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La 474ème UFO et la 475ème UFO avec le 22ème RI

La 474ème et la 475 UFO avec le 22ème R.I

 Journal Officiel des Armées N°50 du 15 décembre 1975  -Dernière action de Combat du 22ème  Régiment d’Infanterie 

Du   10 juin 1960  au 24 février 1962 pour le II/22° RI (2ème Bataillon)

Le III/ 22°R.I  a combattu du 2 Mars au 31 Mars 1962 (3° Bataillon)

Bonjour,  Sergent appelé du contingent 60 2/A, je recherche les militaires du 2ème ou 3ème b. 22° R.I, stationnés dans un collège du Climat de France ou au Lycée Bugeaud dans le centre de la ville d'ALGER qui m'accompagnaient au moment de l'explosion dans l'Hôtel de Ville le soir du 15 juin 1962.  Nous nous trouvions dans cet édifice qui a été ravagé pour effectuer la relève des patrouilles de protection nocturne. Vous en remerciant par avance.  

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copie  du Web ' Les justes militaires français en Algérie 

Les justes l allemand

Général CASENAVE cdt la 9ème D.I en 1960 (Orléansville) à fait tout ce qu'il a pu pour évacuer ses commandos de chasse en liaison avec le Colonel Lallemand, par bateau à partir de TENES. (Livre Harkis, soldats abandonnés)

«J'ai suivant les ordres que je recevais, multiplié les efforts pour engager les éléments musulmans à nos côtés et leur donner les garanties touchant la protection que leur assurerait, en toute hypothèse, La France. Le 3 juillet, tout ce que j'avais ainsi dit s'est trouvé définitivement bafoué ou renié. Il m'en reste une blessure qui m'a enlevé le repos.» Général Casenave.

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Copie site de Michel du 22° R.I

MES CENT JOURS DANS LA FORCE LOCALE.

Ce texte écrit par l'historien Jacques MACE, est extrait de la revue "Guerre d'ALGERIE Magazine N° 6" . J'ai trouvé intéressant de le publier, deux Bataillon du 22ème R.I. ayant participé à cette force locale de l'ordre. Le 3ème à KHALLOUL sous la dénomination 475ème UFO. Le 3ème à CHASSERIAU sous la dénomination 476ème UFO.

 

Le 22ème Régiment d'infanterie basé à TENES à fourni deux unités à la Force Locale de l'Ordre.

    Le 2ème Bataillon à KHALLOUL sous la dénomination 474ème UFO.

     Le 3ème Bataillon à CHASSERIAU sous la dénomination 475 ème UFO. 

Je serai heureux d'être contacté (à l'aide des fiches contacts du blog) par des anciens de ces unités pour qu'ils me fassent part de leurs souvenirs .

      Michel.

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Les divers éléments de la division disparaissent peu à peu. Le 22ème RI est dissous en mai 1962 à MILIANA, ainsi que le 131ème RI. Leurs bataillons sont dispersés en métropole pour y être dissous ou en ALGERIE où ils deviennent des bataillons autonomes

En ce qui concerne le 3ème Bataillon du 22°R I Dissous au 15 avril 1962 et ayant constitué la 475°UFO, jai retrouvé (témoignage  sur Info de Rosso)

  LE SERVICE D'ACTION PSYCHOLOGIQUE AU 3/22 R.I. A FROMENTIN
FROMENTIN (Algérois) petit localité de 400 habitants environ était situé sur les plateaux à 30 kilomètres de TENES et autant d'ORLEANSVILLE. Dans ce village, il y avait une vingtaine de familles de souche européenne, la majeure partie était des agriculteurs.
Nous soldats, nous étions éparpillés par service dans les villages soit dans des baraques en bois, soit dans des caves ou des garages. Il va de soi qu'une organisation de défense était en place, avec miradors qui tenaient à peine debout, projecteurs qui fonctionnaient une nuit sur trois faute de courant, barbelés, sacs de sable et autres. Cela me donnait un aperçu de tous les gars qui étaient passés par là avant moi. Bref après un stage de commando à la ferme PEGGY, en trois semaines, et quelques remplacements comme chauffeur de scout-car en ouverture de piste et protection, je me retrouvai chauffeur à l'action psychologique.
Notre service était composé d'un sous lieutenant, un caporal et moi-même. Nous avions une jeep, et un 4x4 Renault muni de haut-parleurs, d'un petit groupe électrogène et d'un magnétophone. Notre mission était, entre autre, d'établir un contact aussi bon que possible avec les populations arabes des villages de regroupement.
Les équipes médico-sociales de trois ou quatre personnes, composées en majeure partie de musulmanes, allaient dans les mechtas voir les familles, connaître leurs problèmes, voir leur façon de vivre. L'aide que qu'on leur apportait était très limitée : quelques boites de lait concentré, quelques habits pour enfants, qu'il n'était pas rare de voir au marché quelques jours après. Seul le chef de village avait pouvoir de distribuer les farines ou céréales qui étaient données à chaque village. Il faut dire que ce n'était pas de grosses quantités non plus. La
distribution de tracts faisait partie aussi de mes occupations, amener les messages du P.C au chef de village, la garde une nuit sur deux, etc. Au premier abord, cette partie de mon emploi du temps paraissait tranquille, mais en fait j'étais souvent seul ; il aurait suffi d'un fanatique caché à la sortie d'un virage…
Ces villages n'étaient guère loin du PC, quatre à cinq km pour une population qui variait entre cent et trois cents habitants, composée en majeure partie de femmes et d'enfants. D'autres plus lointain nécessitait une escorte. Les anciens qui étaient là depuis deux ans me disaient : « Tu vas là-bas, c'est un repaire de fellouzes, méfie toi! ». Quelques noms de villages : DAR EL MEDA, BENI-MERCLIF, YACHIR, SIDI-ZIANE, BORDJ BAACH, EL AYACHICHA.
Une autre partie de mon emploi du temps était plus casse cou. Mon sous-lieutenant me disait : « Dans une heure vous partez avec le convoi de…. Jusqu'à tel endroit ». Je ne savais pas exactement en quoi consistaient ces déplacements. En fait, je me souviendrai particulièrement de celui-là car c'était le premier. Nous étions partis de CAVAIGNAC, entre FROMENTIN et TENES, à la nuit tombée, escortés d'un half-track, son équipage, et une section d'hommes connaissant parfaitement le terrain. Inutile de dire que cette nuit là était une des plus noires que j'ai connues là-bas. Elle avait été choisie, je suppose. Aussi j'ai roulé avec mon Renault jusqu'à une heure du matin. Je ne pensais jamais arriver. Au départ, il y avait quelques lignes droites, je me repérais au half-track qui était devant moi avec une sorte de loupiote. Il faut que je précise tout de même que nous roulions sans phares en plein djebel vers les hauts plateaux pour faire une diffusion de démoralisation et de ralliement. Arrivés en zone plutôt dangereuse (32 morts de notre côté dans le secteur quelque temps auparavant en deux embuscades) seuls les hommes de l'escorte me guidaient de chaque côté du véhicule. Je roulais lentement sur une piste qui ressemblait de plus en plus à un chemin muletier. Tout à coup l'un d'eux cria :"Arrête". Après un silence momentané il dit : « Recule, stop! Braque à gauche, avance! » J'avais compris : un ravin sans doute, mais je ne disais rien, je leur faisais confiance, et plus on avançait, plus la piste était difficile. Enfin ce fut l'arrêt. La mise en marche du dispositif pour la diffusion fut faite par un adjudant qui était déjà là avec d'autres hommes.
Cet appel en arabe n'en finissait jamais et résonnait dans la montagne. Je n'étais pas très rassuré car je savais qu'une importante bande de fellaghas était dans les parages, et qu'il fallait faire demi-tour après la séance.
Lorsqu'une quinzaine de jours après je repassai sur cette piste, je me dis : « C'est impossible, avec tous ces ravins, j'ai encore eu de la chance d'avoir fait un aussi bon parcours ». C'est un peu de cette façon que j'ai rayonné dans les secteurs de CAVAIGNAC, MONTENOTTE, BORDJ BAACH, HANOTEAU, CHASSERIAU, mais aussi en protection, RABELAIS, PAUL ROBERT, ORLEANSVILLE, TENES, OUED FODDA.
Par ailleurs, un jour, d'ALGER, nous est venu un groupe de trois camions, une compagnie de diffusion, avec un adjudant chef parlant couramment l'arabe. Celui-ci nous dit : « Nous allons faire du cinéma en plein jour et en pleine campagne, vous allez voir ». Tous les jours, nous allions de village en village passer des films, de l'endoctrinement. Il faisait de longs commentaires sur les méfaits des fellaghas tuant et incendiant sur leur passage, que leur cause était perdue ; par contre la France construisait des écoles, des logements, etc…..

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 Autre extrait site du 22ème R.I 

"Le Colonel LALLEMAND a commandé le 22ème RI de 1958 à 1962  en Juin 1962, il pris sous sa responsabilité et sur ses deniers de faire embarquer les Harkis de la région de Ténès vers la Métropole en particulier la Famille MERAOUI

Commentaire  Dans la Vienne 86, au mois de Mai 1962, on peut lire dans la presse régional "plus de cent harkis et leurs familles ont été acheminés a Loudun "ferme de Saint Cassien "  grace au colonel Lallemand  et a Chauvigny grace au Général Demotte Robert (a "la Brelaissière")

La famille meraoui

La famille meraou

Les justes l allemand

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Journal la Nouvelle République du Lundi 12 Mars 2018  Page N°  19  de Loudun 

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Copie prit sur le Net (sauf erreur de copie

23/12/2012

« Evènements d’Algérie » (1954-1962), tribulations d’un berger-chouf du FLN/ALN : témoignage exclusif. 1er partie.

 Comment des  bergers à peine sortis de l’enfance, analphabètes et illettrés, ne connaissant de la géographie que leur vallée et de l’histoire et de l’anthropologie humaine que  leur tribu… peuvent-ils  déjouer les plans militaires les plus élaborés par des officiers des services de renseignements coloniaux appartenant à l’un des plus puissant empires de l’époque, formés dans les plus grandes écoles militaires de France et de l’Occident, disposant de moyens humains et matériels quasiment illimités, fait leurs preuves au quatre coins du monde ? 

Je  précise que son champ d’expérience se limite à ses parcours, à la vallée de Kellal,  à l’un des secteurs de la zone IV de la wilaya IV, arrière pays de Gouraya, département d’Orléanville à l’époque, actuellement de Tipaza. Il a eu en face de lui le 22ème RI (régiment d’infanterie) et son 2ème bureau dirigé par le lieutenant Jean Lacoste qui avait mis sur pied un redoutable et impitoyable commando composé d’anciens maquisards ralliés aux forces coloniales. Parmi les plus cruels de ces derniers plusieurs de mes anciens  pensionnaires retournés.

Donc, en face de moi une armée moderne, professionnelle, surarmée, dotée de moyens de transport : terrestres, aériens et maritimes, surentraînée, copieusement nourrie, chaudement vêtue de pied-en-cape, encadrée par des officiers de haut rangs et expérimentés. Existe-t-il une arme efficace qu’un berger puisse opposer efficacement à une telle armada ?

Dès l’âge d’aller à l’école, vers 6 ans, les enfants de ma région, des monts Dahra et de ma génération  recevaient une chèvre ou une brebis qu’ils devaient engraisser et faire prospérer, accompagnent leur grande sœur ou grand  frère sur de longs et larges parcours escarpés et peu généreux en herbe  pour nourrir le troupeau : une trentaine de têtes : chèvres, moutons, un âne, une vache et son veau.  

Ma modeste  auto-éducation générale se limite à l’observation de la nature, à l’écoute de la faune. Et, elle parle  pour qui sait les écouter. D’abord je remarque que les oiseaux ont  des territoires qu’ils défendent  à coups de cris, de becs et de griffes même contre leurs congénères de la même espèce. Qu’ils expriment à l’aide de  gazouillements en trois tonalité distinctes pour exprimer leur  allégresse, détresse et leur craint.  Les deux premiers se traduisent par un « R.A.S » (rien signaler) en jargon militaire.  Ce sont leurs gazouillements de crainte, qui signalent une présence non-identifiée, qui sont  exploitable par un berger chouf à des fins militaires.   

Par ailleurs, les chèvres sont des animaux craintifs. Elles ont une ouï fine,  le regard perçant et l’odorat développé. Elles sont constamment en alerte. Quand elles dressent leurs pattes avant et refusent d’avancer,  tendent leur oreille vers un bosquet donné, il y a anguille sous roche. Je devais identifier l’objet de leur crainte.  

Aussi un berger-chouf doit-il  savoir qu’il existe des animaux diurnes (qui vivent le jour) et nocturnes (qui vivent la nuit). La faune a une vie sociale bien établie. Elle n’en déroge qu’en cas d’une impérieuse nécessité.  

 Le 2ème bureau du 22ème R.I (régiment d’infanterie) avait infiltré, instrumentalisé et manipulé certains nationalistes algériens. Pour faire passer leurs messages au patron du 2ème bureau, la présence d’une ou deux personnes à mettre hors d’état de nuire, par exemple, les félons utilises des relais, dans le cas d’espèce, un enfant de mon âge (12 ans en 1958), qui informe un indicateur majeur, nommé Boutriti (le retraité de l’armée) qui enfourche son vélo et court au Bois Sacré pour rapporter la nouvelle  au lieutenant Lacoste.

Deux cas de figure, soit que la ou les cibles sont immédiatement traitables, soit qu’elles s’apprêtent à traverser la vallée de Kellal le jour suivant. Nous rappelons que les nationalistes algériens voyages à la tombée de la nuit. Dans ce 2ème cas de figure, pour intercepter ses adversaires, le même Lacoste place son commando composé d’anciens ralliés quelque part dans l’un des bosquets qui bordent la piste à emprunter par les cibles.

Par ailleurs, la base militaire du Bois Sacré se trouve traversée par le milieu par la route nationale numéro 11. Tantôt à vélo tantôt à pieds, je pouvais la traverser par des allers et retours,  oued Kellal-Gouraya, plusieurs fois par jour. J’avais mémorisé : le nombre de véhicules, les activités des soldats quand ils ne sont pas en opération. Je devais quotidiennement savoir où se trouvait le commando d’anciens  maquisards ralliés. Il devait être soit à sa base, ce qui signifie prêt à partir en opération soit en quartier-libre, au café du caïd Labtahi entrain de jouer aux cartes.  Les soldats européens,  quand ils ont quartier-libre, ils devaient se trouvaient au bar Pommy entrain de siroter de la bière, jouer au flipper et au baby-foot.   

Comment conjuguer toutes ces données pour en faire une imparable arme de guerre ? Nous verront cela bientôt dans la 2ème partie.  

Guerre d’Algérie (1954-1962) : le calvaire d’un soldat du contingent fait prisonnier par l’ALN à Bouyemen Lalla-Ouda

Le 28 février 1957, un groupe de combattants nationalistes algériens, dirigé par Mohamed Hanoufi, alias si Abdelhaq, accroche violemment un convoi de l’armée coloniale à Bouyemen-Lalla-Ouda, dans l’arrière pays de Dupleix (Damous.) les forces adverses y laisseront au moins 21 soldats tués², un sera fait prisonnier, quatre véhicule militaires ont détruits et un hélicoptère abattu. Armes et paquetages des victimes seront récupérés par les combattants de l’ALN.                         Si Abdelhaq, qui se voulait un exemple pour ses compagnons, qui se plaçait toujours en tête de ses djounouds, fera partie du nombre des victimes tombées du côté ALN. A notre modeste connaissance, le nom de Mohamed Hanoufi alias Si Abdelhaq, un authentique héros de la révolution algérienne, ne figure sur aucun document ou livre estampillé historique, consacré aux « Evènements » d’Algérie. 

Et pour cause ? Avec des moyens humains et matériel dérisoires, pendant au moins une année, il ridiculisera l’état major de l’une des plus puissantes armées du monde, forcera l’admiration de ses compagnons et de son peuple. On peut dire qu’il a placé la barre de l’héroïsme et de la morale du combat anticolonial si haut qu’elle ne sera sans doute jamais effleurée par aucun des béni Hilal, des félons et dévastateurs qui ont confisqué l’indépendance de l’Algérie, ruiné son image, tari ses ressources, outragé son peuple, faussé son histoire. incliner devant le vice. Ouest et vice versa ou affectés en zone IV de la wilaya IV, dans la vallée de Kellal, arrière pays de Gouraya.

Je tiens à préciser que je n’ai vu le jeune soldat fait prisonnier à Bouyemen qu’une seule fois, de nuit, vers le 3 mars 1957. Cependant, grâce à un réseau de témoins oculaires, concordants, j’ai pu suivre son chemin de croix jusque à son terme tragique. Il y a longtemps que j’ai voulu écrire l’histoire de ce jeune soldat français du contingent. Cependant, plus d’un demi siècle après les faits, mes multiples tentatives de l’écrire ont échouées à cause d’une intense émotion qui me glace le sang dans les veines, me crispe les muscles et me paralyse le cerveau à chaque que je me mets devant mon clavier. Aussi, suis-je conscient que bien que fort tardif, mon témoignage peut être ressenti par certaines personnes comme une lame acérée remuée dans des plaies en voie de cicatrisation ou raviver chez elles de douloureux souvenirs en voie d’apaisement. Je m’en excuse et les rassure que moi-même, la souffrance du jeune soldat fait prisonnier à Bouyemen me donne encore des sueurs glacées, me fait passer des nuits agitées, sans sommeil, comme s’il était de ma famille, comme s’il était : mon frère, ma mère ou mon père, tous les trois victimes des violences coloniales. Aussi, suis-je conscient qu’écrire sous la tyrannie de l’émotion n’est pas aisé. Mes propos peuvent être maladroits, mal compris au point de choquer des âmes sensibles, notamment des personnes qui peuvent reconnaître la victime dans mes propos. Ma présente démarche ne tend ni à occulter, ni amoindrir, ni à trouver des circonstances atténuantes aux crimes de guerre et aux crimes contre l’humanité perpétrés par l’armée française durant la guerre d’Algérie (1954-1962.) Cependant, ces crimes indignes d’une nation comme la France ne doivent nullement légitimer ceux de certains seigneurs de la guerre du FLN/ALN. Suite à leur retour de l’accrochage de Bouyemen-Lalla-Ouda, en attendant que le couscous de ma mère soit prêt et servi dans une aile de notre maison, les combattants nationalistes algériens exhibaient leurs trophées de guerre : armes, vêtements, pataugas, ceinturons, ensanglantés. Et, un jeune soldat du contingent fait prisonnier, qui est légèrement vêtu, transi de froid et de peur, qui n’avait pas mangé depuis au moins 24 heures, qui suppliait dans un arabe des plus approximatif : « Ya Khaouti ma téqlounich » (mes frères ne me tuez pas. » Une fois le couscous fut servi, le jeune captif refuse de s’alimenter. Je courre vers ma mère pour l’informer de sa présence et de son refus de 'alimenter. Elle accoure vers ses nids de poule, attrape quatre œufs frais, les met à bouillir. Une fois cuits, elle me les confie accompagnés d’une pincée de sel, me charge de les lui offrir. Aussi m’a-elle chargé d’exhorter le chef des moudjahidine de ne pas rendre : « Sa mère malheureuse. »

Quand je lui avais offert son cadeau, le jeune soldat éclatait littéralement en sanglots et le refuse. Le successeur de Si Abdelhaq, une brute, un certain Sihka, le lui arrache des mains : « C’est pour mes djounouds », lui dit-il sèchement. Etant sous notre toit, en présence de mon père, alors « président du comité populaire du FLN», de mon frère Mohamed, engagé dans les rangs du même FLN, la brute, Sihka, tente de se rattraper en me disant : « Vas dire à ta mère qu’aucun mal ne sera à notre prisonnier. la mère du prisonnier ne sera pas malheureuse.  La quasi-totalité des populations alliées du FLN/ALN qui ont vu le prisonnier ont d’abord demandé à son geôlier de lui épargner des souffrances inutiles. Les nationalistes algériens n’avaient pas les moyens de garder des prisonniers. Le soldat de Bouyemen a visité plusieurs douars alliés du FLN/ALN. Le libérer serait de prendre le risque de faire s’abattre une féroce répression sur ces populations. Par conséquent, son sort était scellé. Cependant, le livrer à une minorité de revanchards, qui avaient jusqu’à là gardé leur distance vis-à-vis des nationalistes algériens, était indigne d’une révolution populaire comme la révolution algérienne. Ce gosse était cruellement traité. Un jeune combattant nationaliste désapprouve les méthodes de son chef. Il propose de le tuer sans le tourmenter ni l’humilier. Dans un monde de brutes, la pitié, l’un des principaux attributs de l’espèce humaine, est toujours synonyme sinon de lâcheté du moins de faiblesse. La brute Sihka désarme son contradicteur, lui brise le genou à l’aide de la crosse de son fusil pour pas s’enfuit, le dote de deux branche en guise de béquille. Une fois arrivés à Hayouna, arrière pays d’Oued Messelmouhn, le même Sihka présente aux populations le jeune soldat fait prisonnier à Bouyemen comme étant un tortionnaire et tueur de Si Abdelhak, de leur héros et le jeune algérien au genou brisé comme étant un harki, son complice. Le soldat français aura les mains et pieds liés derrière le dos, couché face contre terre, il sera lapidé jusqu’à ce mort s’en suit par des revanchards excités par Sihka. Quant à son infortuné compagnon, qui a commis le crime d’avoir eu pitié d’un prisonnier, qui a exprimer son souhait de mettre fin à ses tourments par une mort propre, il sera mis à mort par pendaison. Le pendu était le fils de la dame qui a préparé le couscous aux combattants de l’ALN avant et après l’accrochage de Bouyemen, qui a offert des œufs bouillis au jeune prisonnier et du président du comité populaire de la vallée de Kellal. C’était mon frère Mohamed, qui laissera une jeune veuve enceinte d’une fillette qu’il ne prendra jamais dans ses bras

21 soldats tués² - voir Mémoires des Hommes - 28 février 1957 ou 22°RI sur Mémorial Genw

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 99ème chef de corps

Colonel Jean Georges François BARTHELEMY 1969-1971

 

 

 

Né le 12 mai 1921 à Longeville-les-Metz (Moselle).

• 1940: Saint-Cyr à Aix-en-Provence,

• 1942: 1er Bataillon du RICM à Rabat, puis au Corps Léger d'Intervention en Algérie, 

• 1945: Brevet parachutiste à Ceylan, 

• 1946: 2ème commando franco- laotien, 

• 1948: 10ème RTCR à Agen, 

• 1949: Chef du 2ème bureau à l'état-major des TFSAP à Nhatrang, 

• 1951: Commandant la CCB du 1er bataillon du 1er RIC à Versailles, 

• 1952: Chef de bureau puis chef d'état-major à la 8ème Division d'Infanterie, 

• 25 septembre 1954: Chef du 2ème bureau de la 2ème Brigade d'AOF à Abidjan, 

• 1957:  Inspection des Forces Terrestres d'Outre-Mer,

• 1960: Stagiaire de la 74ème promotion de l'école supérieure de guerre,

• 1962: Commande le 1er bataillon du 22ème RIMa en Algérie,

474° UFO et 475° UFO avec le 22° R I

 Bonjour Je suis de la classe 61/1B. J'ai été volontaire "désigné d'office" dans la 475ème unité de force locale, secteur Orléansville.

Je n'ai pas de repères relatifs aux dates pour les différentes phases de mon séjour en Algérie car ma mère a brûlé tous mes papiers, courriers ... de cette époque là afin que j'oublie. Tu parles si je vais oublier. Deux de ses copines, soeurs de copains de classe, ont fait de même. Il ne me reste rien d'un copain qui a été tué en Algérie que son souvenir, il s'appelait Jean Cazelles et était du sud-ouest.

On ne nous a rien dit sur les UFL ou UFO sauf qu'elles prenaient la place des unités de notre régiment.

Notre incorporation dans ces unités s'est faite en trois temps :

1°/ demande de volontaires algériens ou pieds noirs = 0 volontaires,

2°/ demande de volontaires : 2, un Capitaine qui voulait rester avec sa maîtresse, plus (beaucoup plus) jeune que lui, fille d'un algérien et d'une européenne, et un sergent qui avait été interdit de séjour à Alger par l'OAS, aux environs du mois de mars 62, c'était pour lui une sorte de vengeance.

3°/ des volontaires " désignés d'office" dont j'ai fait partie.

Arrivés sur place, nous avons appris que les unités créées passeraient sous commandement algérien le jour de l'Indépendance.

Notre Compagnie était basée à Chasseriau (entre Thénés et Orléansville) et nous avons créé deux unités de plus à Khalloul et Rabelais. Pour les deux j'étais chargé de la logistique, armement matériels, véhicules, appro ... à Khalloul sous les ordres d'un sous-lieutenant appelé,  à Rabelais sous les ordres d'un Lieutenant français d'origine kabyle.

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Message  le 3/ 01/ 2013 possibilité de le lire, le 20 Mai 2014,  envoyé a Camille  et Yvon 

Lorsque j'avais dix à douze ans j'ai dit à mon père qu'il était un héros car il avait fait la guerre. Il refusait ce titre car il n'avait fait que suivre les ordres, appelé dans un régiment d'artillerie lourde à Bordeaux, rappelé pour une période, maintenu et mobilisé dans la foulée car la 2ème guerre mondiale venait d'éclater. Démobilisé à la débacle.... des renseignements donnés au maquis ....dessus en était un puisqu'à 18 ans il s'était engagé pour la durée de la guerre qu'il avait terminée au bout de 7 ans environ, sergent chef et décoré. Lorsque mon père et Léon se rencontraient ils en venaient toujours à la guerre d'Indochine qui, d'aprés eux, se terminerait par l'abandon de cette colonie. J'écoutais en silence essayant de me faire oublier pour ne pas être renvoyé vers mes camarades qui jouaient dans la rue. Mai 1954 fin de l'Indochine, ils avaient eu raison.

Novembre 1954 début de la guerre d'Algérie qui, c'était leur sentiment à tous deux, comme l'Indochine durerait pour se terminer par l'abandon. Un jour, pour illustrer ses propos, Léon me demande mon âge, 14 ans, et dit à mon père :  joseph, si ça dure comme l'Indochine il sera soldat en Algérie. A partir de ce moment là je me suis interessé à tout ce qui touchait l'Algérie. Depuis mes débuts dans la lecture je lisais des articles de journaux que mes parents me désignaient, j'y ajoutais les articles sur l'Algérie. Tous les soirs mon père écoutait les infos  à la radio, j'écoutais avec lui. Au cinéma les actualités m'interessaient autant que le film. Quand je voyais des fermes dont tous les habitants européens avaient été égorgés, des alignées de cadavres d'algériens égorgés dans leur douard, je me disais que lorsque j'irais je devrais faire en sorte que l'on ne tue plus. Une image me poursuit depuis, jen ai revu une de semblable l'an dernier à la télé lors de l'anniversaire de l'indépendance  de l'Algérie, le troufion français, débraillé, le calot de travers, la clope au bec se marrant à la vue de son camarade qui, à coups de crosse, aligne un vieillard contre le mur d'une mechta. Cela me rappelait les histoires racontées par mes parents et les voisins lorsque les soirs d'été nous nous réunissions sur le trottoir. Chaqu'un racontait ses histoires et celles sur la conduite ou plutôt l'inconduite des allemands, il y avait moins de dix ans, abondaient. J'avais honte car j'avais l'impression que nous faisions ce que nous leur reprochions. Il fallait aussi que j'empêche cela.

J'ai quitté l'école aprés la 3ème à 15 ans (apprentissage plombier). Entre 10 et 15 ans nous étions une dizaine de copains à habiter dans la même rue et nous passions nos journées libres à la rivière, pêche, confection de radeaux, baignade ..... ou au bois « Guano » (du nom du célèbre engrais de l'époque) Le film de la guerre des boutons aurait pu être tourné avec notre équipe. Le père de deux garçons de la bande avait fait l'Indochine et trois ans en Afrique noire. Les soirées d'été où nous étions trop turbulents, afin de nous calmer et nous réconcilier avec le voisinage, la maman nous racontait des histoires d'Afrique où elle avait suivi son mari mais aussi d'Indochine. Piéges avec bambous acérés, lecture de pistes, caches ...... je buvais ses paroles comme elle avait du le faire avec son mari car à l'écoute, on avait l'impression qu'elle y était. Pour les copains c'était un peu comme des histoires de Tarzan, pour moi c'était mon futur. J'allais au bois Guano et je m'entraînais à lire les pistes ça pouvait me servir un jour. Mentalement j'y étais.

Lorsque j'ai fait les trois jours j'ai réussi tous les tests ainsi que deux camarades, nous allions faire les classes dans les EOR et nous pouvions choisir notre régiment. Nous étions au deuxième jour et il était tard, l'Officier orienteur  nous a gardés pour le lendemain. J'ai été le dernier à passer car j'avais trois heures à attendre mon train. Nous avons beaucoup parlé, la rivière, l'apprentissage, les filles, les sorties .... tout ce que je lui racontais lui rappelait sa jeunesse, nous avons sympathisé. Au moment de choisir mon régiment il décide que j'étais trop gentil, j'avais une famille, des copains, un travail, la joie de vivre .... il ne se sentait pas la force de m'envoyer  en Algérie. Sais tu combien de jeunes j'ai envoyé à la mort cette semaine, combien reviendront marqués physiquement et moralement .... La bataille fut rude mais je finis par avoir gain de cause, il décida de m'envoyer à Blois au 5ème R.I. Puis j'irais en Algérie.

 EN BREF.

Pendant les classes j'ai fait mes preuves en tant que pisteur. Au grand dam de mon chef de section, un ingénieur des Ponts et Chaussées, j'ai été rayé de la liste des EOR au moment de passer le concours d'entrée à Cherchell. Un de mes proches était parait-il communiste, une erreur avait été commise sur la fiche de la Gendarmerie et fut réglée deux ans plus tard. Le chef de section, avec l'accord du commandant de Cie ajouta, dans mon dossier,  quelques mots relatifs à mes capacités de pisteur et, je suppose, mon envie et mon besoin d'aller en Algérie.

J'arrive à Beni Thamou, au bout de trois jours on m'avait fait faire mes preuves de nuit, facile pour moi car j'avais un atout, j'étais nyctalope (d'aprés le médecin aux 3 jours). Puis preuves de jour au cours d'une patrouille et j'ai eu la chance de trouver une piste qui a été corroborée, avec tous les renseignements qu'elle me donnait, par les deux pisteurs algériens de l'unité. Nous avions trois éclaireurs de pointe qui provenaient d'une unité de parachutistes dissoute aprés le puch. Les yeux rivés au sol  ils cherchent encore ce qui m'a mis en éveil sur ce sol gravillonneux. Trois petits cailloux déplacés. A partir de ce jour j'ai eu ma place dans la section opérationnelle qui était commandée par un Adjudant .

Dés mon arrivée, en guise d'initiation,  on m'a mis dans une chambrée occupée par une vingtaine d'algériens avec l'intention de me faire déménager dans quelques jours. Un seul, dessinateur industriel, avait été scolarisé, il était caporal et possédait le CA2 pour passer sergent. Les autres arrivaient de tous les coins d'Algérie, de douars isolés, loin des populations européennes. Ils avaient des difficultés pour s'exprimer en français. J'y suis resté plus de deux mois. A la fin des classes on nous avait remis un opuscule qui résumait l'Algérie et qui contenait des mots en arabe et leur traduction en français. J'ai étudié tout ça pendant mes 8 jours AFN. Chaque fois que j'entendais un mot inconnu qui se répetait souvent je demandais au caporal sa signification et je l'inscrivais dans un carnet. Je repassais tous ces mots dés que j'avais un moment de libre. Au bout d'un mois et demi j'ai commencé à converser,  baragouiner serait plus juste, avec les algériens et au bout de 5 à 6 mois j'arrivais à suivre les discours à la radio. Le soir nous nous réunissions dans un coin de la chambrée, une ancienne écurie, à la lueur d'une bougie car nous n'avions pas d'électricité, et je leur expliquais nos coutumes de métropole et eux les leurs. Ecole, mariage, baptème, les filles  ..... nous parlions aussi beaucoup de religion, coran et bible, le caporal qui était algérois connaissait les deux, il venait souvent à notre secours lorsque nous ne nous comprenions pas. Lorsqu'ils faisaient la prière ils s'assayaient au pied du lit, les mains sur les cuisses, en silence ...   . Je ne les ai jamais vus faire la prière au sol. Ils étaient plus ou moins croyants,  certains ne priaient que très rarement. Leur religion était simple, c'était plutôt un code de bonne conduite vis à vis des autres, ils ne se plaignaient jamais car ce qui pouvait leur arriver de bon ou de mauvais était voulu par dieu. Je trouvais la vie plus simple avec eux qu'avec les européens qui râlaient pour un oui ou pour un non.

Au bout de quelques semaines je suis parti faire le CA2 à Dellys. A mon retour, j'appris que j'étais caporal et que  nous avions un nouveau Capitaine. Au vu de mon dossier, des appréciations des gradés et de deux entretiens, il décide qu'il voulait « s'attacher ma personne » c'est à dire faire de moi une sorte d'aide de camp car il était généralisable. Il avait décidé que j'allais faire le CIA (21 jours au cours desquels je passais sergent, je m'engageais) à la sortie j'étais sergent chef et je partais à l'école des officiers de Strasbourg .... Je terminerais Lt-colonel.  Le piston devait être bien huilé car le Chef de Bataillon m'a confirmé que pour ce Capitaine, compte tenu de ses appuis, c'était faisable. Pour prouver mes capacités et gonfler mon carnet de notes car je n'étais que caporal, il m'a donné un tas de fonctions,  adjoint à la section opérationnelle, sous-officier renseignement, chef auto, chef de bord du halftrack (notre seul blindé) et responsable de la sécurité convoi. Insomniaque je ne dormais, depuis toujours, qu'une heure par jour. Il m'arrivait de rentrer d'embuscade, de partir en convoi pour la journée et de prendre trois heures de quart la nuit suivante.

Je refusais le « pont d'or » que m'offrait le Cne car je ne me voyais pas passer le reste de ma vie à sa botte. La section opérationnelle est partie à Alger, j'ai demandé à partir avec. J'allais enfin me rendre plus utile que dans le djebel en défendant des européens en danger. J'ai commencé à déchanter dés le premier jour. J'ai essayé de montrer aux camarades du djebel comment on séduisait les filles européennes, en lançant quelques compliments au passage des filles. Regard de dédain de la première, pour la seconde, visite anatomique très argumentée de ma mère, de ma soeur et de moi même, jamais je n'aurais cru qu'une jeune fille puisse s'exprimer ainsi, crachat bien ajusté de la troisième. Stop et fin pour les filles. Trois mois environ à Alger, garde à la grand poste, patrouilles, tam tam casseroles,  garde à l'hôtel de ville, garde d'une banque, square Bresson devant le mess des officiers supérieurs, fouille de Bab et Oued .... balles qui sifflent .... Nous étions cantonnés à Climat de France. 

Nous nous retrouvons au lycée Bugeaud.  Un beau jour, nous apprenons que l'on demande des volontaires algériens ou pieds noirs car l'on crée de nouvelles unités. Aucun volontaire. On demande des volontaires tout court. Deux volontaires, un Capitaine qui voulait rester avec sa très jeune maîtresse en Algérie et un sergent appelé qui avait été interdit de séjour à Alger par l'OAS.

           Finalement on a « désigné  d'office » des  volontaires supplémentaires, dont j'ai fait partie, sans nous expliquer la raison de la création de ces unités. J'ai essayé d'en savoir plus auprés du commandant de Cie, je faisais partie du lot car je comprenais l'arabe et cela pouvait être utile. Pourquoi tout ça  ????

Nous rejoignons la Cie de force locale à Chasseriau.

Effectifs d'encadrement : un Capitaine, quelques gradés de carrière, des sergents appelés, fourrier, cuisiniers, chauffeurs .... Un Adjt algérien d'une cinquantaine d'années, un chauffeur algérien (parisien totalement intégré qui ne parlait pas l'arabe) idem pour un étudiant coranique qui ne comprenait que l'arabe litteraire.

Effectifs algériens : 120 hommes de troupe environ

Quelques jours passent et le Cne L. me convoque dans son bureau. Il s'y trouve avec un sous-lieutenant. Nous partons à Khalloul, que je connaissais pour y avoir passé quelques jours à mon arrivée dans le secteur. Aucun européen dans cette commune.

Effectifs européens :  le sous-Lt, un sergent (moi), un cuisinier, un secrétaire (il me semble), Algériens : 40.

Le sous-Lt s'occupe des listes de garde, des corvées ... quant à moi je suis responsable de la logistique, armement, véhicule, matériels, literie, cuisine ..... Nous passons le temps à monter la garde, à effectuer des tirs au fusil US 17 et au PM, nous avions un grand stock de munitions à dépenser pour ne pas les laisser à nos successeurs.

J'y reste une dizaine de jour, je suis remplacé par un autre sergent et rappelé à la Cie. Le Capitaine me dit que je dois prendre du bon temps car je vais bientôt partir créer une autre unité et ce sera plus compliqué. Au bout de trois ou quatre jours il me convoque et m'explique, en tête à tête, ma future mission qui aura lieu à Rabelais. La même qu'à Khalloul avec pour patron un Lieutenant français d'origine kabyle. Mon rôle : idem qu'à Khalloul, mais en plus, je dois prendre contact avec les européens de la commune pendant que le Lt fait de même avec la population algérienne, ensuite je dois le présenter aux européens et lui doit me faire participer aux réunions avec les algériens. Dernière mission, n'étant pas dotés d'un  congélateur, je devrai me rendre deux fois par semaine à la Cie. A l'occasion de ces liaisons je  rendrai compte au Cne des faits et gestes du Lt. Je refuse de jouer les rapporteurs mais le Cne m'assure que le Lt sera mis au courant d'ailleurs le voilà qui frappe à la porte. Le Cne a tenu à me parler en privé pour me mettre au parfum sur la situation du Lt. Ce dernier arrive de Paris où il assurait les fonctions d'intermédiaire entre l'armée et les médias. S'il était européen il serait au moins Commandant, il avait tout pour cela, fort en thème et fort en sport. Il assurait des fonctions de Lt-Colonel ou Commandant. Il était issu d'une grande famille de Kabylie, et se trouvait devant  un dilemme. Il partait en France et le gouvernement algérien risquait de se saisir des biens de la famille, laissant ses parents et sa soeur sans un sou dans une population hostile vu le sort qui leur avait été réservé par l'Etat ou il restait risquant ainsi sa vie. C'est surtout le sort de sa soeur qui l'inquiétait qui démunie se trouverait à la merci de n'importe qui. Le Cne nous donne les instructions, le Lt Z. accepte d'être « surveillé » par moi. Suivant les conseils du Cne il ne sait pas que je comprends l'arabe.

Effectifs : le Lt  commandant l'unité

                1 sergent européen (moi) adjoint au Lt et avec une mission particulière

                1 sergent européen

              2 sergents algériens, Indochine, Algérie destinés à rejoindre la France

                2 algériens habitant à Paris ne parlant pas l'arabe (un chauffeur et un cuisinier),

                40 hommes de troupe, dont un passera Caporal-chef, destinés à rester en Algérie.

3 patrouilles par jour, matin, aprés midi, soir. Nous croisons parfois des patrouilles fels. Nous y sommes restés une douzaine de jours au cours desquels j'ai pas mal joué avec le feu mettant souvent le Lt en porte à faux vis à vis des fels. J'ai écrit tout cela et lorsque je me relis je me dis que j'étais trop sur de moi. J'ai même été ramené au poste un soir vers minuit par les fels alors que je me promenais seul, sans armes.

La dizaine d'européens qu'il restait dans le village sont partis assez rapidement. Les fels n'ont jamais accepté de me rencontrer hormis le soir de ma balade. Aucun problème avec nos gars. 

J'ai fait pas mal de c.....  j'étais trop sur de moi,. fabriqué un drapeau à partir de trois HS et obligé le Lt a monter les couleurs alors que les fels le lui avaient interdit,

. mis des croix fabriquées avec des branches, des roseaux des bouts de ficelle et de fil de fer sur les tombes du cimetière européen pendant deux aprés midi,. de nuit, au cours de nos patrouilles je m'amusais dans le « ravin » avec les sentinelles fels,. je me suis promené sans armes, avec un chien sourd dans un canyon en pleine campagne,. et quelques autres bricoles ...... un séjour court mais bien rempli ...... et chanceux. 

Au bout d'une douzaine de jours nous avons rejoint Chasseriau.

Le Cne D. de Beni Thamou avait rejoint Chasseriau. Il avait quitté le poste et il procédait à la mise en caisse des archives de mon ancienne Cie. Il m'a dit devant le Cne L  de la F.L. Qu'il était content que je ne me sois pas trouvé avec lui le jour de l'abandon de Beni Thamou à cause des harkis. Il pensait que j'aurais fait des bêtises en empêchant qu'on leur prenne les armes. Plus tard,  j'ai eu un petit accrochage avec le Cne L de la F.L. qui ne pouvait emmener un jeune algérien car il avait déjà dépassé le « quota » de ceux qui partaient avec nous. Résultat, pour que je ne fasse pas de bêtises il m'a fait partir dans les premiers alors qu'il avait prévu de me garder jusqu'à la fin parce que je comprennais l'arabe et cela pouvait être utile ...... ce jeune qui avait gagné deux citations en sauvant des militaires  français a très certainement fait partie du « quota » des harkis assassinés. 

A Chasseriau ça couvait mais il n'y a pas eu d'incidents trop graves en ma présence sauf mon ami martiniquais  qui s'est retrouvé, le couteau à la main, face aux 120  gus. Il était d'un courage hors normes et leur a tenu tête suffisamment de temps pour me permettre d'aller chercher deux PM dans ma chambre et lui porter secours en même temps d'ailleurs que l'armurier.

Pendant mon absence, des officiers algériens de l'armée française sont venus avec quelques blindés car une mutinerie se préparait. Les 120 se sont trouvés alignés face à ces officiers et l'un d'eux a été gifflé par un Colonel qui leur demandait de se tenir dignement en notre présence et de nous obéir. Nous ne savions pas quel était le choix de ces officiers, ils sont certainement restés en Algérie.

Le soir les algériens sortaient assez facilement et allaient se faire endoctriner dans le village à une centaine de mètres du poste. En dehors de l'Adjt algérien, aucun cadre ne pénétrait dans les grandes chambrées de la troupe. Comme je n'en loupais pas une, j'y suis allé, tout seul bien entendu et sans arme. J'ai été pris en compte par deux étudiants (journalisme et médecine), il a fallu que je tombe sur les rares qui avaient été scolarisés, des tronches et bien politisées. J'ai eu du mal à faire face et à  ne pas perdre la face (pas sur), car ils en connaissaient un rayon dans le militantisme.

Au départ des derniers militaires français, le Lt Kabyle a voulu attendre pour voir, avec nos « remplaçants » s'il pouvait rester sans risque. L'Adjt algérien, vieux soldat qui ne craignait rien ni personne, est resté lui aussi pour voir la suite qui serait donnée à la requete du Lt. La nuit suivante  les fels sont arrivés. L'Adjt qui avait pris soin d'embarquer ses bagages dans le dernier camion parti la veille s'est planqué comme en Indo dans une grande mare voisine qui recevait les eaux sales du poste, dans les joncs qui la bordaient, respirant à l'aide d'un roseau. C'est lui qui nous a raconté que le Lt avait été insulté, tabassé et arrêté. L'Adjudant nous a rejoints quelques jours plus tard à Alger, c'était un trompe la mort ce qui était confirmé par sa panoplie de décorations.

Quelques temps plus tard, en pleine indépendance, j'étais au camp Labat à Maison Carrée, je faisais, entre autres, la Police Militaire (supplétifs du 27ème Train). Un jour mon véhicule était stationné en ville, un homme est venu se placer au bord du trottoir à côté de moi pour traverser la rue. Il m'a regardé franchement, un grand sourire et il est parti sans un mot. C'était le Lieutenant. Il ne m'a pas adressé la parole car je suppose que cela n'aurait pas été apprécié par les autorités s'il était dénoncé.

 Camille et Yvon 

J'ai été  long sur la partie ne concernant pas les Forces Locales pour que vous compreniez mon état d'esprit lorsque je suis arrivé en UFL. J'aurais pu donner des détails supplémentaires sur ce  que j'ai fait à Rabelais mais cela relève de l'anecdote.  

A Chasseriau, Khalloul ou Rabelais nous étions dans la même UFL puisque commandés par le même commandant de Cie le Cne L. . Ce n'est pas ce qui est mentionné sur le document qu'Yvon m'a envoyé. Certainement un jeu d'écritures au niveau du commandement. Il serait interessant de trouver un secrétaire ou quelqu'un placé prés du commandement, il en saurait plus que moi.                                   

Camille

Je comprends ta souffrance, parmi mes camarades nombreux sont dans ton cas. Chacun d'entre nous réagit suivant son vécu, son entourage .... pour ce qui me concerne j'ai passé en Algérie  de trés bons moments de ma vie,  CAR : Je m'y suis préparé très tôt, à 14 ans environ,

Je pensais beaucoup à tout ça et me nourrissais d'infos concernant les évènements d'Algérie, j'étais dans l'ambiance.

Dormant peu je lisais énormément et voulais ressembler aux héros de mes livres.J'avais soif d'aventure, de pays lointains, d'exotisme ...

J'ai fait les classes en France et mon chef de section nous a énormément aidés en nous briffant sur l'Algérie. 4 mois de conseils utiles, pas de blabla, que du solide, beaucoup d 'entraînement sur le terrain, presque dans l'ambiance.

Très important : j'ai appris très rapidement l'arabe et leurs coutumes, j'étais donc à l'aise parmi eux, rien de pire que de ne pas comprendre, tout paraît mystérieux, hostile, dangereux.

Dans le même ordre d'idées, quand nous étions dans le djebel et que nous sortions en patrouille, au bout de quelques kilomètres je demandais à l'Adjt W. de me donner un lieu de rendez-vous. Il m'indiquait, par exemple, une colline à 4 ou 5 km en me disant qu'il allait la contourner par la droite. Je partais seul et je le retrouvais en contournant la colline par la gauche. Quelques fois il me demandait de prendre deux gars et je partais avec deux algériens. Cela ne posait aucun problème aux algériens de la section. Lorsque nous sommes arrivés à Alger, milieu inconnu d'eux donc hostile, grande ville, circulation, klaxons, des européens à la pelle ..... Ils étaient mal à l'aise, comme le seraient des européens au milieu d'une population arabe. Ils trouvaient que je ne prenais pas assez de précautions surtout quand des civils européens m'insultaient et me montraient l'épinglette OAS (casserole). Craignant pour ma vie ils avaient décidé que je devais avoir un garde du corps, un gaillard qui se tenait toujours à portée, la main sur son poignard passé dans son ceinturon. (Une chance pour moi car il m'a sauvé une fois mais ceci est une autre histoire). Ils ne me sentaient pas en danger dans leur milieu naturel, ils craignaient pour ma vie dans un milieu qu'ils ne connaissaient pas. Pour moi les deux se valaient, le danger était partout.

 Envoyer des jeunes à la guerre sans leur demander leur avis. Les envoyer directement au feu sans passer par une « case départ » c'est à dire de bonnes classes hors d'Algérie. Un encadrement pas souvent à la hauteur ou qui s'en foutait ou qui croyait nous aguerrir en nous menant à la dure alors que nous avions besoin d'explications, de psychologie, d'attention. Pendant mes classes ma Cie comportait 7 sections et il y avait de tout pour l'encadrement, des caporaux et sergents appelés qui ne connaissaient rien de l'Algérie et cherchaient à se faire bien voir pour être retenus en France et qui ne nous apportaient rien car ils n'en savaient pas plus que nous, des sous-officiers qui avaient fait l'Indochine (volontaires) et qui trouvaient que l'on nous dorlotait de trop.

Heureusement pour moi je suis tombé sur un sous-Lt appelé qui venait de commander une harka, bon psychologue et qui avait tout compris.

A mon arrivée en Algérie j'avais plusieurs années de préparation mentale pour un jeune cerveau en formation et 4 mois de préparation « concrète ». Pendant mon adolescence je m'étais certainement  « autoformaté ».                                                                         -------------

 Aujourd'hui, lorsqu'il y a des morts sur les « théatres d'opérations » on entend fréquemment dire que ces soldats ne s'étaient pas engagés pour « mourir » et même quelques fois « pour faire la guerre ». Tel est leur état d'esprit et pourtant, ce sont des engagés, des volontaires. Alors comment peut-on envoyer à la guerre, sans état d'âme, des jeunes non volontaires, loin et pour une si longue durée  et sans aucune compensation   (30 centimes par jour pour les 2ème classe appelés)  ....  

 C'est pour cela que l'on appelait  « évènements » ce qui en réalité était une guerre.

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 Réponse reçu par Mail  de    Jean Claude PICOLET. du Site  du  22ème RI

« « « Je dois avouer que j'ignorais tout de cette prétendue (?) "Force Locale". Jusqu'à son existence. Il a fallu que je la découvre dans le JMO du 146e RI lors de mes recherches récentes à Vincennes pour commencer à m'y intéresser. (?) je n'en ai pas assez écrit

En effet la 1ère Cie, à son départ de Bou Zérou qui est effectivement intervenu en avril 62, a été versée dans la Force Locale cantonnée à Villebourg. Mais tout me porte à croire qu'elle est restée à Bois Sacré, au PC du bataillon. Et son chef également, le Lieutenant Pasquier, que j'ai bien connu. Et très rapidement, en mai je crois, cette affectation a été annulée. D'où mon appréciation. » »

 Commentaire  sur le Web  de ce responsable du Site du 22ème R.I  "Après les prétendus accord d’Evian, en avril 62, à une date dont il ne se souvient plus exactement, Jacques a assisté au départ de la 1ère compagnie de Bou Zérou et des postes de Tighret et Tazzerout.. Et bien entendu, il a suivi le mouvement. Il n’a pas souvenance que les harkis aient été désarmés mais il se rappelle que le GAD de Larioudrenne a été déplacé et son armement particulièrement renforcé : fusils, munitions, grenades dont on ignore la provenance… C’était il est vrai un allié sûr qui devait figurer en tête sur la « liste noire » du FLN.

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« « Donc, exit la 1ère compagnie qui n’a plus d’activité. Depuis le 3/04, elle est devenue, comme prévu aux accords, Compagnie Cadre de la Force Locale théoriquement basée à Villebourg mais en fait à Bois Sacré comme l’a indiqué JD. Après l’évacuation de Villebourg, la 1ère compagnie n’est plus retenue dans la Force Locale et le 21/04, elle part s’installer au Chenoua-Plage, site touristique très connu et près prisé du  Chenoua, djebel situé à l’est près de Cherchell » »  - Commentaire d'un Ancien

Après la signature des accords d’Évian. Les Marsouins du 22e R.I.Ma sont solidement installés, malgré la précarité des moyens, dans des conditions qui sont traditionnelles à l’Armée et ils effectuent une reconversion, progressive et laborieuse, du temps de guerre au temps de paix avec la foi d’être dans la ligne des anciens. Il perdait durant cette longue campagne (6 années),58 tués dont 9 Officiers et 11 Sous-Officiers et 105 blessés au combat

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Bonjour,  Sergent appelé du contingent 60 2/A, je recherche les militaires du 2ème ou 3ème b. 22° R.I, stationnés dans un collège du Climat de France ou au Lycée Bugeaud dans le centre de la ville d'ALGER qui m'accompagnaient au moment de l'explosion dans l'Hôtel de Ville le soir du 15 juin 1962.  Nous nous trouvions dans cet édifice qui a été ravagé pour effectuer la relève des patrouilles de protection nocturne. Vous en remerciant par avance.  

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 Infanterie ] 22e Régiment d'Infanterie
Nombre de réponses : 170 Noms de DCD figurent sur le Mémorial Genweb

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DE LA GUERRE D'ALGERIE A NOS JOURS  En mai 1956, le 22ème Régiment d'infanterie est reconstitué à trois bataillons avec des rappelés de la 8ème    Région Militaire. Puis, il est envoyé en Algérie et basé à Ténès, ses éléments quadrillant un secteur entre Cherchell et Orléansville. Fin 1961 et début 1962, les 1er et    3ème Bataillons sont dissous. (18 morts le 5/01/ 1962 dans ce bataillon voir  Gauducheau DCD 22° RI  Lizant.86). Le 2ème Bataillon devient 22ème Bataillon d'Infanterie. En janvier 1964, il est rapatrié en Métropole et dissous.  

 Durant ce conflit, l'Unité va déplorer la perte de 279 hommes.  

 Reformé en 1966 au camp de Sathonay, le 22ème Régiment d'Infanterie est à nouveau dissous le 1er octobre 1968,    ses éléments formant alors le 99ème Régiment d'Infanterie; En 1964, le groupement des moyens régionaux n°5 prend l'appellation de GMR 5/22ème RI, puis à la suite de la    réorganisation des armées en 1991, il est dénommé 22ème Régiment d'Infanterie. En 1992, il redevient 22ème Bataillon d'Infanterie, lui-même dissous en 2010, ses éléments    formant le groupement de soutien de la Base de Défense Interarmées Lyon-Mont-Verdun.    

 

                                                                                     Jean Louis CERCEAU

Témoignage d'un anciendu 22ème R I

« J'ai été un putschiste »

Jacques Lallemand, originaire de Saint-Cassien dans la Vienne, a épousé Marie-Geneviève Zeller alors que son futur beau-père, qu'il ne connaissait que de nom, se trouvait en prison. Jeune lieutenant, faisant son service militaire en Algérie, il s'est immédiatement rangé du côté des officiers rebelles : « Ca m'a valu trois mois de forteresse »,se souvient en souriant celui qui se revendique encore comme « putschiste ».

« J'ai toujours dit à mon beau-père qu'il avait fait une faute au moment du putsch en ne faisant pas sortir dans la rue les foules arabes et européennes. Mais il avait peur de ne pas pouvoir maîtriser la foule. Il craignait que le sang coule ».

A sa libération de forteresse, Jacques Lallemand a regagné l'Algérie pour prendre la tête d'une harka .Après le cessez le feu, ses harkis étant voués à un assassinat certain, il les rapatrie dans la Vienne.

Ayant quitté l'armée , Jacques Lallemand épouse la fille du général Zeller et achète puis restaure à Mouterre-Silly le château de la Fuye, réduit à l'état d'étable, qui avait appartenu à la famille maternelle de Jules Verne. Le général André Zeller y séjournera à plusieurs reprises entre sa libération, en 1966, et son décès en 1979.

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Liste n 1

 

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      Copie d’extrait d’articles ( Internet)

« Tandis que criminel Jean Lacoste, officier du 22ème R.I., se saisit de la pelle et tue le jeune prisonnier à coups du tranchants de l’outil sur la tête. Les deux victimes seront sommairement ensevelies dans le même trou.

A la fin de leur «corvée de bois », le lieutenant Jean Lacoste et ses deux complices boiront des bières avant de regagner leur base. »

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 4  Militaires,  MPLF du 22° RI  disparus le 7 juillet 1962 a 22 km d'Oran ?

Source mémoire des hommes: 

Brillouet jean Pierre   DCD  MPLF  7/07/1962

Chombeau Michel    DCD  MPLF  7/07/1962

Letient Rudolphe   DCD     MPLF  7/07/1962

 Jacquet Michel  DCD    MPLF  le 6 juillet 1962

 

Jean-Claude Buisset - Président national de l'UF et Président de l'UFIF né le 11 novembre 1940 à Jeumont (59), il s’engage très jeune dans la vie associative. A 17 ans il assure déjà les fonctions de Président d’une association de jeunes de la ville d’Athis-Mons.En 1960, il est appelé sous les drapeaux et rejoint le 93ème régiment d’infanterie au camp de Frileuse durant quatre mois. Le 14 janvier 1961, il embarque à Marseille et rejoint le 2ème bataillon du 22ème régiment d’infanterie en Algérie à Montenotte, près de Ténès où il est nommé sous-officier et
occupe successivement les fonctions d’adjoint, puis d’officier transmissions du bataillon et enfin d’adjoint au commandant du bataillon  de marche du 22ème RI, envoyé sur Alger courant février 1962. Il a notamment participé à l’évacuation d’Algérie de civils et harkis menacés. Fin octobre 1962, il regagne ses foyers en Métropole et est affecté dans les réserves au 23ème RPIMa. Il entame alors une carrière civile de  41 années où il occupe des postes de responsabilité régionale, puis nationale. De 1985 à 2000, il est chef d’entreprise.Il a par ailleurs exercé des fonctions de conseiller municipal à Dourdan (91) de 1989 à 1995

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14 juillet 1962

 

Pour informations supplémentaires, modifications ou des rectifications

    yvon-priou@orange.fr

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Date de dernière mise à jour : 19/07/2021

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