’immensité silencieuse et désertique de ces contrées. Les réceptions, les embrassades, les accolades, les échanges de cadeaux, des repas quasi pantagruéliques se succèdent, préparés par des gens qui n’ont rien d’autre à offrir que leur générosité, leur fraternité, leur humanité. La langue de bois en moins
« La vérité, résume Jean- Pierre Gaildraud, c’est que dans tous les pays du monde, les pauvres sont infiniment plus généreux que les riches. C’est d’ailleurs peut-être pour cela qu’ils sont pauvres... » Conclut-il sur ce point, entre philosophie et fatalisme. « En fait, nous avons reçu là-bas, affirme notre interlocuteur, le même accueil que celui réservé à Jacques Chirac lors de sa visite officielle. Le protocole et la langue de bois en moins » Marcel Oudot
(Copies) d’un journal des Deux Sèvres, « Le Courrier de L’Ouest » je crois ?) Emotion. En Algérie, la petite troupe devant l’hôtel de ville d’Annaba, anciennement Bône, un édifice incendié par l’OAS le 19 mars 1962.
« Dix-sept anciens chasseurs des Aurès, dont quatre Deux-Sèvriens, sont allés du 24 septembre au 1er octobre dans les Aurès (Algérie), sur les lieux de leurs combats. Ils témoignent. Le 10ème rassemblement des anciens camarades des Aurès, Ie 1er juin dernier à Argenton-Château, qui avait réuni quelque 800 personnes, a été l’un des déclics de ce retour aux sources.
« Parce qu’ils s’étaient confiés à moi pour donner de la chair à mon ouvrage « Amours, violences et...Algéries », je m’étais promit de jouer « le père Noël » de leur histoire », commente Jean-Pierre Gaildraud, historien, écrivain, conférencier, enseignant à la retraite, qui a combattu comme jeune lieutenant durant cette guerre. Il a effectué, il y a une vingtaine d’années, son premier voyage dans ces lieux, « un retour qui l’a soulagé, sinon guéri », confie-t-il. Mohamed Mekki, membre de l’association Limousin-Algérie, qui a de la famille en Algérie, a collaboré étroitement à ce déplacement et a été un guide précieux sur place
Pélerinage et Rencontres : Maurice … d’Argenton-Château, Louis… de Saint-Maurice-la-Fougereuse, Bernard … de Terves et Jean-Claude …de Sauzé- Vaussais sont allés de la peur au bonheur, en passant par l’étonnement, l’égarement et l’émotion !.
« Dès notre arrivée à Constantine, jusqu’à notre départ, et ce au cours de tous nos déplacements, nous avons bénéficié, à notre grande surprise, d’une escorte de trois véhicules avec gyrophares et sirènes, composée de gendarmes et de policiers. »..rapportent les quatre camarades.
A Tietz, Maurice … qui connaissait l’endroit comme sa poche, interroge, entre dans une boutique, s’arrête. L’émotion le gagne...Il se remémore ce dimanche du 25 octobre 1959 où il a été pris dans une embuscade... Des camarades tués...Emotion
Plus loin, Jean-Claude … cherche Ménaa, i1 retrouve la forme arrondie de l’ancien village dissimulé par les nouvelles constructions. A Tkout, Bernard… retrouve tout, la gendarmerie est à la même place. Les anciens des Aurès pique-niquent à l’endroit où il prenait ses photos... A Djermanne, Louis… cherche un peu, puis revoit la maison des pères blancs et la piscine « où nous venions tous les trente-six du mois ! », s’exclame-t-il. Le point d’orgue de l’émotion se situe dans le djebel de Mermoura : un monument dressé par le FLN, une main avec le doigt pointé vers le ciel, rappelle l’endroit où fut abattu « L’Alouette » du colonel Jean-Pierre, tué avec son pilote et son mécanicien. Tout près, le groupe a observé une minute de silence au pied d’une stèle (lieu de rassemblement actuel des Algériens), en mémoire de toutes les victimes civiles et militaires françaises et algériennes du conflit. Une première sûrement.
« Partout nous avons été accueilli très favorablement on nous a souhaité la bienvenue. Les Algériens voudraient que les Français reviennent » font remarquer les quatre amis. Ils ont été reçus chaleureusement dans la famille de Mohamed Mekki un couscous avait été préparé….les enfants de la maternelle du village ont chanté pour eux…. Ils ont vu l’évolution de l’Algérie quarante ans après. Un pays jeune et qui vit encore dans la misère et le dénuement malgré ses ressources en pétrole, gaz fer, et cuivre… Un retour aux sources pour ces anciens Chasseurs des Aurés qui concluent
« Nous sommes guéris de nos blessures ?…. Peut-être pas. Mais nous restons persuadés que nous avons passé deux ans de notre jeunesse pour rien, ni pour la France, ni pour l’Algérie »
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Des souvenirs récupérés sur ces évenements d'Algérie depuis ma retraite, et, je viens de mettre aujourdhui 15 juillet 2014, un nouvel article sur la force locale retrouvé dernièrement sur un livre de 1993
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Dans le journal l’Express du 15 Février 1962 La Négociation
« Du cessez-le-Feu à la Paix »
« Les taches de Léopard ». « Bien que les barrages restent fermés, c’est à dire bien que les troupes Algériennes du Maroc ou en Tunisie ne doivent pas franchir la frontière, les taches de léopards qui sur la carte indiquent les zones où sera cantonnée l’A.L.N, recouvrent une large partie du territoire algérien. Les postes français ont été évacués de ces régions* et déjà une administration algérienne de fait s’est constitué, souvent en accord avec les élus locaux et la minorité européenne qui y réside, ce mouvement doit aller en s’accentuant dés le cessez-le-feu. Dans toutes ces régions, le G.P.R.A .juge que l’accord sur le papier pourra être appliqué sans difficultés majeurs »
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Copie de la page 253 dans le livre de Robert Buron négociateur a Evian Carnets politiques de la guerre d’Algérie Chez Plon 1965 Les pourparlers d’Evian Dimanche 11 mars (1962)
Louis Joxe a essayé de presser le mouvement aujourd’hui et fermement déclaré que si l’on ne finissait pas demain soir, mardi au plus tard, la rupture devrait alors être sérieusement envisagée.
La réaction algérienne ne s’est pas fait attendre. Ce matin Krim Belkacem, relayé par Yazid, avait énuméré le long catalogue des désaccords subsistants et des points qui restent à régler, non sans revenir une fois de plus sur la nécessité de créer une force locale vraiment puissante. L’après-midi, il passe à la contre-attaque. Il souligne d’un ton inhabituellement ferme chez lui, ses cinq revendications essentielles.
« Notre problème n° 1, a-t-il déclaré, c’est la consistance de la force locale. Nous voulons un chiffre d’hommes plus important que primitivement prévu car, compte tenu des manœuvres activistes, elle doit être présente dans les villes comme dans les campagnes. Il faut réunir 80 000 hommes au moins et qui soient vraiment sûrs. Nous n’acceptons pas d’y incorporer des complices éventuels de l’O.A.S.
« Notre problème n° 2 c’est l’amnistie qui doit être générale, sans exclusive, et intervenir aussitôt après le cessez-le-feu.
« Quant au texte que vous proposez pour celui-ci il y a un malentendu. Nos conceptions s’opposent. L’Armée de Libération nationale doit se sentir libre de ses mouvements et non pas se trouver en position d’infériorité humiliante vis-à-vis de l’Armée française.
5) Claude Krief écrivait dans le journal l’Express - du 15 février 1962 au sujet des accords de Chalain
« Le G.P.R.A a cherché le cadre juridique et les moyens communs propres à mener à bien cette lutte, tout en se préoccupant sur place, en Algérie, d’installer son « quadrillage » dans les grandes agglomération.
Du côté français, on a tenté surtout de maintenir la liberté d’intervention de l’armée sous les ordres du Haut –Commissaire, afin d’équilibrer, de contrôler, et au besoin de neutraliser les forces locales
De toute façons, le compromis parait précaire, encore bien abstrait. On peut d’ores et déjà être inquiet puisqu’on sait indiscutablement que c’est le pivot réel de la période transitoire.
Il n’est pas dit que la « troisième armée » puisse à la fois tirer sur les terroristes, sur les rebelles européens, et se tenir - à égale distance de l’armée Française et de l’A.L.N, dont les réseaux urbains se sont considérablement renforcés*
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Libération des détenus politiques Algériens des prisons de France
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ANNEXE IV Texte originel des Accords d'Évian
- Décret 62-306 du 19/03/1962 portant sur l’organisation des pouvoirs publics en Algérie
Texte concernant la force locale dans les Accords d’Evian
Titre IV
De la force de l’ordre
Article 19 - Il est crée une force de l’ordre propre a l’Algérie. Cette force de l’ordre est placée sous l’autorité de l’Exécutif provisoire, qui décide des conditions de son emploi qui décide
Article 20 – La Force de l’ordre aura un effectif global de 60 000 hommes. Son effectif initial sera de 40 000 hommes. Il comprendra ;
Les auxiliaires de la gendarmerie et les groupes mobiles de sécurité actuellement existants ;
Des unités constituées par les appelés d’Algérie, et, éventuellement, par de cadres pris dans les disponibles.
L’Exécutif provisoire a le pouvoir de compléter la force de l’ordre par rappel des réserves instruites.
Article 21 -Le directeur de la force de l’ordre est nommé par décret en accord avec l’Exécutif provisoire
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Revues - Historia magazine de 1972
- Ce jour là (19 mars 1962) à 16 heures une voie inconnue au téléphone appela le Préfet de police d'Alger pour lui donner un numéro de téléphone où il pourrait appelé la zone autonome d'Alger du F.L.N en cas de besoins
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Journal officiel du 20 mars 1962 Christian Fouchet est nommé Haut Commissaire de France en Algérie
De Tifelfel le 20 mars 1962 - J'écrivais - au village de Rhassira pour voir la réaction de la population a l'annonce du cessez le feu qu'il a fallu nous même aller leur annoncer
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M Adhéramane Farés qui sortira de la prison de Fresnes le 22 mars 1962 sera nommé par décret du 6 Avril 1962 Président de l'Exécutif Provisoire Algérien
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Journal officiel du 23 mars 1962 Bernard Tricot par décret N 62 343 est nommé délégué auprès de M Christian Fouchet Haut- Commissaire de France en Algérie
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Le 23 mars 1962 - J'écrivais - Aujourd'hui les nouvelles pourraient être bien meilleures si ce n'était pas l'OAS qui sème la merde à Alger et ailleurs où des innocents payent toujours pour les autres
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algeroisementvotre.free.fr/site0301/mars2362/mars2330.html
Le 25 mars 1962 - J'écrivais - où nous sommes sortis en patrouille, en patrouille …..? mais non, plutôt, un marathon ! pour quoi faire ? ça je me le demande? "Les drapeaux blancs et verts flottent sur toutes les mechtas"
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25 mars 1962 : La presse diffuse le message de M. Joxe aux Français d Algérie ( ) :
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Charente Libre du 24 et 25 mars 1962
- La force de l'ordre sera composée d'auxiliaires de la gendarmerie, de groupes mobile de sécurité ( G.M.S ) et d'appelés instruits, et encadrés par l'armée Française
Cette Force ne comprendra, aucun membre des forces armées du F.L.N, soit de l'intérieur, soit de l'extérieur
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Journal le Monde 25-26 Mars 1962 - Page 3 - "est dû à la stricte application des accords d'Evian prévoyant que la force locale serait seule responsable"
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L'ancien Vice Président de l'Assemblée nationale à la page 43 de son livre en 1964 "l'Algérie sans la France" Editons France Empire Le Bachaga Boualem raconte
" - A la même heure, MM. Djebour et Abdesselam .......reçoivent du Colonel Mohand ou el EL Hadj *,
(commandant de la Wilaya 3 de Kabylie pendant toute la guerre) organisateur de la force locale, de l'Exécutif provisoire en Kabylie le message suivant; "
AL.N. aux armées,
« Messieurs les valets du colonialisme,
Au seuil de cette huitième année de combats, le gouvernement français vient de reconnaître le droit à
l'indépendance de notre peuple algérien. Le mythe de l'Algérie française est détruit.
Pendant plus de sept années, vous avez massacré des Musulmans, vous ayez participé aux arrestations de vos frères, vous avez collaboré avec un colonialisme sanguinaire et révolu Vous avez été des professionnels du crime et de la torture.
Aujourd'hui, vous êtes condamnés à mort par le gouvernement provisoire de la République algérienne.
Cette sanction a été approuvée à l'unanimité par le C N SRA et le G.P.RA. réunis à Tripoli.
Nous ne voulons pas d'assassins ni de traîtres dans l'Algérie indépendante.
Vive l'Algérie indépendante.
Vive l'armée de la libération nationale. »
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,le 27 mars 1962 - J’écrivait- nous arrivons d'une assez grande patrouille où beaucoup de mes camarades ont pris du plaisir à prendre des photos
Le 29 mars 1962 - J'écrivais - pour la première fois responsable, envoyé sur la route, pour un contrôle routier sans missions précises, les enfants de Tifelfel sont venus "nous envahir gentiment" ce qui m'a valu une remarque du capitaine de compagnie que "je me laissais aller"
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Arrêté du 30 Mars 1962 pour l’application du Titre IV du - Décret 62-306 du 19 Mars 1962 portant sur l’organisation des pouvoirs publics en Algérie concernant les forces locales
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Le 3 Avril 1962 - J'écrivais - "Je te dis comme cela en passant" le capitaine de notre compagnie a eu une entrevue ce tantôt avec le chef fellaga du secteur il était encore armé il était accompagné de quelques hommes .Il y a … 5 ans qu'il était dans le secteur. Alors, tu vois c'est presque incroyable de voir cela et alors c'est donc fini ! Espérons que, quand même maintenant, je pourrais m'en sortir.
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Journal officiel Le 4 avril 1962 M Jean Dours est désigné pour remplir les fonctions de Directeur de cabinet du Haut- Commissaire de France en Algérie avec lui comme Directeur de cabinet militaire, le Colonel Buis, le Colonel Viale, le Commandant Bourgués et comme conseiller techniques, chargés des contacts Léon Teysot, Vincent Monteil,
Le Sous-Lieutenant Ernest-Antoine Seilléres était un chef de Cabinet de Christian Fouchet et de son Adjoint Bernard Tricot
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Tifelfel Le 5 avril 1962 - J'écrivais - Ici il y a des précisions sur ce que nous allons faire maintenant.
- des cadres resteront ici, qui, avec les musulmans feront de la force locale.
Il y aura 25 cadres européens, pour 300 musulmans
« Je viens d’apprendre que je reste ici, avec une vingtaine d’européens,
C’était la première fois qu’on entendait parler de la force locale en Algérie; ce qui n’était pas le cas des parlementaires français, car ceux-ci, avaient adopté des crédits pour celle-ci au mois de novembre 1961 lors du vote du budget
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Paris Match 5 Avril 1962
Le FLN a finalement désigné ses représentants au sein de la commission mixte du cessez le feu La tâche de la commission, où chacune des deux parties sera représentée par un officier supérieur assisté d'une dizaine de collaborateurs, sera de veiller, a la stricte application des clauses militaires du cessez le feu. A défaut d'accord, on convint que la commission resterait autonome et en référerait directement aux deux gouvernements
--- Installée à Rocher Noir - elle pourrait se faire représenter dans chaque département par une commission locale composée de deux représentants de chacune des armées La tâche de ces commissaires, limitée strictement au contrôle de l'application des conventions militaires, ne saurait être confondus avec celles de la force locale, orientée vers le maintien de l'ordre dans le bled
Journal officiel du 7 Avril 1962
Le 6 avril 1962 - par décret - M Adhéramane Farés qui vient de sortir de la prison de Fresnes le 22 mars 1962 est nommé Président de l'exécutif provisoire Algérien
Sont nommés membres ; Roger Roth, Jean Mannoni, Charles Koenig, Chouki Mostefai, Belaid Abdessalam, M'hamed Cheikh, Abderrazak Chentouf, Abdelcader El-hassard, Hamidou Boumédienne, Habrahim Bayou, Mohamed Bentefifa
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Paris Match -7 Avril 1962 voir Photos et reportages sur la paix
Et sur le retour de la population dans leurs villages et le drapeau blanc et vert sur toutes les images
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Tifelfel Le 8 avril 1962 - J’écrivais- ce matin d'autres camarades sont partis dans les autres compagnies et ma foi nous serons seul face aux musulmans dans cette unité
le 9 avril 1962 - notre sort n'est pas des plus alarmants vu que nous sommes pas trop d'européens, on nous fait la soupe a part. En ce moment les sections de musulmans se forment et peut- être que demain nous allons commencer à déménager à Tkout
- Ce sera sans doute la 3ème compagnie de la force locale ( 3ème C.F.L), ‘‘ l’unité que nous formerons’’
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Journal officiel du 10 avril Le 9 avril 1962 - M Omar Mokdad Ancien Commandant de l'armée Française, Préfet de Saida était nommé Directeur des forces locales - Vu le décret - 62-306 du 19 Mars 1962 Le lieutenant-colonel Abdelkrim Djebaili sera son adjoint
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Tifelfel Le 12 avril 1962 J'écrivais en prévision du départ pour Tkout dans la force locale
- "- et là-bas j'espère que ce sera la même chose qu'ici, que je n'aurais pas plus de travail"
[Nous n'avons plus rien à faire surtout dans ce bled]
" - qu'ils nous renvoient en France " - [le drapeau fell, flottant dans tous les coins]
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Paris Match - 14 Avril 1962 - les mains dans les poches dans la casbah et (l'OAS)
Alger - Contact "technique" entre chefs français et de l' ALN pour fixer le stationnement de cette dernière
Paris Match - 14 Avril 1962
Alger -Contact "technique" entre chefs français et de l' ALN pour fixer le stationnement de cette dernière
(Le contact « technique » pour mon régiment le 4ème B.C.P eu lieu le 3 Avril 1962 à Rhoufi,*
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Paris Match écrivait ensuite le - 28 Avril 1962 sur la commission mixte ; Elle travaille pratiquement autonome ; Elle se compose de vingt personnes dont les noms demeurent secrets pour raison de sécurité.
Il y a six militaires de chaque côté de la table.
La commission Française est dirigée par un Colonel, (devenu général ensuite ?*)
« Général Navelet » Livre de Bernard Tricot
« En face du côté du F.L.N c’est un commandant, un homme très sympathique parait-il »
« Commandant Mohamed Allahum » Livre de Redha Malek
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*Dans le livre de Redha Malek, « L'Algérie à Evian » publié par, Patrik Rotman Octobre 1995, à la page 246, L'une des manifestations, les plus remarquables du cessez le feu, aura été son application stricte, pratiquement sans bavure, par chacune des deux armées.
La commission centrale du cessez le feu, dans laquelle le Commandant Mohamed Allahum nous représentait, en eut la tâche considérablement facilitée.
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Bernard Tricot « Les sentiers de la Paix » 1958-1962 Chez Plon en 1972 page 319
« L’Exécutif s’occupait assez peu de la mise en oeuvre du cessez le feu.
C’était l’affaire de l’armée et de l’A.L.N réunies dans une commission mixte qui siégeait à Rocher Noir. Le chef de la Délégation Française était le Général Navelet ; C’est pour une bonne part, grâce a lui que la commission fut un des organismes de cette période qui fit le meilleur travail. Si plus tard il y eu dans certains secteurs une coopération militaire entre les deux pays, c’est là qu’elle a trouvé me semble-t-il, sa principale origine ».
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La " Guerre d'Algérie " de Pierre Montagnon 1986
Page 390 - Le 29 Mars , Farés , qui quelques jours plus tôt a était extrait de sa cellule de Fresnes, arrive à Alger et s'installe au Rocher-Noir , prés de Christian Fouchet et du Général Ailleret .
Les douze membres de l'exécutif provisoire désignés par le G.P.R.A. le rejoignent bientôt.
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Le 18 /04/1962 Dans le livre C’était De Gaulle d’Alain Peyrefitte chez Fayard publié en 1994 a la page 113(1er Conseil des Ministres du nouveau gouvernement Ponpidou du mercredi 18 /04/1962) Alain Peyrefitte écrit -
Mesmer - La force locale à la disposition de l’exécutif provisoire se met en place. Diverses unités sont constituées de 90 pour cent de musulmans du contingent et de 10 pour cent de français de souche européenne
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Cliquez Inter actualités de 19H30 du 21 avril 1962 - Audio Ina.fr
www.ina.fr/audio/PHD94017840 21 avril 1962 112 vues 27min 46s
- LES TITRES - CLAUDE-PAUL PAJARD : A LA VEILLE D'UNE OFFENSIVE GENERALE DES FORCES DE L'ORDRE EN ALGERIE. AU SEIN DE L'OAS ON SE BAT POUR SAVOIR QUEL SERA CELUI QUI REMPLACERA SALAN. INTERROGATOIRE DE SALAN. RENTREE PARLEMENTAIRE LE 24 AVRIL (2'05"). - JEAN-PIERRE JONDEAU ET CLAUDE-PAUL PAJARD : MR POMPIDOU A RECU MR GISCARD D'ESTAING, MINISTRE DES FINANCES. MR JEAN FOYER, GARDE DES SCEAUX ET MR JOXE, MINISTRE D'ETAT CHARGE DES AFFAIRES ALGERIENNES. MR CHRISTIAN FOUCHET A REMIS LE COMMANDEMENT DE LA FORCE LOCALE A MESSIEURS FARES ET AU PREFET MEKTA QUI EN EST LE DIRECTEUR (1'45"). - CLAUDE-PAUL PAJARD ET JEAN-PIERRE JONDEAU : LIBERATION, A RENNES, DES DETENUES ALGERIENNES. TUNIS : REUNION DES MEMBRES DE L'EXECUTIF FLN. ACTIVITES OAS. MANIFESTATION A LA PRISON DE CAEN PAR L'OAS (3'50"). - JEAN-PIERRE BIONDI ET CLAUDE-PAUL PAJARD : GRECE : BAGARRES ANTI-GOUVERNEMENTALES. SUJET : DERNIERES ELECTIONS TRUQUEES (50"). - PASCAL ROSSINI ET CLAUDE-PAUL PAJARD : LE PAPE DONNERA SA BENEDICTION UBI ET ORBI POUR LA FETE DE PAQUES, DE LA BASILIQUE ST PIERRE. INFORMATIONS GENERALES. FAITS DIVERS. EXPOSITION INTERNATIONALE DE SEATTLE "LA FENETRE OUVERTE SUR LE FUTUR". TURIN : EXPEDITION DU "TEMPS OUBLIE" (4'). - CORRESPONDANT DE ROME : 2 CAS DE TROUBLES ENREGISTRES. UNE VINGTAINE DE VOLONTAIRES ITALIENS SONT RESTES UNE SEMAINE SOUS TERRE. L'OPERATION AURAIT PU DURER PLUS LONGTEMPS, MAIS IL Y A EU DES INFILTRATIONS D'EAU (1'10"). - CLAUDE LAPLAUD : LILLE : FOIRE INTERNATIONALE PLACEE SOUS LE SIGNE DU MARCHE COMMUN ET DE L'EXPANSION DEPARTEMENTALE (1'40"). - PAUL LAPORTE : FOOTBALL, TENNIS (45")
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Paris Match - 28 Avril 1962 - La force locale
- 114 officiers (français et musulmans) nécessaires sont trouvés - difficulté plus sérieuses pour constituer la troupe
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La " Guerre d'Algérie " d'Yves Courriéres 1970
Page 1044 "Evian vit aussi la création de la force locale "Le F.L.N. ne voulait dans ses rangs ni Européens d'Algérie ni de Karki ?
« A la 434ème unité de la force locale, il y a eu les deux, j’ai habillé des harkis au magasin de Tkout»
Page 1076 - Pour y parvenir, le Haut-Commissaire et L'exécutif provisoire travaillèrent main dans la main. L'Exécutif ,présidé par Abderrahmane Farés, était composé de trois délégués européens, cinq musulmans FLN et de trois musulmans nationalistes non FLN
- Pendant trois mois, le Haut-Commissaire et l'exécutif allaient œuvrer pour faire face à une situation catastrophique. "c'est à Rocher Noir que naquit la force locale destinée à remplacer l'armée française et à servir d'armée Nationale au premier gouvernement de l'Algérie indépendante "
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En Algérie de Mars 1962 -a Juillet 1962, nommé Haut Commissaire en Algérie - Christian Fouchet parle des 105 jours dans son livre « Au service du Général de Gaulle » Chez Plon, 1971
Copie Pendant ces cent cinq jours Algérie 1962
« Le parachutiste français, le plus typé, au visage net et viril, à l’allure martiale dans sa tenue bigarrée, et souvent combattant en Algérie depuis des mois ou même des années, était maintenant affecté au peloton chargé de la sécurité du général commandant supérieur. Il côtoyait le combattant de l’Armée de Libération Nationale algérienne (A.L.N.), venu des maquis du bled, et devenu garde du corps des « chefs historiques » du F.L.N. (Ou des chefs F.L.N. non « historiques » mais non moins importants, car souvent plus au fait que leurs aînés des problèmes de l’administration moderne que le gouvernement algérien indépendant de demain allait avoir à affronter et à résoudre). Le brillant sujet frais émoulu de l’E.N.A. Et maintenant affecté, tout jeune, avec souvent de grosses responsabilités et beaucoup d’initiatives, à des directions où il n’avait jamais envisagé de servir, côtoyait le jeune Algérien, du même âge, dont l’apprentissage s’était fait dans la guerre clandestine ou dans l’action révolutionnaire des maquis et qui se préparait à devenir, presque du jour au lendemain, directeur de Cabinet des ministres. Tout cela avait commencé par se regarder avec curiosité, sinon avec méfiance, puis avait, très vite, fait bon ménage.
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9 Mai 1962 La Charente Libre écrivait ; Le président du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne Ben Khedda de Tunis a déclaré : Les autorités Françaises chargées du maintien de l’ordre révèlent chaque jour davantage, leur impuissance ou leur carence. La mise en place de la Force locale algérienne est sabotée pour assurer l’impunité et la complaisance qui permettent aux tueurs de commettre leurs ignobles forfaits
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Jeudi 10 Mai 1962 Journal « Le Monde » -1ère page
- Intégration d'éléments de L'ALN dans la force locale
«Confirmation avec l'ancien Vice Président de l'Assemblée nationale à la page 43 de son livre en 1964 "l'Algérie sans la France" Editons France Empire Le Bachaga Boualem raconte
" - A la même heure, MM. Djebour et Abdesselam .......reçoivent du Colonel Mohand ou el EL Hadj
(Commandant de la Wilaya 3 de Kabylie pendant toute la guerre) organisateur de la force locale, de l'Exécutif
Provisoire en Kabylie le message suivant; "
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Vendredi 11 Mai 1962 Journal « Le Monde »- page 2
- Les officiers sous-officiers et soldats algériens , actuellement, sous commandements Français sont tous prêt avec notre accord a faire les devoirs au sein de la force de l'ordre, de même que ceux qui restent dans les unités françaises jusqu'à l'indépendance
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Dimanche 13 Mai 1962 Journal « Le Monde » - page 9
-……forces de l'ordre Algériennes suffisamment bien armées et encadrées pour remplir les missions qui pourraient leur en être confiées
- les nombreuses désertions enregistrées au mois d'Avril parmi les troupes d'origines musulmanes ne sont pas étrangères à cette attitude
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Lundi 14 Mai 1962 Journal « Le Monde »
- la reprise en main dépend de l'emploi de la force locale
- L'absence de la force locale à Alger
- Dans la région de Batna en particulier, deux groupements ont protesté contre leur maintien dans une région où ils n'ont rien à faire alors que leur présence paraissait beaucoup plus nécessaire à Alger
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Charente Libre du lundi 14 mai 1962
L’Exécutif Provisoire annonce des nouvelles mesures pour le maintien de l’ordre
Renforcement du dispositif militaire
15 000 hommes des unités de la force locale pour Alger
15 Bataillons de tirailleurs Algériens pour Oran. …« Il en était particulièrement ainsi, pour les dispositions relatives aux bataillons de tirailleurs, qui sont des unités de l’armée française ne dépendant que du commandant Français »
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Vendredi 18 mai 1962 Journal « Le Monde »- page 9 - Différent au sujet de la force locale
-…que …M Mokdad directeur de la force de l'ordre Algérienne
-- a-t-il rapporté des atouts nouveaux du voyage qu'il vient d'effectuer à Paris
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Au Rocher Noir le 19 Mai l’autorité provisoire fait le point de la mise en place de la force locale 35000 hommes dont 23000 appelés musulmans.
Le 25 mai 2012 il y a 456 officiers européens (4) par UFO et 229 musulmans (2)(internet 2010)
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Copie Journal le monde Le 22 Mai 1962 Maintien de l’ordre, de plus en plus rigoureux à Alger. D’autres part dés mardi, trois compagnies de la force locale, environ 750 soldats musulmans seront affectés au maintien de l’ordre à Alger
Ces effectifs vont être augmentés au fur et a mesure que les unités de la force de l’ordre seront prêtes à intervenir. Cette force est composée, on le sait de 114 compagnies de groupes mobiles de sécurité, de 11 pelotons de gardes territoriaux et de 114 compagnies de la force locale dont les effectifs sont constitués par le contingent musulman qui servait dans l’armée française.
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Dépêche A.F.P. du 23 mai 1962. du. ROCHER NOIR publiée par La Charente Libre
- L'Algérie indépendante coopérant avec la France, grâce a la volonté et a la détermination de tous les algériens dignes de ce nom, naîtra dans 38 jours et vivra. a déclaré M. Farés en conclusion de l'allocution qu'il a prononcé ce matin à Koléa a l'issue d'une prise d'armes d'une unité de la force locale - Dans allocution qu'il adressa aux officiers, sous-officiers, et soldats le président de l’exécutif provisoire à déclaré...des accords signés à Evian au nom du peuple Français par le gouvernement Français et au nom du peuple algérien par le gouvernement provisoire de la République Algérienne constituent les bases nouvelles des rapports entre les deux pays . Nous avons tous, a dit M Farés l’impérieuse mission de réaliser l’étape de transition qui nous conduira à partir du 1 juillet à la constitution d'une Algérie libre, souveraine et indépendante coopérant avec la France Le rôle qui nous est assigné, avec toute l'autorité conférée par le gouvernement Français et le GPRA à l’Exécutif provisoire Algérien est d'une importance historique
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Autre dépêche - La Charente Libre du 24 Mai 1962 Paris le 23 Mai A.F.P. L'O.A.S paraît a nouveau porter son action sur le territoire métropolitain de la France au moment ou en Algérie elle commence à se heurter à des difficultés accrues avec l'apparition de la force locale
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La Charente Libre du 30 et 31 Mai 1962 [- Des officiers de l'a A.L.N et de l' Armée Française qui se sont rencontrés ont décidés que le déminage seraient effectués par des équipes mixtes spécialisées ALN - Armée Française Ces équipes ont procédées au déminage en commun le vendredi 25 mai 1962
La Charente Libre Le 8 juin 1962 - "Rafles à Guyotville"
-"des éléments de la force locale ont fait leurs apparitions dans la localité"
(nous étions arrivés depuis le 5 juin1962 avec la 434 U.F.O )
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Dans la Charente Libre du Jeudi 14 juin 1962 - Sidi-bel Abbés
- Le détachement de la force locale fut lui même attaqué par des commandos O.A.S. Il riposta tandis que des éléments de l'A.L.N en uniforme survenaient pour lui prêter main forte
Copie Dans le livre - L'Algérie à Evian, écrit par Redha Malek, ancien premier ministre Algérien, publié par, Patrik Rotman Octobre 1995 Histoire des négociations secrètes 1956-1962 Editions du Seuil 27, Rue Jacob Paris
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Copie Historia Magazine page 3140 "plus efficaces que les unités composites et mal commandées de la force Locale Algérienne constituée à Rocher Noir pour remplacer progressivement l'armée Française"
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Copie Charente Libre du lundi 14 mai 1962
L’Exécutif Provisoire annonce des nouvelles mesures pour le maintien de l’ordre
Renforcement du dispositif militaire
15 000 hommes des unités de la force locale pour Alger
**********************************************************************************Copie Journal le monde Le 22 Mai 1962 Maintien de l’ordre, de plus en plus rigoureux à Alger. D’autres parts dés mardi, trois compagnies de la force locale, environ 750 soldats musulmans seront affectés au maintien de l’ordre à Alger
Ces effectifs vont être augmentés au fur et a mesure que les unités de la force de l’ordre seront prêtes à intervenir. Cette force est composée, on le sait de 114 compagnies de groupes mobiles de sécurité, de 11 pelotons de gardes territoriaux et de 114 compagnies de la force locale dont les effectifs sont constitués par le contingent musulman qui servait dans l’armée française.
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Dans un livre publié en 1976 chez stock "un Algérien nommé Boumédienne"
L'Exécutif provisoire doit recruter une force locale
La force locale estimée a soixante - dix mille hommes et soutenue par l'armée française, donne théoriquement à ses chefs des moyens puissants. Entre Avril et juillet Abderahmane Farés est a la tête de la troupe la plus nombreuse d'Algérie ; cela ne suffira pas à empêcher la multiplication des bandes armées qui très vite, éclipseront, les soldats de la force locale noyés dans le flot d'hommes en armes
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Autopsie de la guerre d’Algérie Philippe Tripier Edition France- Empire 1972 (page 544)
En second lieu, le G.P.R.A. devait effectivement exercer son pouvoir sur l'Algérie à travers les institutions mises en place à titre transitoire,…….
De même pour les forces appelées à relever l'armée française dans les tâches du maintien de l'ordre :
L'A.L.N des Villayas resterait libre de ses mouvements, indépendante de l'Exécutif provisoire et intacte, conservant ses armes, sa structure, son encadrement.
Quant à la force locale subordonnée à l'Exécutif Provisoire, le G.P.R.A. devait faire en sorte de pouvoir exercer le contrôle le plus circonspect sur sa composition, son encadrement, son emploi
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« La Guerre d’Algérie » Pierre Le Goyet Chez Perrin Page 457 L’Exécutif Provisoire
Devant la carence de la « force locale », Farès doit recourir à l’armée française qui va être confrontée à une mission horrible : abattre d’autres Français de bonne foi qui croient encore à la grandeur de la France.
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Editions Robert Laffont, 6 rue Saint Sulpice Paris 6 1972 Page 758
Copie et « seules les unités de la force locale seraient susceptibles d’agir ». C’est-à-dire rien
Editions Robert Laffont, 6 rue Saint Sulpice Paris 6ème 1972 ( copie )
Page 736 LA LIQUIDATION
A partir de mai 1962, les exactions F.L.N. se multiplient. Une compagnie de la « force locale » commandée par des officiers français, n’est en fait qu’un ramassis de fellaghas revêtus de nos uniformes. Il n’y a rien à attendre d’une telle troupe pour s’opposer aux enlèvements.
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Copie Serge Groussard dans L’Algérie des Adieux 1972 Page 142 (copie)
Sur la route moutonnière, devant le poste de secours de la Croix Rouge et aussi rue Saadi Carnot près de l’angle S.E. du Jardin d’Essai, se tenaient sur les trottoirs, face à face, des détachements militaires. Côté mur, c’était la nouvelle force locale. Côté Sahel, l’armée française du contingent. Ils se surveillaient du coin de l’œil, en se répartissant les tâches selon le sens de marche des véhicules et des passants.
Ils font semblant de ne rien remarquer, par ici, tous autant qu’ils sont ! dit Torrès. Sur la vaste chaussée, c’était un incessant défilé de réfugiés. Cars, camions, camionnettes, autos, mais aussi les charrettes qu’on tirait à bras, les voitures d’enfants surchargées de paquets, et même ces files de piétons qui semblaient être en marche depuis des journées, avec leurs bardes sur le dos et leurs regards éteints. Des Européens, comme on dit maintenant. Des juifs de civilisation maghrébine. Mais aussi des musulmans, saisissants à cause de leur angoisse lorsqu’ils devaient passer devant un détachement de la force locale, cet instrument d’ordre public aux mains de l’Exécutif provisoire à majorité absolue arabe.
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Carnets politiques de la guerre d’Algérie de Robert Buron négociateur a Evian Chez Plon publié en 1965 Les pourparlers d’Evian Louis Joxe négociateur demande au général De Camas d’exposer les conceptions françaises sur la façon d’assurer l’ordre en Algérie pendant les quelques mois critiques. La thèse est simple : « Une force locale de l’ordre de 40 000 hommes sera constituée à l’aide des auxiliaires de gendarmerie, des groupes mobiles de sécurité actuellement existants, des maghzenis et si nécessaire des appelés d Algérie. En cas de situation grave, et si la force locale était débordée, l’Armée française interviendrait à la requête du haut-commissaire. »
Krim répond de sa voix chantante et douce mais avec beaucoup de fermeté: Le chiffre proposé de 40 000 est beaucoup trop faible. Il faut craindre les réactions ultimes de l’O.A.S. (A l’évidence il les redoute.) C’est au moins 80 000 hommes sous un commandement désigné en accord par les deux parties qu’il est nécessaire de prévoir. Si tous les soldats du contingent d’origine algérienne sont constitués en unités spéciales encadrés par les officiers algériens de l’Armée française, le chiffre sera atteint ; sinon d’ailleurs il suffira de faire appel aux volontaires. » Louis Joxe négociateur réagit vivement. « Pas question d’une levée de volontaires qui équivaudrait à une véritable mobilisation et permettrait d ailleurs aux maquisards de s’infiltrer dans la force locale pour préparer à leur manière le scrutin pour l’autodétermination. « Je préfère prêter des C.R.S. métropolitains », ajoute-t-il.« Soit, répond Krim, mais pas de maghzenis trop compromis ni même d’hommes, des groupes mobiles de sécurité. » Le débat porte en même temps sur l’importance des effectifs, leur consistance, le commandement et l’encadrement. Il va être 17 heures. L’accord se fait (cela tend a devenir une habitude) pour demander à Ben Tobbal et au général De Camas de se retirer... et de rechercher les conciliations possibles. Ils nous soumettront les désaccords persistants
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Copie Le 28 décembre 1959, est votée une loi sur l’installation de français musulmans à des postes de responsabilité. 107 sont nommés dans des emplois supérieurs de l’état, notamment un conseiller d’état, un conseiller référendaire, un conseiller à la cour des comptes, deux inspecteurs des finances, un inspecteur général de l’administration. Sous la responsabilité de Michel Debré, le Général de Gaulle a donné son accord à une décision aux termes de laquelle 10 % des sous-lieutenants nommés chaque année seront d’origine musulmane
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Dans un livre publié en 1976 chez stock "un Algérien nommé Boumedienne"
L'Exécutif provisoire doit recruter une force locale chargée en liaison avec la police de maintenir l'ordre
La force locale estimée a soixante- dix mille hommes et soutenue par l'armée française, donne théoriquement à ses chefs des moyens puissants. Entre Avril et juillet Abderahmane Farés est à la tête de la troupe la plus nombreuse d'Algérie
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A la page 264 Début juillet 1962
– 18 bataillons étaient alignés à la frontière
A l'ouest une dizaine de bataillons pénètrent sans heurt dans la willaya V - puis un plan de prise de contrôle de la willaya IV est mis en place. Sur l'axe II - la willaya IV oppose une certaine résistance. Dix jours d'affrontements font au moins cinquante morts et cent blessés les pertes sont plus élevées sur l'axe III en raison de la proximité de la willaya III. Face a une armée discipliné, bien équipé et relativement nombreuse que pouvaient les willayas exsangues de l'intérieur ? Malgré le renforcement avec les membres des forces locales en « désertions » et prises en otages
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Une page du livre de Georges Fleury « La Guerre en Algérie » de 1993
Alger se réveille un peu plus abattue en apprenant la nouvelle. Les appelés, eux, espèrent que la mise hors de combat de Salan leur permettra enfin d'attendre le rapatriement en paix.
En attendant la consultation d'autodétermination, une force locale, armée et payée par la France est mise sur pied. Forte de quarante mille hommes, elle n'empêche pas les vainqueurs de l'ALN de se livrer à de sanglantes exactions contre les harkis. Partout le sang coule. Les appelés qui occupent encore les postes du djebel sont parfois obligés de se boucher les oreilles pour ne pas entendre les cris de leurs anciens compagnons de combat torturés à mort. Les ordres d'Alger et de Paris sont formels : l'armée ne doit pas intervenir.
La force locale, en grande majorité composée de Musulmans de l'ALN, se conduit un peu partout en terrain conquis. Chaque fois qu'un convoi uniquement composé d'appelés se présente à ses barrages, ses gradés musulmans fouillent et refouillent les véhicules. Malgré la présence de quelques gradés européens, les anciens djoundi insultent copieusement les isolés qu'ils contrôlent. Us les menacent parfois et les retiennent toujours le plus longtemps possible.
Quelques éléments du 2e régiment de chasseurs d'Afrique, volontaires d'office pour rejoindre une unité de la force locale, se retrouvent isolés à Sebdou, sur le flanc sud des monts de Tlemcen. Ils avaient auparavant servi dans le même secteur mais ce qu'ils découvrent dès leur incorporation les effare. Les baraquements qu'ils occupaient naguère à vingt abritent maintenant le double d'hommes.
Décidés à accepter le changement tant bien que mal, ils s'aperçoivent que le transistor est pour les anciens rebelles de la force locale un élément aussi important que pour le soldat français. Les baraquements résonnent nuit et jour de musique arabe. C'est du délire lorsque passe une version de l'hymne de l'ALN enregistrée par Farid el Atrache. Les soldats musulmans dansent en tapant dans les mains. Les cinq malheureux français affectés à chaque peloton de quatre-vingt-dix Musulmans ont vite assez de cette débauche de musique si différente des valses musettes et du rock'n' roll.
Passe encore pour la musique, mais quand il s'agit d'aller à table, les choses se gâtent. Les anciens du 2e RCA n'ont plus droit à la viande de porc, ni au vin rouge, pas même à la bière. Ils sont obligés de s'isoler entre eux pour boire tranquillement ou se faire griller une côtelette de porc. Les gradés de la Force locale leur retirent même ce petit plaisir sous le prétexte fallacieux qu'ils profitent de leurs apartés pour comploter.
Pour faire bonne mesure, les officiers affectés à l'état-major mixte de Sebdou, se refusent à écouter leurs doléances, pour ne pas froisser leurs homologues de l'ALN. Les quelques appelés de Sebdou finissent par se considérer comme des parias. Ils souffrent de devoir obéir à des hommes qu'ils ont combattus dans le djebel. Ils respirent un peu lorsqu'on les envoie garder une centrale électrique au poste de Bou-Hallou. Un peu plus libres de leurs mouvements, ils ne vivent plus que dans l'attente de la déclaration d'indépendance de l'Algérie, une sorte de quille dans la quille.
( Il est a noté que cet article, écrit sur ce livre de 1993, provient du témoignage du Camarade Renaud, parut sur Historia Magazine de 1973, sur (nos lecteurs nous ecrivent )
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Inter actualites de 07H15 du 3 juillet 1962
Ancien FSE de la force locale Algérienne ( précurseur des Pieds Rouges du film documentaire, ci-dessous lien?) que l'on parle a la 10 minute 35, j'ai vu ce film le 16/12/2013.
J'ai apprécié des photos d'Alger au 1er juillet 1962, que je n'avais jamais revues, et, ensuite, où, dans cette ville en effervesence .....- j'avais passé encore plus de 4 mois en étant accompagnateur d'un chauffeur du bataillon pour le ravitaillement.
Voir sur Youtube Regards sur l'Algérie Documentaire complet: Algérie nos années pieds-rouges
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La tombe (ci dessus) de notre ancien camarade de la 3ème compagnie du 4ème BCP, dans le cimetière de Terves 79, 50 ans aprés sa disparition a Rhassira.
Rhassira, ou, 2ème classe j'avais reçu de l'armée Française, l'ordre a Tifelfel, le 19 mars 1962 dans le début d’après-midi, avec six autres camarades de la 3ème Compagnie du 4ème BCP, d'aller annoncer a la population de ce village de Rhassira, le cessez le feu et les Accords d'Evian qui avaient été signés, la veille le 18 mars1962 a Evian en présence des journalistes du monde entier.
Lorsque l’aspirant est venu nous chercher quelques instants plus tard, nous étions équipé du minimum, c’est à dire que chacun avait prit un fusil et quelques cartouches dans les poches.
Nous n’avions pas accepté d’y aller, sans arme à feu,( comme l'Aspirant nous l'avait demander et nous n'avions pas le droit de patrouiller sans fusil)
Là-bas ou en route, des problèmes auraient pu nous arriver. Car, même avec les armes et les quelques munitions, que nous avions prises et que nous avions dissimulées dans nos poches, ce n’était pas suffisant. Car, pour notre arrivée, au village de Rhassira, tous les habitants sortaient de leurs mechtas, vivement.
Nous n’étions pas assez nombreux, vis a vis, de toute cette innombrable population, en effervescence qui sortait de partout ! Celle-ci, était déjà, bien informée, par les fellagas et les hommes du maquis qui étaient déjà de retour, dans leurs foyers.
Heureusement, toute cette nouvelle population n’a pas eu à notre égard de mauvaises réactions, car, a sept nous n’étions pas en nombre suffisant, pour pouvoir faire quelque chose et nous défendre valablement et nous avions que le petit poste radio
Par obligation, des poignées de mains furent échangées, après quelques paroles banales de circonstances.
Mais que ce moment avait été dur ! Que notre position était délicate ? Se retrouvait, face à nos adversaires du matin, qu’il était facile d’identifier à leurs visages. Ils ne portaient pas d’armes, et nous, qui étions obligés, de leur tendre la main par politesse.
Nous avions pris le chemin du retour, avec un immense soulagement, pour cette dernière patrouille « armée » Nous avions rejoint notre campement, pour rendre compte, de ce que l'on croyait être, notre dernière mission, en Algérie.
Pour une fois, nous avions été, des bons informateurs et des vrais pacificateurs
Depuis, devant un monument aux morts où je me recueille toujours le 19 mars depuis 1963, je ne peut m’empêcher de penser à cette « entrevue historique de Rhassira » où nos adversaires du matin avaient été, et étaient restés dignes
Cette mission et cette rencontre que l’armée française nous avait commander d’accomplir cet après midi-là, « fut occultée » par la suite, par beaucoup de responsables politiques et militaires et n’est pas a l’honneur de l’armée française et de la Nation Française
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52 ans aprés le cessez le feu du 19 Mars et "ma" notre dernière patrouille a Rhassira on trouve sur le Web
Ghassira est une commune de la wilaya de Batna, située à 85 km au sud-est de Batna et à 59 km au nord-ouest de Biskra, elle longe la route national 31 reliant Batna-Biskra par Arris.
La commune de Ghassira est composée de 14 localités[2] :
- Hiza - Kef Laarous - Messaouada - Ouled Abed, chef-lieu de la commune - Ouled Bouakaz - Ouled Fatah - Ouled Hellal - Ouled Idir - Ouled Mimoun - Ouled Ouarlache - Ouled Si Ahmed - Rhoufi (ou Ghoufi), village qui a donné son nom aux Balcons de Ghoufi - Tabaalit - Tifelfel
SITUATION GEOGRAPHIQUE
La commune de Ghassira est située dans le versant sud des Aurès à environ 85 KM au sud est du chef lieu de la Wilaya de Batna.
Elle est limitée :- au nord et au nord ouest par les communes de TIGHANIMINE et MENAA
- A l'Ouest et au sud ouest par les communes de M'CHOUNECHE et MEZIRAA qui font partie de la Wilaya de BISKRA.
- A l'Est par la commune de T'KOUT , chef lieu de Daïra.
POPULATION
- La population compte 7327 Hab selon RGPH de 2008 dont 80% sont des jeunes .
- Elle se concentre sur le long de la route Nationale N°31
- L'activité principale des citoyens se base sur l'agricultures et l'artisanat notamment la menuiserie.Loi de créationGhassira est une commune de la Wilaya de Batna ,apparue après le découpage administratif du 19 décembre 1984. Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes de la Wilaya de Batna
HistoireSelon l'historien grec BROCOP, la région de Ghassira est connue depuis le 3eme et le 4 eme siècle sous le nom de Ighassiren en référence à un leader berbère du nom de Ghassiranus à l'époque byzantin. mais ce nom n'a été généralisé sur toute la commune qu'en 1890 par les forces coloniales en réunissant ainsi toutes les tribus composant les localités ci-desssus sous le nom unique de Ghassira allant de Tifelfel à Kaf laarous.La commune de Ghassira est l'une des commune qui à donner le plus de chouhada pour l'indépendance de l'Algérie dans la région (presque le 1/3 de la population ) est à connue de grandes batailles tel que la bataille de belaala et ifri lablah et présence du leader Mostefa ben boulaid.
Activité culturelle
La région dispose d'un vaste potentiel culturel qui spécifie les Pratiques de la vie quotidienne des ghassires.
La commune de Ghassira comme toutes les région des Aurès se connait
Par sa poterie, son tissage (tellis), ses bijoux , sa musique Chaouïa et ses traditions qui caractérisent les différents événements.
D'un autre coté la commune de Ghassira a donner naissance à plusieurs intellectuelles qui ont contribuer au développement de notre pays tel que le père des ambassadeurs cheikh Mohammed el ghassiri …
TOURISME
Quand on parle de Ghassira et du tourisme on pense immédiatement à l'une des merveilles de la nature qui constitue l'un des appuis du développement futur de la région, il s'agis de GHOUFI.
Inscrit dans le répertoire des sites naturels protégés, en 1968, Ghoufi est l’un des lieux d’exception qui résiste à toute description. Situé dans la commune de Ghassira, ce site naturel est une réserve incomparable et méconnue, cachée au creux de montagnes escarpée.
Le charme de la région de Ghoufi vient de ses cinq “balcons”.Une vue extraordinaire sur les vergers et les hameaux (totalement abandonnés), nichés au fond du canyon de l’Oued Labiod.
Cependant, en dépit de son potentiel touristique, les pouvoirs publics doivent mettre de gros moyens pour promouvoir le tourisme dans la région et donner une véritable pousse au développement de la région.
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Copie ci-dessous prise sur Site Internet ?
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Aucun gouvernement Français, n’avait encore voulu reconnaître ensuite, pour ce cessez le feu, une logique commémoration officielle avant le 6 décembre dernier.
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Il est vrai que le 23 mars 1962, a Bab El Oued il y a eu les assassinats des militaires du contingent, que Yves Courrières a raconter dans ses ouvrages en 1970
Copie du document ) Les appelés en Algérie et le putsch d’avril 1961 article de la rubrique les deux rives de la Méditerranée face à la guerre LDH : Section de Toulon de la LDH date de publication : mardi 12 avril 2011
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En réponse à l'annonce du cessez-le feu, le général Raoul Salan (chef de l'Organisation armée secrète) s'adresse aux anti-indépendantistes d'Algérie qu'il incite à la rébellion contre l'État par le biais d'une allocution radiodiffusée:
« Ici Radio-France, la voix de l'Algérie française. Français, Françaises, un cessez-le feu qui livre à l'ennemi des terres françaises vient d'être consenti. Il s'agit là d'un crime contre l'Histoire de notre nation. Je donne l'ordre à nos combattants de harceler toutes les positions ennemies dans les grandes villes d'Algérie. »
Liste des Militaire morts pour la France du 23 Mars au 26 Mars 1962 - (Refus du cessez le feu de l'OAS) (avant la bataille de la Rue d'Isly du 26 Mars 1962 )
Depuis le cessez le feu du 19 mars 1962, on nous rappellent toujours, que l'armée a tirer sur la foule Algéroise, ce 26 Mars 1962 rue d'Isly a Alger
Il aurait fallu demander aux militaires ? présent ce jour là, qui avaient perdus leurs camarades assassinés par l'OAS le 23 Mars à Alger (Yves Courrières)
- Pourquoi, ils n'étaient pas restés, l'arme au Pied le 26 Mars 1962, suite aux mouvements de la foule Algéroise, lors de cette manifestation organisée par l'OAS et non autorisé à Alger, trois jours aprés l'assassinat de leurs 16 camararades répertoriés sur la liste ci-dessus ?
Ce jour- là nous écoutions la Radio, avec mon camarade A ..B....(.FSE) nous gardions un prisonnier militaire FSNA de la 434 UFL dans le batiment qui avait été construit pour une prison dans le milieu des Aurés. Batiment fortifié de Tkout, ou le PC du 4éme Bataillon de chasseurs a pied était installé et d'ou il venait de déménager depuis un mois
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Copie extraite du Numéro 1484 LA VOIX DU COMBATTANT Le Combattant du Poitou
Groupe Poitevin de L’U.N.C NON AU 19 MARS 1962
Comme chaque année, on remet en cause le 19 mars 1962, et l’on a raison.
Aujourd’hui, je me décide à prendre la plume pour vous en parler.
A cette date, je me trouvais dans un centre urbain très important, puisqu’il se situait au carrefour d’Arger et d’Orléansville, Teniet-El-Had et Médéa (..?*)
Je ne vous parlerai pas de cette journée déplorable, fade et sans saveur.
Pour nous, pas de changement ; nous exécutons les ordres de notre commandement et jusqu’en avril 1962 nous avons poursuivi les opérations; si le cessez-le-feu était observé de notre côté, il n’en était pas de même du côté algérien.
Il y a eu la phase de l’OAS ; nous avons connu la nuit bleue, une vingtaine d’explosions : nous étions deux gradés à patrouiller, le personnel logeant en ville; je peux dire qu’après cette fameuse nuit, il y a eu une recrudescence d’enlèvements et de meurtres d’européens
Pour nous, cela a été la période la plus triste de la campagne d’Algérie
Les unités françaises étaient consignées dans leurs cantonnements; nous devions assurer le maintien de l’ordre dans la ville; mission très difficile à effectuer sans armes, comme le prévoyait un article des accords d’Evian. Seuls, je le maintiens, car il n’y avait plus personne au commissariat, les fonctionnaires européens étaient mutés sur Alger, en attendant leur rapatriement.
Un jour, nous sommes appelés par les responsables FLN pour aller constater un accident mortel de la circulation (entre musulmans et militaires) ; j’ai répondu favorablement à la requête des responsables, à condition que nous soyons autorises à porter nos armes ; acceptation des responsables, qui m’ont délivré un laissez-passer permanent, mentionnant : « Laissez-passer à toute heure et en tout lieu les porteurs audit laissez-passer, signé : le chef de zone ». Il était temps que nous arrivions, car les militaires étaient pris à partie par la foule. Nous avons poursuivi nos missions d’escortes ……ect…..
La constitution de la force locale, avec encadrement européen, force intermédiaire qui devait servir d’alternance avec les forces de l’ALN de l’extérieur, était la force du gouvernement provisoire algérien : il n’y avait plus de fellaghas locaux, à part ceux qui se sont découverts la vocation de résistant FLN après le 19 mars.
Le grand défilé a eu lieu au jour prévu, avec encadrement de l’ALN, pour les observateurs des pays étrangers ; déjà mise en place, cette force algérienne représentait une masse d’hommes importante.
A la veille de l’indépendance, cette force déserta avec armes et bagages. Aucun cadre européen n’a subi de sévices. (..? ²*)
Le commissariat fonctionnait à nouveau avec un commissaire local (brigadier de police avant l’indépendance).
Pour nos harkis, qui avaient servi fidèlement la France, ils eurent la possibilité de se faire rapatrier avec les familles ; un seul, sur l’ensemble des harkis de la compagnie, accepta. Je m’en souviens comme si c’était hier ; j’ai rassemblé le personnel et je leur ai expliqué qu’il fallait venir avec nous ; malgré mes supplications et sachant ce qui leur arriverait, ces braves m’ont répondu : « Non, chef, on est Algériens, oui nous avons servi la France; maintenant les accords d’Evian garantissent qu’on ne nous fera rien ; nous sommes assurés par les autorités algériennes que nous ne craignons rien, bien que l’on ait combattu contre le FLN ».
Ils y croyaient, nos chers harkis. Démobilisés, pécule en mains, ils sont venus me dire au revoir ; une grande tristesse se lisait sur leurs visages ; à peine avaient-ils rejoint leur mechta qu’ils furent enlevés et égorgés, ainsi que leurs familles.
Triste bilan, nos politiques de l’époque ne l’avaient pas prévu, il est dommage que nous n’ayons pu éviter ce carnage.
A cette époque, nous étions militairement vainqueur sur le terrain ; il en avait été décidé autrement.
C’est pour cela que je dis non au 19 mars 1962.
N.B. - Je tiens à signaler que j’ai vécu les événements de Mecknès en 1954. En Algérie, le ralliement de Bellounis, lorsque j’étais à Paul-Cazelles (reddition de son adjoint à la brigade de gendarmerie en service sur la route de Djelfa), et les autres événements jusqu’en 1963. J’ai rédigé cet article en connaissance de cause
Henri BATARD. Ancien Officier de police judiciaire
(..? ²*) A Médéa ou sont DCD au moins deux FSE (cadre européen)
(..? ²*) Nous avons la preuve du contraire.Ci-dessous
(Article de presse sur Valdivienne 86 ) Mr…...de la même manière, avait retrouvé la citation d’un soldat mort en Algérie. Un document qui précisé que l’homme en question, était mort les armes a la main après l’arrêt des combats en Algérie, parce qu’il avait refusé de se rendre aux rebelles qui l’avaient encerclé. En clair qu’il avait sacrifié sa vie pour sa patrie.
Pour la famille qui jusqu’alors émettait des doutes sur la condition de la mort, ce fut une formidable révélation.
Les parents de cet homme avaient été tellement bouleversés par la disparition de leur fils qu’ils en étaient mort de chagrin, selon leurs descendants
Extrait du Livret militaire de Rousseau Jean Claude Mort pour la France (Valdivienne 86)
Rousseau Jean Claude libéré de ses obligations légales le 1-5-62
Maintenu sous les drapeaux le 1-5-62
Muté à la 470 UFL à compter 1-4-62 Porté disparu depuis le 2-7-62
Muté CAR 101 23- 8- 62 (?)
Pris en compte CAR 101 a/c le 1-9-62 D.M N°17903/ES CA/CH/ (illisible) en date du 23-8-62 (?)
Affecté CAR 4 Bordeaux a/c du 1-9-62 (?)
Rectificatif à l’OM N° 18903/23 CA CH /p en date du 23- 8-62 a l’affectation à la CAR 101
Affecté CAR/1 a/compter du 26 -9-62 A.M 9105 ( illisible) du 26-9-62 (?)
Déclaré décédé le 2- 7-62 Par jugement rendu le 18-6-63 par le TGI de Poitiers
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Jeune soldat courageux et dynamique de la 470ème compagnie de la force locale stationnée à Reibell (Algérie) Le 2 juillet son unité ayant été encerclée par des éléments rebelles, a fait preuve d'abnégation et d'un mépris total du danger en refusant de se laisser désarmer. A été tué au cours du combat qui s'est engagé
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Acte de naissance Moreau Albert le 20 01 1941 est né a Le Vivier Aigurande 36 Même régiment de support - Même unité de force locale
Note marginale décédé à Reibell Médéa , le 02 07 1962 « Mort pour la France »
Transcriptionn jugement déclaratif de décès n° 20, de Albert Moreau. .., le T.G.I.de la circonscription judiciaire de Châteauroux, séant au Palais de justice de la dite ville, a rendu en audience publique le jugement dont la teneur suit :
Requête ... Le Procureur de la République près le tribunal a l'honneur d'exposer que Moreau Albert, né le 20-01-1941 à Aigurande de Marcel Silvain Joseph et de Pingaud Aline, son épouse, ayant demeuré en dernier lieu à Vivier, Commune d'Aigurande, avant son appel sous les drapeaux, a disparu le 02-07-1962, alors que militaire au 3/6e R.I., devenu 470e unité des forces de l'ordre, il effectuait son service à Reibell (Algérie). Qu'il résulte des rapports en date des 21-09-1962 du Chef de bataillon Millerini et de Lieutenant Feral que le lre classe Moreau a été tué au cours d'un accrochage avec ces éléments de la wilaya 4 venus pour désarmer la section de la 470 UFO.
Attendu qu'il résulte des rapports en date des 21-09-1962 du chef de Bataillon Milleliri et du Lieutenant Féral, que le lre classe Moreau a été tué au cours d'un accrochage avec des éléments de la willaya 4... Attendu que les recherches entreprises en vue de retrouver la tombe du lre classe Moreau Albert sont demeurées veines... Le Tribunal vidant son délibéré, jugeant publiquement en matière ordinaire, en premier ressort... Dit que Moreau Albert, soldat de lre classe du 3/6e R.I.... a disparu en service commandé le 02-07-1962 à Reibell.*² Ordonne la transcription du dit jugement déclaratif de décès sur les registres de l'Etat civil de la commune d'Aigurande (36) dernier domicile du défunt, en marge des registres à la date du décès. Ainsi fait, jugé et prononcé à l'audience ordinaire et Publique du T.G.I. de Châteauroux, tenue le 06-06-1963..
Ceux-ci, qui encadrés les forces locales de l'ordre algérienne de la 434ème UFO depuis le début avril, venaient d'être pris en otages, par des éléments d'une Villaya, accompagnés de civils. J'avais échappé a cette prise d'otages sous les rafales de tirs automatiques, avec mon capitaine et trois de mes camarades, par la fuite en slip, dans un champ de pommes de terre. Ensuite, récupéré au PC du 4ème BCP, a El-Biard, c'était avec une terrible angoisse, traumatisé a vie redoutant le pire, que j'attendais de leurs nouvelles......avec le poste Radio du camarade Marty M. fait prisonnier, seul objet récupéré dans les décombres du cantonnement, après le "passage" de la prise d'otages.
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Ancien chasseur a pied du 4ème BCP des Aurés, j'avais voulu connaître le parcours complet de régiment avant 1962 dans les Aurés?
Depuis l'instalation de ce site, j'ai retrouvé l'histoire pas du tout brillante du régiment en 1956 a El Hanser, voir
J'avais retrouvé le parcours complet du 22ème BCA dans la Kabylie Tous mes remerciements aux auteurs de ces ouvrages
Cliquez ci-dessous
issuu.com/22bca/docs/chasseurs_en_kabylie
ISSUU - CHASSEURS EN KABYLIE 2 by LIEBENGUTH gérard
issuu.com/22bca/docs/chasseurs_en_kabylie
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Un document.....copié sur facebook
<<J'arrive dans ce groupe consacré à la guerre d'Algérie 1954/1962. Je vais peut-être obtenir des contacts intéressants. Depuis 12 années je mène des recherches historiques sur les dernières Bases en Algérie de 1964 à 1971. Recherches menées en liaison avec le Service Historique de la Défense. J'ignore si cela a déjà été évoqué, mais chaque semaine je reçois des messages de camarades ou amis qui obtiennent la carte du combattant en Algérie pour la période de juillet 62 à juillet 64, félicitations à ces anciens après l'aboutissement de cette vieille revendication. De juillet 62 à la fin 64 on dénombre 534 morts pour La France en Algérie. En juillet 64 l'armée Française évacue l'Algérie. Reste la Base de Mers el Kebir ainsi que les Bases du sud Saharien de Colomb Bechar, Hammaguir, Reggane et In Ekker. A la fin juin 67 les Bases du sud seront évacuées. Au du second semestre 67 ce sont les Unités et les Services de la Base Interarmées de Mers el Kebir qui sont rapatriées ou dissoutes. Le 2° REP ira en Corse. Le 1° REC se retrouvera à Orange, le 22° BIMa, le 10° GAMa, etc. Le 31 janvier 1968 la Base navale de Mers el Kebir est remise aux autorités Algériennes. Reste alors en Algérie la Base aérienne de Bou Sfer qui sera évacuée à la fin décembre 1970. Un Détachement y sera maintenu jusqu'en avril 1971. Point particulier avec la Base de B2- Namous qui restera jusqu'en 1978 suite à des accords bilatéraux.>>> Bernard Ballanger - Ancien de la Base aérienne de Bou Sfer 1964/65 - Président de l'Amicale des anciens de la Base aérienne de Bou Sfer - Amicale ouverte aux autres unités de la Base de Mers el Kebir.
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Merci pour la visite de mon site Yvon Priou
Date de dernière mise à jour : 24/10/2022