Journal officiel des armées
Dernières actions de combat du 9éme Régiment infanterie de marine
30 janvier 1962- 21 mars 1962
******************************************************************************
Source Web (les Justes en Algérie ) "Lieutenant Yves DURAND, Chef de la SAS de THIERS près de Palestro en mars 1959, son épouse crée un foyer féminin. Il crée ensuite 2 autres SAS : Maala El Isseri et Ouled Gassam.
De 1962 à 1968, il devient inspecteur du service des français musulmans au sein du Ministère des Rapatriés et reclasse tout son monde dans différents villages construits près d'Antibes, Cannes et Manosque ; également à Onglet (Alpes de Haute Provence) et Sallerans (Hautes Alpes). (Source : Miages et Djebels)
Copie sur Internet
Pourquoi le 9ème RIMA avec les harkis faisaient les dernières opérations contre les le FLN quelques jours après le cessez le Feu
D’autres choisissent de participer à la FO avec toujours l’idée de trouver un moyen de se «racheter » auprès du nouveau pouvoir. Ainsi dans les unités de la FO, la confusion est extrême et la subversion est endémique.
Le 1er mai, les militaires FSNA ont décidé de faire la grève de la faim pour manifester leur mécontentement et réclamer la distribution de l’armement qui était stocké au Corps pour des mesures de sécurité.
Le 19 mai au cours du déplacement de l’unité entre Thiers et Kandouri des cris pro-FLN ont été lancés par des éléments de l’Unité au cours des traversées de village et un drapeau FLN était même agité par un fonctionnaire caporal ; ce drapeau a été récupéré par le capitaine Hostein à l’arrivée à Kandouri.
Des slogans FLN avaient été inscrits sur les murs des cantonnements de Thiers au départ de l’Unité, fait qui s’est reproduit à Bérard au cours des patrouilles.
Le 27 mai, un incident dramatique s’est produit à un barrage installé à 500m à l’est de la localité de Bérard.
Au cours d’un contrôle effectué par une section de l’UFO, deux jeunes gens de la région de Castiglione ont été retenus par des éléments du barrage et depuis n’ont pas reparu. Une enquête ayant été ouverte par la gendarmerie, les deux corps ont été retrouvés enterrés à 200 mètres environ du lieu du barrage […] tout laisse penser que les responsables sont à l’Unité, soit qu’ils soient eux-mêmes passés aux actes, soit qu’ils aient livré les deux jeunes civils à des éléments de l’ALN […].
L’emploi de cette UFO dans les localités où se trouvent des Européens ne peut être envisagé, de nombreuses plaintes étant constamment adressées au capitaine, pour des fouilles de femmes, des incorrections et brimades lors des fouilles des véhicules européens.
Les sous-officiers (FSNA ou FSE) qui procèdent à la fouille de ces véhicules sont accusés de complicités avec l’OAS par leurs hommes s’ils n’agissent pas avec brutalité.»
**********************************************************
Nom : FIGARO Prénoms : Dorothée Simon Conflit : Guerre d'Algérie
Grade, unité : Marsouin - 9e R.I.Ma [Infanterie] - R.I.Ma Régiment d'Infanterie de Marine
:Date de naissance : 06/02/1936 Département ou pays : 971 - Guadeloupe
*****************************************************************************************************************
Voir ; rapports du mois de septembre 1962 du 6ème R.I sur décés à la 470°UFO , pour confirmation,? Sur les deux décés suivant
Villain jean Louis 1938 60 DCD 20 /09/ 1962 Noyon 9ème RIMA TiziOuzou Suite Blessures Hopital - Civil
Delautel François 1942 62 DCD 15/09/1962 1er Bt - 9e R.I.Ma
**************************************************************
12/05/2009
Alix ETIENNE et ses CM1-CM2 en 1962
Témoignage d'un instituteur civil en Algérie. (1960-1962)
Septembre 1960. Avant la rentrée des classes, je «testais» le tableau. Notons l'estrade montée à l'aide de caisses vides du 9e RIMa.
«J'arrivais à «Béni», il n y avait pas de fournitures ni de livres. Je contactais l’Inspecteur d'académie à Tizi-Ouzou qui me donna carte blanche. Alors, nous avions pris le half-track et nous nous sommes rendus à une librairie que nous avions pratiquement dévalisée en cahiers, livres, etc. ... etc. ... La facture a été transmise à la mairie de Camp du Maréchal.»
Anecdotes, par Alix Etienne :
«Comme classe, je faisais les cours élémentaire et moyen. J'arrivais à avoir 35 à 40 élèves et il n'y avait pas de problème de discipline. Ils me respectaient. Le matin, je leur mettais des gouttes dans les yeux (trachome), examinais leurs mains. Les enfants étaient propres parce qu'il y avait de l'eau. En calcul, ils étaient des champions, surtout en calcul mental. En dictée, c'était plus difficile. Le programme était le même qu'en France et je les notais normalement car ils avaient un livret scolaire. Bien entendu, je ne disais pas que leurs ancêtres étaient des Gaulois. Ils avaient une bonne mémoire et apprenaient une récitation en 15 minutes. N'oublions pas que les Kabyles avaient, peut-on dire, des cerveaux neufs curieux et ouverts qui ne demandaient qu'à assimiler. Ils n'étaient pas attirés par les grandes villes.
Ils étaient studieux, leur avenir était en jeu et cela, je le leur ai fait comprendre à l'indépendance. Je donnais peu de punitions. Parfois j'ordonnais de copier cinq fois un mot mal orthographié, mais pour eux ce n'était pas une punition. Quand je leur demandais « qui veut balayer la classe ? », ils étaient tous volontaires parce qu'au bout il y avait ... un morceau de pain, de la viande et autres victuailles. Je voyais les parents quand j'allais au village. Je n'ai eu aucune menace. Mes journées passaient très vite. Le soir, j'étais avec mes copains du 9e RIMa. Les sous-officiers et les autres se retrouvaient dans notre piaule. On s'entendait à merveille. Je corrigeais les cahiers à la clarté d'une lampe à gaz et je préparais les cours du lendemain. On m'avait proposé un poste à Alger, j 'ai refusé. J'étais mieux dans le djebel avec mes élèves et les militaires du RIMa.»
«A «Beni», je donnais des cours, «gratis», aux adultes kabyles (des gens âgés de l'autodéfense) ; je leur apprenais surtout à écrire leur nom ainsi que des mots simples, ils étaient toujours reconnaissants et pleins de sollicitude.»
«Toujours à «Beni», un village sur un piton de Grande Kabylie, quand mon linge était sale, parfois il disparaissait ; le lendemain je le retrouvais sur mon lit propre et repassé. Je n'ai jamais su qui le lavait, certainement des parents kabyles voulant me remercier.»
Par ailleurs, «Quand je descendais de ce piton dans les Ali Bou-Nab par le convoi à Camp du Maréchal pour une journée (ce n'était pas rare le dimanche), et que j'entrais dans un café boire une bière, c'était toujours payé ! Par qui ? Je ne l'ai jamais su !»
«Un jour, une fille de ma classe s'est prise dans les barbelés ; sa jambe était ouverte jusqu'à l'os, pas de toubib bien sûr ! les militaires du poste de Ouarzeddine ont passé un message à Camp du Maréchal. C'est un vétérinaire militaire qui venu par la piste. Il a recousu la plaie sans l'endormir. Je tenais la tête de la gosse et un militaire l'empêchait de gigoter. A mon avis, aucun Européen de son âge n'aurait tenu le coup. Quarante huit heures après, la gosse allait à l'école et courait comme un lapin. La mère nous offert le thé pour nous remercier
**********************************************************************************************************
Jean Claude Tournon dans le Livre "Témoignages FNACA 1954-1962 " 1986 page 689
"En attendant le 1er juillet" "De temps en temps nous apercevons le drapeau de la future République Algérienne, celui que nous avons combattu pendant deux ans et qui flotte à notre nez et a notre barbe. Quelquefois nos véhicules sont contrôlés par une patrouille de l'armée algérienne, mais cela se passe pas trop mal. "
Merci pour la visite de mon site Yvon Priou
Date de dernière mise à jour : 23/12/2019