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Recherches sur la 426 et le 10 BCP

La 426ème UFO et le 10ème BCP a Ménéa

 Rien de + que, - quelqu'un de l'UFL, de cette unité  qui a été retrouvé par un camarade qui a écris un livre..... - Un livre de notre camarade chasseur du 10ème BCP Jacques GOUDROT parlant des sacrifiés d'Oran à celui des appelés de la Force Locale Algérienne, vient de sortir. Editeur Jérome Do Bentzinger

la 426 UFO constituée le 15 Avril 1962 à Menaa  Aurés,  avec le support du 10ème  Bataillon de chasseurs à Pied

Nouveau; 21 Fèvrier 2020   je viens d'apprendre que le SLT Jean Perrennec a été affecte à Ménaa a la force locale du 10 BCP

Donc la 426 ème UFL- UFO a bien été constitué 

En ce qui concerne le 10ème BCP 

 Claude Cornu né à Tours en 1935, à l’âge de 23 ans, il est appelé en Algérie pour son service militaire. Dans ses bagages, il avait emporté boites de peintures, crayons, pinceaux et appareil photo, bien décidé à ne pas faire la guerre, bien décidé à ne pas tuer son prochain. Par chance, il a été affecté dans une compagnie de commandement, la CCAS du 10ème Bataillon de Chasseurs à pied à Inurar (Nouader), dans la vallée des Aith Abdi, dans les Aurès.

Agathe Logeart Le Nouvel Observateur 21.10.2004, p. 25.

Jean-Mary D. était sergent dans les Aurès. Fin mars 1962, lui et ses camarades ont été évacués. Pas les supplétifs algériens, abandonnés à une mort certaine
    La petite école, à quelques centaines de mètres du village, a été fortifiée. Sur le toit, on a dressé des créneaux et aménagé une petite chambre. C’est la chambre du sergent Jean-Mary D. De là la vue est belle, sur l’oued aride où s’accrochent quelques oliviers et lauriers roses. Plus loin, les collines des Aurès, d’où parviennent parfois des bruits de tirs. Les rebelles sont à portée de fusil. Si proches. Si inquiétants. Après dix-huit mois de service militaire passés en France, Jean-Mary espérait jusqu’à la veille de son départ échapper à l’Algérie. Qu’irait-il faire là-bas, lui, le tout jeune fonctionnaire des impôts de Jarnac, plutôt de gauche? Pour lui, l’Algérie, c’est un pays peuplé d’Arabes, avec quelques colons blancs. Un pays qui comme tous les autres devrait un jour avoir son indépendance, voilà tout.
Mais depuis qu’il a rejoint le 10e bataillon de chasseurs à pied dans ce trou paumé des Aurès, il se dit qu’il a peut-être de la chance: il est vaguemestre. C’est-à-dire chargé de distribuer le courrier. Pas de participer aux opérations de ratissage dans le maquis. Là, au cantonnement, il découvre les harkis qui se battent aux côtés des Français. «Le premier jour, en allant chercher mon arme, j’entends tirer dans la pièce où ils logeaient. Une porte s’ouvre à toute volée. Un Arabe en marcel blanc taché de sang s’écroule devant moi. Mort.» Les copains le mettent vite au parfum. «C’est tous les jours comme ça: un règlement de comptes entre harkis. Sûrement un rallié du FLN qui a fait un sale coup dans un village et qui tombe justement sur un type qui le reconnaît.» Ils sont vingt-cinq, encadrés par un FSNA (un sergent français de souche nord-africaine). Quelques vieux qui ont fait 39-45 et
portent ostensiblement leurs décorations, des jeunes attirés par la solde, d’autres dont la famille a été massacrée parce qu’elle refusait de se rallier au FLN. «Officiellement, ils sont pour la France.»
Etranges compagnons qui vivent entre eux et ne parlent pas un mot de français. Ils sont utiles – très utiles – au cours des opérations de ratissage. Sans doute aussi assistent-ils parfois à ces étranges séances qui se déroulent à l’abri des regards, sous une tente, dans la cour, d’où s’échappent quelquefois des hurlements qui vrillent le cœur. «C’était là qu’on torturait», dit sobrement Jean-Mary, qui n’a jamais, affirme-t-il, participé aux «interrogatoires» des fellagas. La vie n’est pas trop dure pour le sergent Jean-Mary. Tout juste essuie-t-il quelques tirs en allant, en convoi, chercher le courrier à quelques dizaines de kilomètres du poste.
La guerre n’en finit pas de finir, quand, un jour de la fin mars 1962, le commandant du bataillon annonce à ses hommes qu’ils vont être démobilisés. Il faut lever le camp. «Pour moi, c’était évident: on partait tous ensemble, avec nos harkis.» Mais un officier convoque les sous-officiers et leur donne l’ordre de récupérer les culasses des harkis qui, sinon, «pourraient déserter».

Bientôt arrivent une dizaine de camions. «Les gradés ont envoyé les harkis toucher leur solde. Pendant ce temps, on nous a fait monter dans les camions. Des vieux GMC qui avaient fait l’Indochine et qui ne roulaient pas bien vite. Quand les harkis ont compris qu’on les laissait, ils se sont mis à courir derrière les camions. Certains ont réussi à s’accrocher aux hayons. Nous, on a voulu les hisser pour les emmener avec nous.» L’ordre d’un gradé tombe, sec comme une rafale de mitraillette: «Faites lâcher! On a ordre de ne pas les emmener!» A coups de crosse sur les mains qui s’agrippent, on «fait lâcher».

Voir plus loin le désarmement de l'autre Harka par un ancien Harki 

«Sur la route, vêtus de treillis neuf, plusieurs centaines de soldats de l’ALN venus de l’armée des frontières nous présentaient les armes. Ils allaient reprendre notre poste. Entre eux et nous, il y avait les harkis. Pour nous, c’était clair: ils allaient se faire massacrer. Il n’y avait pas d’autre issue. C’était dégueulasse. Ils ont disparu de notre vue. Et puis il y a eu le silence, et  comme un vide dans ma tête.»
Le 12 mai 1962, Pierre Messmer, ministre des Armées, ordonnera que tout «ancien supplétif» arrivé en métropole sans autorisation soit «refoulé» vers l’Algérie.
Près de cinquante ans plus tard, quand le sergent Jean-Mary a appris que huit anciens harkis avaient décidé de porter plainte contre X pour crime contre l’humanité, le souvenir enfoui a resurgi. «Je n’avais rien fait. Rien pu faire.
Là, au moins, pour la mémoire, je pouvais faire quelque chose.» Alors, de son écriture ronde, en phrases toutes simples, il a rédigé son témoignage et l’a transmis à la justice, comme on lance une bouteille à la mer.   A. L

Nous n'avons rien d'autres de fait  précis concernant le 10ème BCP et cette unité 426 de la force locale

 

- simplement des commmentaires et des fortes présomptions.Celles-ci sont simplement évoqués par un  musulman  sur place a cette époque ????

 -  Et aussi a la lecture d'un livre de Jean Pierre Gaidraud,  (Amours Violences et Algéries )  page 179  - ou tout n'est pas clair concernant la trancription du témoignage. Les dates et les lieux pour cette force locale 426 ne corespond en rien   ( voir en rouge)

Roger W  incorporé le 2 novembre 1961 au 18 éme BCP à Tours pour accomplir ses quatre mois de classe, il débarque a Philippeville le 20 mars 1962.

Il est resté a Arris jusqu’à fin juin 1962 date a laquelle des éléments du 10 BCP  sont regroupes dans les environs de Batna pour servir d'encadrement a la future armé Algérienne 

 - A la future armée Algérienne et ça se passer bien ??

Pas du tout et l'expérience  tourna court 

Pendant deux jours les drapeaux français et algérien vont cohabiter, mais quelques jours plus tard, partis pour aller fêter l'indépendance les éléments de ce qu'on appelait la force locale ne reviendront jamais.  

  - Ou est donc aller Roger 

L'armée ne savait pas quoi faire de ces hommes on les envoya a Maison Carrée pendant un mois,Roger n'a strictement rien eu a faire ; le temps semblait long..!!!

 <<< Maison Carrée mais le 10 BCP était a Oran - note de l'auteur du site>>

Avril 1962 menaa

<<<de former ensemble une nouvelle armée qui portera le nom de forces locales>>>

la 426 UFO constituée le 15 Avril 1962 à Menéa  Aurés,  avec le support du 10ème  Bataillon de chasseurs à Pied

Nouveau 21 Fèvrier 2020   je viens d'apprendre que le SLT Jean Perrennec a été affecte à Ménaa a la force locale du 10 BCP

<<Nous étions environ,soixante dix harkis ce jour-là, le Lieutenant Parent en personne en compagnie du chef principal de la SAS de Ménaa >>>

Menea

10 bcp 4

10 bcp 3

<<<<Cette nouvelle armée force locale sera dirigée en totale coopération avec les responsables du FLN>>>

Menaa

Menaa 2

<<<regroupant les deux SAS  de Bouzina et de Ménaa >>>>

 

10 bcp menaa

 

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Merci de me dire par un petit mot en fin de page, ce que vous avez  appris sur votre régiment et de cette force locale de l'ordre Algérienne constituée vers le début avril 1962, que vous ne saviez pas.

Merci aussi, de me dire  si vous savez autre chose,  sur cette période transitoire de Mars 1962 à l'indépendance de l'Algérie 

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Nous aimerions savoir, pour notre devoir de mémoire, si les informations que nous avons obtenus en 2013 sur notre camarade de la Vienne,(voir ci-dessous)  se serais pas passé ailleurs aussi  dans d'autres unitées, dont nous n'avons aucune information précise a ce jour pour cette période?"

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Copie de documents officiels )

Rousseau Jean Claude (86)  libéré de ses obligations légales le 1-5-62  Maintenu sous les drapeaux le 1-5-62

Muté à  la 470 UFL à compter 1-4-62     Porté disparu   depuis le  2-7-62

Muté  CAR     101          23- 8- 62

Pris en compte   CAR  101 a/c   le 1-9-62   D.M  N°17903/ES CA/CH/ (illisible) en  date du 23-8-62

Affecté   CAR  4 Bordeaux  a/c du  1-9-62                                                       

Rectificatif à l’OM N° 18903/23 CA CH /p en date du 23- 8-62 a l’affectation à la CAR 101

Affecté  CAR/1   a/compter  du 26 -9-62   A.M 9105  ( illisible)  du 26-9-62

Déclaré décédé le 2- 7-62   Par jugement rendu le  18-6-63 par le TGI de Poitiers

 Jeune soldat courageux et dynamique de la 470ème compagnie de la force locale stationnée à Reibell  (Algérie)  Le 2 juillet son unité ayant été encerclée par des éléments rebelles, a fait preuve d'abnégation et d'un mépris total du danger en refusant de se laisser désarmer. A éte tué aucours du combat qui s'est engagé 

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Yvon priou pour site

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Recherches des témoignages sur 10ème BCP

1961-1963  : lieutenant-colonel Genesteix - Algérie qui a fini sa vie à Poitiers 

Lieutenant Parent   SAS 

Un livre de notre camarade chasseur du 10ème BCP Jacques GOUDROT parlant des sacrifiés d'Oran à celui des appelés de la Force Locale Algérienne, vient de sortir. Editeur Jérome Do Bentzinger ( petit résumé)

La Force Locale constitue le chapître VIII du bouquin et fait une cinquantaine de pages. Il contient principalement des témoignages que nous connaissons déjà . Par ex. l'article écrit dans le n° 379 d'HISTORIA magasine en 1973 du camarade de la 422 UFL.. Au verso de la couverture il écrit:" La signature le 18 mars 1962 des Accords d'Evian va mettre le feu aux poudres. OAS, forces de l'ordre, FLN vont s'affronter dans une lutte sans merci jusqu'à l'indépendance. Pour un million de nos compatriotes ce sera l'exil, le désespoir au coeur, et pour tout bagage ce qu'ils pouvaient porter avec eux. Pour les harkis, le temps des tortures et des exécutions. Pour les 3800 jeunes appelés, désignés d'office dans la force locale algérienne, le temps de l'angoisse, de la peur, des humiliations, de l'abandon, se terminant parfois tragiquement dans l'indifférence générale

". Ailleurs il écrit: " Ces désignés d'office allaient connaître une épreuve dont bon nombre en sortirons traumatisés à vie ". Puis :" Les derniers jours de Juin des chefs de corps se désintéressèrent totalement du sort des appelés affectés dans les UFL et ne prirent aucune mesure pour les rapatrier vers des unités de l'armée française. Certains furent séquestrés par des foules en délire, molestés par des " résistants " de la dernière heure. Certains dont le nombre est impossible à évaluer, furent enlevés et disparurent à jamais. etc.

Je mets  un lien pour les anciens du 10ème BCP a  Nouader   Jean Pierre,  Camille,  et Guy qui se reconnaitra,  mes camarades de la Classe 61 1/A de Tours. http://alas.blog.kazeo.com/index.php?idblogp=935518

Car je n'ai rien retrouvé concernant la 426 UFO constituée le 15 Avril 1962 à Menéa  Aurés,  avec le support du 10ème  Bataillon de chasseurs à Pied

 Sauf  -  Nouveau  21 Fèvrier 2020 -   je viens d'apprendre que le SLT Jean Perrennec a été affecte à Ménaa a la force locale du 10 BCP

Cette UFO,  426 devait avoir comme support ensuite,  le 4ème BCP, le 10ème BCP ayant rejoint Oran comme indiqué dans des documents

Pour écouter la fin période de transition  (force locale à Alger cliquez sur:

Video Inter actualités de 19H15 du 2 juillet 1962 notice archives ...

www.ina.fr/video/PHD94018595   

Et cliquez sur    -  ''Nos cent jours en force locale" 

Une photo capturé sur le site de Michel Bousignière

10eme bcp

Nemours (Djemmaa Ghazaouet)

Monument aux Morts, pas d'infos ?

Le « Tombeau des Braves », à deux kilomètres de Nemours (alors Djemmaa Ghazaouet) où étaient inhumés les restes des survivants de la colone MONTAGNAC, à l’emplacement où les derniers furent massacrés. Enlevé par les soins du Génie avec l’aide du 10ème B.C.P., embarqué le 23 août 1963 sur le « Dives », le Tombeau des Braves fut remis au Service Historique de l’Armée au château de Vincennes, le 23 octobre 1963. Le « Tombeau des Braves » a été transporté au printemps de 1964, avec l’aide du Commissariat aux Monuments des Guerres et de la Résistance (Amiral GALLARET), dans la cassemate transformée en chapelle, par les soins de la Fédération Nationale des Anciens Chasseurs à Vincennes

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Claude Cornu, l'homme qui a immortalisé Inurer et ses habitants ...

www.inumiden.com › Portraits

2 déc. 2015 - Claude Cornu né à Tours en 1935, à l'âge de 23 ans, il est appelé en Algérie pour son service militaire. Dans ses bagages, il avait emporté 

A la fin de son article  et de ses belles photos,  on peut lire <<Bien que prêt, un  livre n’a pas encore vu le jour, faute de maisons d’édition pour réaliser ce projet. L’appel est donc lancé aux éditeurs algériens/français qui souhaitent donner une nouvelle vie à une partie de notre patrimoine>>........... Et le …10 BCP

Bien que prêt, ce livre n’a pas encore vu le jour, faute de maisons d’édition pour réaliser ce projet. L’appel est donc lancé aux éditeurs algériens/français qui souhaitent donner une nouvelle vie à une partie de notre patrimoine.

Copyright (C) www.facebook.com/Inumiden . Read more at : http://www.inumiden.com/claude-cornu-lhomme-a-immortalise-inurer-habitants/ .
Bien que prêt, ce livre n’a pas encore vu le jour, faute de maisons d’édition pour réaliser ce projet. L’appel est donc lancé aux éditeurs algériens/français qui souhaitent donner une nouvelle vie à une partie de notre patrimoine.

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421 a la 444 ufo

14 juillet 1962

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Date de dernière mise à jour : 25/01/2022

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