En mai 1962, le 117e RI laisse la place au 23e Régiment d’Artillerie.
Depuis le cessez-le-feu, le FLN avait établi des camps dans la région. Un commandant du 23e RA avait été reçu dans l’un d’entre eux de façon parfaitement amicale.
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(Mail reçu par notre camarade Renaud) - Il est parti en perm, en France, le 30 juin (à peu près). Deux jours avant, les arabes de sa Force Locale ont envahi le magasin d'armement. Son collègue FSE les a laissés et heureusement pour lui. Ils ont pris toutes les munitions pour les Mat 36 et sont allés arroser un bâtiment de pieds noirs.Il était bien emmerdé pour son départ en perm, mais il y est parvenu.Il a les coodonnées d'un FSE qui était avec lui.
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j' avais 20 ans, 1ére classe du contingent, détaché de la 11éme cie du 3/ 117éme R.I. de Taoudjert- sidi ahmed, à la 462 éme U F O, de mars à juillet 1962.
La compagnie était basée à la casbah d' Alger et était commandée par le même capitaine de la 11éme cie du 117éme R I.
Nous étions 15 FSE avec environs 150 algériens issus de l' armée Française et du FLN.
Ce fut la plus mauvaise période de mes 17 mois passés en A F N MONTAURIER Robert 09/02/2014
Mai, juin 1962 (?) à KOUBA :
Au cours d’une intervention à Alger, une partie de la 7e Cie était parquée dans la cour d'une école du quartier de Kouba ( au sud d'Hussein-Dey) où des tentes dressées l’attendaient.
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Train- train quotidien, patrouille sur patrouille, et bien sûr, toujours prêts à intervenir le plus rapidement que possible
Je revois encore cette rue en pente de kouba qui passait devant l'église. Un endroit important cette église puisque nous devions assurer la protection des fidèles la fréquentant, et il y avait pas mal de cérémonies ! L’ensemble du quartier était aussi sur la liste des protections. Il y avait de quoi faire. C'est dans cette rue que je devais relever mon copain, le sergent P... En patrouille avec son groupe, il est interpellé par un commando O.A.S qui passait en voiture et qui gentiment lui a demandé de lui remettre tout l’armement du groupe. La transaction se fit dans le calme et la trouille (selon les dires du sergent racketté). Le commando O.A.S, enfin pourvu, s’en est allérapidement. Le groupe désarmé revint au campement bienheureux de s’en être tiré à si bon compte.
Date de dernière mise à jour : 11/07/2023
Copie Site du 117°R.I
UFO 462