Ils étaient 10 % dans l'effectif de ces unités Algériennes constitués a la suite des accords d'Evian

 Bienvenue sur cette page de mon site d'information (122 pages),sur les 114 UFL-UFO, (unités de la force locale algérienne)créés en 1962, avec plus de 91 régiments

 

La force locale en algerie

 

 

Il y avait eu + de 10% de militaires FSE de Métropoles dans l'effectif de ces 114 unités de la Force Locale Algérienne constitués a la suite des Accords d'Evian et du cessez le feu du 19 mars 1962

 

La force locale de l'ordre algérienne était d’abord organisée par le général de gendarmerie Corberant, à partir du mois d’avril 62 cette responsabilité est confiée au colonel Ghenim et au commandant Yazid, attachés au cabinet d’Abderrahmane Farès.

Son commandement est quant à lui, assuré par le préfet de Saida, le commandant Omar Mokdad et par son adjoint le lieutenant-colonel Abdelkrim Djebaili, nommés au début du mois d’avril 62.

Enfin la force locale était  supervisée par  le Délégué à l'ordre public de l'Exéccutif Provisoire Algérien   Abdelkader El Hassar

Soldat yvon priou 1



https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/04/16/la-force-locale-a-l-ordre-du-jour-de-la-deuxieme-reunion-de-l-executif-provisoire-a-rocher-noir_2368444_1819218.html
 

Archives

La force locale à l'ordre du jour de la deuxième réunion de l'exécutif provisoire à Rocher-Noir

Le Monde

Publié le 16 avril 1962 à 00h00, mis à jour le 16 avril 1962 à 00h00

Rocher-Noir 14 avril. - L'exécutif provisoire algérien, qui a tenu vendredi après-midi à Rocher-Noir sa première réunion, a décidé de se réunir désormais en séance plénière au moins une fois par semaine, le jeudi. Il se réunit de nouveau cependant aujourd'hui samedi pour entendre notamment des exposés de MM. Mokdad et El Hassar, délégué à l'ordre public, sur la force locale.

Les questions relatives au maintien de l'ordre font d'ailleurs l'objet de multiples entretiens à Rocher-Noir et à la Reghaïa. À ce sujet, M. Farès, qui avait rendu visite jeudi soir au général Ailleret, a déclaré que le commandant supérieur des forces en Algérie et lui-même étaient d'accord pour une coopération étroite entre les forces de l'ordre et l'exécutif pour toutes les questions touchant au maintien de l'ordre.

D'autre part, a-t-il dit, " il y a une parfaite identité de vues entre l'exécutif et les forces de l'ordre pour appliquer sincèrement et totalement les accords d'Évian ".

Le tribunal d'ordre public

Vendredi après-midi les membres de l'exécutif provisoire avaient notamment étudié l'organisation de l'administration préfectorale en Algérie. Un communiqué indique que des propositions de mouvement préfectoral seront faites lors d'un prochain conseil fixé au mardi 17 avril.

Les délégués ont préparé l'installation du tribunal de l'ordre public, dont les trois chambres siégeront à Tizi-Ouzou, à Tlemcen et à Sétif. L'exécutif a donné son accord à la nomination des juges de statut civil qui lui étaient présentés par les autorités françaises, et a fait des propositions pour la nomination des Juges de statut local.

Sur rapport de M. Roger Roth, son vice-président, l'exécutif a enfin donné son accord sur la composition de la commission prévue par le décret du 22 mars 1962 portant amnistie. Il a approuvé un rapport de M. Roth sur la nature juridique et l'appellation des décisions qu'il sera amené à prendre.

Comités mixtes

On apprend d'autre part, que l'exécutif provisoire et le haut commissariat ont décidé de créer des comités mixtes pour l'ordre public, l'information et la fonction publique.v
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https://www.lemonde.fr/archives/article/1962/04/16/la-force-locale-a-l-ordre-du-jour-de-la-deuxieme-reunion-de-l-executif-provisoire-a-rocher-noir_2368444_1819218.html

Sacrifies

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

A partir du mois de juin 1962 les choses se compliquent encore avec le relatif désintérêt de plusieurs chefs de corps pour ceux qu’ils ont pourtant eux -mêmes désignés pour servir dans ces UFL.
Curieuse amnésie qui nous amène à s’interroger sur le fait que ces appelés aient pu être oubliés au moment des rapatriements de leur unité d’origine vers la métropole.
D’autre part plusieurs témoignages avérés font état de violences exercées à l’égard de quelques- uns par une foule en délire ou des résistants de la dernière heure au moment de la déclaration d’indépendance, et, pire encore, de disparitions jamais «élucidées, mais dont la conclusion ne laisse aucun doute lorsqu’on sait que ces malheureux ont été, des années après, reconnus « Morts pour la France »
Là encore, il est effarant de constater que des officiers avaient eu l’idée de déclarer comme déserteurs certaines de ces victimes, a une époque où rien n’aurait expliqué un tel comportement de la part de militaires européens, a quelque jours de leur retour en métropole !
Leurs noms étant confondus avec ceux tombés durant le conflit, leur nombre reste indéterminé puisque curieusement, les périodes de services dans les UFL ne sont pas inscrites sur les livrets militaires, ou les états signalétiques, car à l’époque elles ne sont considérées que comme simples détachement provisoires.
On comprend que ceux qui ont été contraints de subir cette triste expérience restent toujours marqués et que plus d’un demi-siècle après la fin de cette guerre, ils continuent de faire en sorte que leur histoire, qui est sans doute l’un des aspects les plus troubles de la guerre d’Algérie, reste toujours présente dans les mémoires.

Vidéo sur INA.fr le témoignage de Roger Bissonnier sur la force locale

Roger bissonnier

 

 

 

 

 

 

 

LARIBI Soraya, « La force locale après les accords d’Évian (mars-juillet 1962) », Guerres mondiales et conflits contemporains, 2015/3 (N° 259), p. 77-92. DOI : 10.3917/gmcc.259.0077. URL : https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales-et-conflits-contemporains-2015-3-page-77.htm

La force locale après les accords d'Évian (mars-juillet 1962 ...

 

La fille de krim belkacem qui a signe les accords d evian

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La fille de Krim Belkacem au micro de Berbère Télévision

Commémoration du 52 ème anniversaire de l'assassinat de Krim Belkacem

El Alia, Alger - 18.10.2022

 

Encore oubliés en 2023 les militaires Français FSE du contingent  mutés d'office dans les forces locales algériennes en 1962 

Livre - La force locale en Algérie 19 mars 1962 - 31 juillet 1962                               de Omar Hamourit  12 Avril 2023

J'ai eu le plaisir de faire voir, lundi dernier 16 octobre 2023 au RICM de Poitiers un livre qui est sorti sur la force locale Algérienne - à Madame Patricia Miralles  Secrétaire d'Etat auprès du Ministre des Armées chargée des Anciens Combattants et de la Mémoire, qui a accepter de se faire prendre en photo avec moi, par mon épouse. Dans ce livre << La force locale en Algérie 19 mars 1962 - 31 juillet 1962, je témoigne sur cette période, avec un ancien camarade militaire du contingent algérien qui habite Alger.

Photo prise dans les locaux du RICM de Poitiers, de  Madame Patricia Miralles Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire. 

Présentation du livre   << la Force locale en Algérie 19 mars 1962- 31juillet 1962 Omar Hamourit >>

Dans la tourmente algérienne après le cessez le feu du 19 mars 1962 en Algérie, un militaire du contingent de Vouneuil sous Biard, qui avait été versé d’office par l’Armée Française, dans l’unité 434 de la force locale Algérienne * comme Militaire Français du contingent de Métropole FSE, témoigne dans ce livre avec un Militaire du contingent Algérien FSNA d’Alger - sur le parcours qu’ils ont effectué ensemble dans la 3ème compagnie opérationnelle du 4ème BCP dans les Aurès à Tifelfel Ghassira avant le 19 mars 1962 pendant la guerre et ensuite dans la force locale Algérienne a Tkout à partir du 12 avril et ensuite à Guyotville, jusqu’à l’indépendance.

*(Accords d’Evian -10 % FSE - 90 % FSNA dans les 114 unités constituées par plus de 91 régiments de l’armée Française, sur toute l’Algérie, pour cette période transitoire du 19 mars à l’indépendance

A voir aussi, mon témoignage avec d’autres <<Le soleil qui me brulait le dos>>

 Documentaire vidéo mise en ligne sur la chaine YouTube du collège FCPIN-TV

http://marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/medias/images/le-linot-le-26-06-2023.jpg

A ce jour 6 novembre 2023, malgré plusieurs courriers envoyés au Ministère des Armées, dont celui-ci ci-dessus, envoyé dernièrement par un député, aucune réponse positive n’ait parvenu au retour aux 5 000 militaires FSE Français du contingent de souche européenne qui furent mutés d’office dans les 114 unités de la force locale Algérienne après le 19 Mars 1962

<< Alors que le pays s’est engagé dans un nécessaire travail d’histoire consacré à ce passé douloureux, il serait opportun de rendre publique les informations dont l’Etat dispose pour cet épisode de la fin de la guerre d’Algérie >> 

 Ministre de la culture Ministre de la culture 1

Bonne Lecture,  et, Merci de me dire par un petit mot en fin de page, si vous avez  appris des choses sur cette période de Guerre d'Algérie

Lien pour l'autre site   marienoelyvonpriouforcelocale19mars1962 e.monsite.com 

 

Par le lien -- http://www.ina.fr/audio/PHD94017840   voir, la preuve de la mise sous l'autorité de  l'Exécutif provisoire Algérien, la force locale de l'ordre Algérienne

  • (dont 10% de militaires FSE mutès d'office, par l'armée Française, après le 19 mars 1962 ) 
  • Ecouter  l'Audio de la 8 minutes a la 11 minutes, ce que  vous pouvez voir  avec le lien sur www.ina.fr/video/CAF90002960
  • Christian Fouchet Haut commissaire de France en Algérie a bien dit le 21 Avril 1962

  •  

<< La France conformément aux Accords d'Evian, mets sous l'autorité de l'Exécutif Provisoire  cette force locale, dont l'Exécutif Provisoire disposera comme elle l'entend >>

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Les Oubliés de la République

Au sujet des Militaires Disparus de la Guerre d'Algérie

 " Parmi ceux-ci, quelques dizaines d'appelés de métropole transférés en mars 1962 dans les Unités de Force locale de l'exécutif provisoire (pour encadrer les appelés algériens (dits FSNA !) et non rapatriés par leurs chefs dans l'Armée Française la veille du scrutin du 1 juillet. Pour en savoir plus, consulter mon site http://jacqmace.wix.com/histoires , rubrique Zouave Écrit par : Mace | 11.04.2015 "

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Liberation de 4 militaires

Liberation de 4 militaires

On peut bien lire dans ce document officiel, extrait du livre (l'Algérie indépendante 1962-1963)  que quatre cadres européens d'unités de la force locale enlevés le 3 juillet dans la Wilaya IV viennent d'être restitués

434 ufo

15 FSE de la 434 UFO  a l'ecart de la baignade juin 1962  à Guyotville -Alger

 

  Souvenirs, et, Biographie d’un  Ancien Combattant d’Algérie de Vouneuil sous Biard muté d'office dans les UFL- UFO

                                                                                 PRIOU         Yvon

                         26. 12. 1940    -     ..   ..  …. 

  Ancien Combattant  en 1961- 1962 de la Guerre d’Algérie  01/11/1954 – 19/03/1962

 

Titulaire de la Médaille Commémorative avec agrafe « Algérie » le 11 janvier 1962

Titulaire du Titre de Reconnaissance de la Nation le 19 juin 1973,

    (J.O.R.F du 22 décembre 1967, loi N°67-1114, article 77)

Et de la Croix du Combattant en 1978

 

Militaire diplomate et pacificateur, représentant l’armée française, et la Nation Française, au sein des  Forces Locales de l’Ordre Algériennes  pendant la période transitoire du 19 mars au 1er juillet 1962 en Algérie

   Ambassadeur de l’Armée et de la Nation Française le 10 juin 1962 a Guyotville

                  Appelé comme  soldat européen du Contingent, classe 61 I/A,  a combattu du 13 mai 1961 au 19 mars 1962 à midi en Algérie, sous le fanion du 4ème  Bataillon de chasseurs à Pied, dans la 2ème section « Ecarlate » de la 3ème Compagnie «Brun »  en poste à Tifelfel, entre Batna et Biskra.

                - 116 Morts  pour la France ont été répertories dans son régiment de chasseurs qui combattez en zone interdite et d’insécurité dans les Aurès, pendant la Guerre d’Algérie de 1954 a 1962.

                - 13 de ses camarades devaient dans l’année 1961, y laisser leurs vies au cours de ce conflit.

            Au cours d’une des nombreuses opération,s qu’il a effectuées dans les Aurés pendant son séjour,  où, suite à la blessure de son camarade tireur du F.M  A.A.52, au cours d’une embuscade à Tahanamet, il fut prit  ensuite aussi pour cible ,et  il avait vidé quatre chargeurs  de M.A.S  49-56 sur une crête du djebel de l’AmarKhadou,  d’où provenaient les tirs , permettant le décrochage des fellagas. R.A.S  au cours de cette guérilla du  9 Août 1961, où, par sa position avancée qu’il avait conservée et préservée, avant l’arrivée des renforts, il avait assuré la protection de ses camarades et la garde de   l’AA 52, que son camarade grièvement blessé aux mains, avait dut laisser sur place  ne pouvant la reprendre avec ses blessures

Par  le   Décret  62-306 du 19 mars 1962 Journal Officiel du 20 Mars 1962,   Militaire de 2ème Classe du 4ème B.C.P, fut désigner ensuite pour représenter, la  FRANCE Métropolitaine, dans l'effectif de l'encadrement militaire français de métropole, F.S.E dans la Force Locale de l’ordre Algérienne, aux ordres de L’Exécutif Provisoire Algérien après le Cessez le feu du 19 Mars 1962.   Il fut donc détaché du 6 avril 1962 au 1er  juillet 1962, à la 434èmeUnion des Forces Locales,  à Tkout   (434 U.F.L  S.P. 86.934)  et à Guyotville  (434 U.F.O.  S.P 89.949) ; Forces locales de l’ordre Algérienne crées  à Chalain  Jura, le 12 février 1962, et prévues dans les Accords d'Evian du 18 Mars 1962, composées de 10% de militaires  français d’origine européennes.

                Comme planton,  il eu comme mission entre autre, d’accueillir tout les matins un lieutenant de L’A.L.N. émissaire de Tunis au cantonnement à Tkout, au milieu des Aurés où des drapeaux Verts et Blancs flottaient sur toutes les Mechtas et de faire de même ensuite à Guyotville du 5 juin au 29 juin1962 où, l’OAS appliquer la politique de la terre brûlée.

                Il fut reçu en «diplomate », lors d'une visite le 10 juin 1962 en ville  dans une infirmerie àGuyotville. Effectua cette visite, à l'infirmerie provisoire de I'Armée de Libération Nationale, installée au rez-de-chaussée d’un H.L.M. à Guyotville, sur ordre du capitaine Lucien Goetz, commandant de l’unité 434      .Comme militaire Français européen, muni d'un brassard de la croix rouge du service santé des armées, le ceinturon et le pistolet du capitaine, avec son camarade infirmier J…C… du 79, il fut accueilli ce jour-là, par une double haie d’honneur d’une garde armée de l’A.L.N,  et par des responsables de I'Armée de Libération Nationale Algérienne.

Le 15 juin 1962, il avait escorté de Guyotville à Alger, seul dans la jeep, son capitaine qui conduisait, pour une mission urgente secrète,( pour assister aux discutions qui avaient eu lieu,        « Accords O.A.S - F.LN») ?. 

        - 17 de ses camarades devaient trouvés la mort lors d’un attentat de l’O.A.S   dans des locaux de la Mairie d’Alger, suite a cette réunion ce soir là.

            Au milieu d’une circulation imposante et d’une foule assourdissante, le matin du  1er juillet 1962, il avait accompagné le Capitaine Lucien Goetz  de l’unité 434 et le nouveau chauffeur de la jeep J…M   du 86, pour aller vérifier l’installation des bureaux de vote de Guyotville, pendant que l’armée Française était consignée dans leurs cantonnements respectives.     Au soir de ces élections,il fut considérer ensuite comme déserteur, les 3 et 4 juillet 1962,comme tous ses camarades, par toute la presse, les radios  françaises et  la télévision, ainsi que  par des hauts responsables de son régiment et  de l’armée Française,  lors d’une mutinerie. Mutinerie et prise d’otage effectuées par des éléments civils et armés d’une Wilaya, sur l’unité 434 de la force de l’ordre Algérienne cantonnée à Guyotville – Alger, au cours du soulèvement des Willayas, en dissidence entres-elles, et, contre le Gouvernement Provisoire de la République Algériennepour la prise du pouvoir. 

                Termina son service militaire le 22 Novembre 1962, dans la caserne Arnault de Vitrolles à Alger, après avoir séjourné à Ben Aknoun El-Biar. Accompagnant les chauffeurs du bataillon, pendant toute cette période en parcourant toutes les rues d’Alger dans tous les sens,  pour le ravitaillement, que ce soit pour le gaz vers les maisons blanches, a Saint-Eugéne pour la laverie, ou bien  les supermarchés du centre ville. Aucun gradé n’était désigné pour accomplir ces corvées, consignes, absence où en permissions.

                 Il bénéficia de permissions pour sortir en villes a Alger et  aller a la plage de Ain -Taya, pendant cet été 62, malgré plusieurs jours consignés, cause manifestations civiles algériennes.

 Fut rayé, du controle de l'armée le 5 décembre 1962 et retrouva la vie civile dans son poitou d'origine..

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 Sur le site de Montréal (Tipaza Force locale) sur Internet,  on peut lire  "On se demande comment des officiers expérimentés et intelligents ont pu élaborer ce projet."

Tipaza: LA FORCE LOCALE

 tipaza.typepad.fr/mon_weblog/2015/03/la-force-locale.html

 Le général Maurice Faivre, qui dans son livre "Les archives inédites de la politique algérienne" a rassemblé entre autres, les documents concernant la Force Locale,  rapporte le texte fondateur de la Force Locale :  "Considérée comme un atout majeur de notre politique, elle participera au maintien de l'ordre  afin de représenter effectivement une force de sécurité proprement algérienne, sans laquelle le pouvoir algérien serait une fiction. Elle pourra constituer la structure de base d'une force algérienne si l'existence de celle-ci s'avérait rapidement nécessaire." Et il rajoute "in petto", page 71 :  "On se demande comment des officiers expérimentés et intelligents ont pu élaborer ce projet."

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Les Oubliés de la République 

                Il est toujours plus facile de commencer une guerre que de la terminer. Si dès septembre 1959, à travers son discours sur l’autodétermination du peuple algérien, le général de Gaulle « comprit » l’inéluctabilité de l’indépendance de l’Algérie, il fallut encore plus de deux ans pour parvenir à la signature des Accords d’Evian. Plusieurs dizaines de milliers de jeunes Algériens, qui avaient répondu à la conscription, servaient alors dans l’armée française et ils constituèrent le noyau de la Force d’Ordre, dite Force locale, devant assurer le maintien de l’ordre sous les ordres de l’Exécutif provisoire, entre le cessez-le-feu du 19 mars 1962 et le vote d’autodétermination du 1er juillet 1962 dont le résultat ne faisait guère de doute. Faute de cadres indigènes compétents en nombre suffisant (même après 130 ans de colonisation), des militaires français, engagés et 3 000  à  4000 appelés du contingent, furent affectés à ces unités de Force locale. 

                Cent quatorze de ces unités furent constituées à partir de compagnies de l’armée française ; elles devaient conserver un lien organique avec les régiments dont elles étaient issues. Dans l’exemple que j’ai vécu, celui de la 403e UFL rattachée au 3e Bataillon de Zouaves, les choses se passèrent le plus correctement possible compte-tenu des difficultés présentées par une telle situation et, semble-t-il, il en fut de même pour l’ensemble des UFL du Constantinois. Le lien organique avec le 3e B.Z. ne fut jamais coupé, une section de la Légion étrangère fut placée en protection de l’UFL et, conformément aux ordres reçus, les appelés français furent retirés la veille du scrutin d’autodétermination. La transmission de pouvoir avec l’ALN se passa sans drame. 

                Les témoignages recueillis, notamment sur les sites créés par d’anciens appelés de la Force locale, semblent montrer qu’il n’en fut pas de même dans l’Algérois et l’Oranais où, il est vrai, la situation militaire s’était présentée d’une manière différente durant les sept années de guerre. Tout d’abord, les officiers ne prirent pas soin d’expliquer aux jeunes métropolitains qu’ils versèrent dans ces unités les enjeux nés de la conclusion du cessez-le-feu. Faute d’information, ceux-ci ne faisaient guère de différence entre les soldats des UFL, issus de l’armée française, et ceux de l’armée de libération nationale qu’ils avaient combattu pendant des mois en les considérant comme des terroristes. 

                Nombre de ces officiers eux-mêmes qui, s’ils ne rejoignaient pas l’OAS, en étaient néanmoins proches psychologiquement, n’avaient pas compris la nécessité de mettre fin à cette guerre et encore moins les modalités et la finalité de Accords d’Evian. Ils ne déployèrent donc aucun zèle pour promouvoir l’action de la Force locale d’autant que, dans cette situation de transition politique, une propagande très active en faveur du mouvement indépendantiste se propagea jusqu’au sein des unités de Force locale[1].

                 Mais le pire était encore à venir. Les derniers de jours de juin, certains chefs de corps se désintéressèrent complètement du sort des appelés qu’ils avaient affectés dans des UFL et n’organisèrent pas leur rapatriement vers les unités de l’armée française. Selon les témoignages rassemblés sur le site internet d’Yvon Priou, certains de ces militaires furent séquestrés par des foules en délire, molestés par des « résistants de la dernière heure »[2]. Surtout certains, dont le nombre est difficile à préciser, furent enlevés et disparurent à jamais.

  [1].On ne peut que penser au grand élan populaire qui accompagna Napoléon 1er de Grenoble à Paris en mars 1815 lors de son retour de l’île d’Elbe !                                               [2]   Comme nous l’avons connu en France en août 1944.

                Un voile fut jeté sur ces disparitions et, non sans difficulté, l’autorité militaire accepta de considérer ces victimes comme « Morts pour la France », des morts comme les 28 000 autres de la Guerre d’Algérie. Il est même difficile de les dénombrer car il fut décidé de traiter l’appartenance à la Force locale comme un simple détachement et de ne pas la faire figurer sur les états signalétiques de services et les livrets militaires.  Ainsi, aujourd’hui, il est impossible de prouver avoir servi dans les UFL sans une longue vérification dans les archives régimentaires. 

                Les survivants de ce peu glorieux avatar de notre histoire militaire ont un devoir de mémoire envers leurs camarades tués et disparus. Cinquante ans après, le moment semble venu pour que, en-dehors de toute polémique, des historiens exhument les documents existants, éclairent les conditions de ces disparitions et apportent à des familles traumatisées, négligées jusqu’ici, la certitude que le sacrifice de leurs enfants, comme celui des tués du 10 novembre 1918 ou du 7 mai 1945, n’a pas été vain

 Jacques Macé, ex-sergent à la 403e UFL

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Rousseau jean claude

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Extrait du message reçu le 23 Mars 2013 de l'historien Guy Pervillé.

" j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans ces unités

(Unités de la Force locale Algérienne) et qui ont eu le sentiment  d'y être des sortes d'otages.

 A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l'objet d'une véritable conspiration du silence

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Et nous -  militaires du contingent métropolitains ,  mutés sans nous demander notre avis dans ces unitées  -   nous avons toujours ces événements dans nos mêmoires  depuis 51 ans, et, pendant ce temps-là,  nous n' avons  eu droit  a aucune reconnaissance de notre nation pour la mission effectuée

A ma connaissance, voici le seul  hommage fait a nos camarades.

 

14 juillet 1962

Merci le 13ème  RA

Merci a notre Ami Bernard Landry ancien de cette 446 UFL - UFO, pour ce précieux document

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Yvon remerçie notre Ancien FSE du 18 ème R.A qui a bien voulu  me communiquer des témoignages sur cette période Force Locale en particulier la sienne la 480 UFL du 18ème R.A

 Conformément à ta proposition, je t’adresse mes souvenirs d’Algérie en me disant que tu sauras mieux « placer » ce texte à la fois sur UFL 480 (pour les copains), mais aussi pour l’ensemble des UFL..

 Secteur d’Orléansville  18eme RA : Les « batteries » sont réparties  dans bien des bleds du secteur. Avec ma vieille carte Michelin de l’époque  N° 172 (1958) et ma vieille mémoire,  je peux citer :   Ténès (Montenotte), El Marsa, le Guelta, Paul Robert (le PC), Cavaignac,  Flatters, Hanoteau, Chassériau, Rabelais (mon UFL), Fromentin, Oued- Fodda, Cavaignac, Renault  et enfin Warnier dernière base du régiment (terrain le l’A.L.A.T , Aviation légère de l’armée de terre) avant le rapatriement.

Avril 1962 : Sur ordre, je quitte Hanoteau (B2) avec quelques autres, direction Rabelais.

Une ancienne ferme viticole désaffectée suite au tremblement de terre dit d’Orléansville, mais qui pour être utilisée par l’armée malgré les nombreuses lézardes convenait apparemment très bien  (louée au ministère des armées ou offerte gratuitement par les colons après dédommagement des assurances ? : nul ne sait !!!.)

Des bidasses algériens de souche arrivent de partout,  ceux qu’on désigne par le titre évocateur de FSNA  (Français de souche Nord Africaine). Ils seront logés dans les anciennes  écuries et autres remises à bestiaux  barbouillées à la chaux !! .  L’encadrement  sauf quelques sous officiers et quelques  brigadiers sont tous comme moi des FSE (Français de souche), mieux logés dans les habitats des colons ou de leurs personnels.

Qu’est ce qu’on fout là ?? , mais pourquoi avoir été nommé dans cette unité dont la mixité me laisse rêveur ??   On ne sait rien, ni pourquoi, ni comment, juste que cette « force locale » est un élément « Tampon  entre les populations » et ce qu’on croit entre les populations et le FLN.   Erreur, erreur grotesque d’appréciation par manque délibéré d’infos!!

Ce que j’apprendrai plus tard  et en France, c’est  que suite aux  accords d’EVIAN, nous sommes placés sous les directives du GPRA (gouvernement provisoire de la République Algérienne) DONC SOUS LE COMMANDEMENT DU FLN.  Si nous avions eu « vent » de cette entourloupe, notre réaction n’aurait certainement pas  été aussi docile. C’est une honte caractérisée de nous avoir UTILISE  de la sorte.  Les événements décrits par certains (enlèvements exécutions) prouvent que nos vies étaient mises en danger  ALORS QUE LE CESSEZ LE FEU EST EN VIGUEUR.    OUI ! HONTE A NOS AUTORITES.

Avec le recul je réalise que nous aurions pu les FSE « cadres »  être égorgés  sans pouvoir nous défendre, ne serait-ce que la nuit.  Quant à la journée et dans le bled, avons eu des missions ridicules mais dangereuses  en attendant notre départ pour Alger. Pourquoi ai-je été choisi (je me doute et le dirai plus loin) pour une mission débile.  Envoyé dans une zone abandonnée par l’armée, un coin paumé à 60 K/m de Rabelais dans une vallée reculée avec une seule jeep composée de : le chauffeur et son PA,  un civil que je ne connais pas, il est  « pied noir ? »  Berbère ? infiltré du FLN ? je ne saurai jamais !! Il est   détaché de la SAS (section administrative spécialisée), une sorte d’administration pseudo militaire!  Le troisième, c’est  moi avec mon PM (mat 49).  Notre mission : accompagner le civil de la SAS porteur d’argent pour quelques civils du douar (dont je n’ai pas retenu le nom) de quelques « prestations sociales ??? ».  Cet argument me rassure un peu,  mais nous sommes tellement « esseulés, perdus, vulnérables» tous  les  trois que la trouille m’envahit surtout à l’approche d’un village accroché au coteau, quand je vois des hommes en armes se disperser et se « planquer » à notre approche. Le FLN bien sûr !! Notre véhicule s’arrête au milieu du bled,  le « trésorier » qui connait les lieux nous quitte.  Me voilà  (nous voilà le chauffeur et moi) à la merci de n’importe quel excité soucieux de se venger ou comme certains  jouant les braves de dernière minute. J’opte donc  pour l’attitude  du « résigné » et je balance mon PM dans le dos et sort mon appareil photo (Foca sport 1 B). Bien m’en a pris,  les enfants sont arrivés et signe de détente absolue, deux verres de thé à la menthe nous sont offerts. La peur s’en va, pas la méfiance !!! Retour sans problème……ouf !!

Je sais pourquoi le Lieutenant  CHINCHON (fort sympa), il sera nommé Capitaine peu après, m’a désigné pour cette virée au fond du djebel.

La discipline, difficile à obtenir avec « la troupe », le capitaine décide de procéder à ce que les soldats connaissent bien comme étant une connerie, il s’agit de la revue de casernement. Malgré quelques propos confus (ça grogne) et un rangement quelque peu « bordélique » ça se passe à peu près bien, sauf qu’à un moment, s’opposant au pitaine un gars sort un couteau.   Ma réaction est immédiate, ridicule dans le contexte, mais elle est le résultat de ma tension intérieure (les nerfs à fleur de peau) qui ne faiblit pas. Je fais usage d’une portion de prise de judo (clé de coude) et je l’immobilise.  Avec des copains on transporte le gaillard à la cave à vin qui dispose d’une dizaine de  cuves en béton énormes et lâchons le gars dans une des cuves (toutes vides évidemment) qui nous sert de prison improvisée.  Pendant le trajet le type m’annonce que : je ne reverrai pas Marseille !!

Fort heureusement des copains du taulard on ouvert la trappe et il a déserté. Notre course poursuite avec les gendarmes et leur chien s’est interrompue, le chien ayant perdu sa trace.

Je réalise mon erreur, d’autant qu’à partir de ce jour je suis devenu un peu « l’homme de confiance » du capitaine, dont la mission citée plus haut.

Par une chaleur épouvantable nous embarquons pour Alger, qui n’a pas bonne réputation, l’OAS frappant sans cesse et sur des cibles essentiellement musulmanes (Arabes et Berbères confondus), mais aussi administrative (La Mairie). La traversée d’Alger se fait au ralenti dans une pagaille de foule et de véhicules qui m’impressionne compte tenu du contexte, les Algérois ont donc pris l’habitude de mépriser les risques des confrontations (comme nous aujourd’hui ici en France, alors que les agressions se succèdent tous les jours, les gens circulent comme si de rien n’était).

Bref, nous voilà sur les hauteurs de la ville, au dessus de Bab el Oued, vers la basilique Notre Dame d’Afrique, Qui a été depuis (ce qui est étonnant) rénovée !!

  Installés dans une école désaffectée, nous prenons rapidement nos marques à la fois de confort et de protection (depuis le toit terrasse on a une belle vue sur la ville basse et le cimetière).   Je deviens chef de section, par la grâce d’une permission de longue durée accordée à mon chef de section un S/Lieut Polytechnicien dont j’ai oublié le nom.

Les patrouilles dans le quartier et aussi à Bab el Oued s’enchainent sans problème pour moi, les gars de la section étant assez disciplinés ! Il faut dire que dès notre arrivée sur place ,j’ai discuté un moment avec eux (dont un surtout qui me servait d’interprète ) pour leur dire que j’avais compris depuis longtemps que l’Algérie allait vers son indépendance et qu’en cas d’accrochage avec l’OAS je serais peut-être  le premier à tirer. Sans entrer dans la complexité de « l’Algérie Française » mon souci étant comme toujours de défendre ma peau suivant l’adage : c’est lui ou moi !   

Ca n’a pas été la même chose pour un copain (son nom ?) qui en patrouille a été pris avec son  groupe, sous un feu nourri de l’OAS pendant une bonne heure. 

Il n’a été sorti de là que par l’intervention des blindés des gardes mobiles.  

 Alors que je suis en mission de « schouff » à la limite des habitations sur les hauteurs d’Alger, une autre section vient prendre la relève. A sa tête un sergent (ancien harki) BEN SEDIK. Je lui passe les consignes.   Nous n’avions pas fait 50 M que deux coups de feu claquent, Ben Sedik s’écroule il est touché au ventre par son premier « voltigeur » en  qui il avait toute confiance puisqu’il lui avait laissé son PM. Un voiture a déboulé on ne sait d’où avec, au volant un civil qui a embarqué le blessé ……………on ne l’a jamais revu !!! Probablement une des victimes du grand massacre des harkis par l’ALN.

Comme d’autres cadres de notre UFL j’ai eu aussi pour mission de déménager des pieds noirs de Bab el Oued. Quelle tension !! Les Algériens du quartier nous regardent avec des yeux de haine, de dégout et de défiance. Pour ce genre de mission évidemment nous ne sommes  que des FSE : un chauffeur de la jeep et moi. Ma surprise est à son comble lorsque je monte dans l’appartement du « déménageant » et qui me dit : on ne va pas faire le trajet (un camion plein attend sur la rue) sans prendre « ce qu’il faut » !! C’est alors qu’il ouvre un placard et que je découvre une rangée impressionnante d’armes de toutes sortes. Il en saisit une plus un révolver et nous voilà partis.  Autant que je me souvienne, nous avons escorté le camion jusqu’en dehors du quartier « Arabe ».  Avec une telle « artillerie », on comprend que le conflit ne pouvait s’arrêter  et encore moins espérer  « le vivre ensemble » !!  C’est foutu depuis longtemps on le sait, mais on le vit avec ces explosions juste derrière nous, comme pour nous dire (vous ne l’avez pas vu venir celle là), ces coups de feux de ci de là, ces civils qui fuient comme à la débâcle, préférant la valise (même réduite pour certains) au cercueil annoncé !  Tout cela est d’une confusion ahurissante, dans un climat d’épouvante, de défiance tous azimuts, de pagaille, de précipitation et bien sûr de larmes que les petites gens, loin d’être des colons ou des combattants OAS versent le plus sincèrement du monde. Comment ne pas comprendre une grand-mère ou un simple ouvrier qui ayant tissé pendant des années des liens forts avec les Algériens se trouvent poussés sur un bateau vers un destin plus que sombre.   NON ! tous les Pieds noirs n’ont pas été des saboteurs, tout comme les Algérois n’ont pas été des sauvages du FLN !  Depuis, j’ai compris après avoir étudié l’Islam que la notion de pillage et de « « razzia » sur les biens des mécréants, faisait partie d’un mot d’ordre du FLN ………….les Civils d’ Oran  ont payé cher cette directive !!

Une autre mission (j’ose dire de merde !!) qui a consisté à m’envoyer SEUL dans une voiture civile avec au volant un civil Musulman, dans un quartier douteux au dessus du cimetière St Eugène je crois, pour aider le FLN à dégager des blessés de leur rang après un accrochage avec  des bérets noirs du secteur. Je suis là en tampon, offrant « mes services » à ceux qui pendant des années ont lutté contre des petits soldats comme moi, ces appelés du contingent dont près de 30000 ont laissé  leur vie et ceux qui sont rentrés, une bonne partie de leur jeunesse et pour certains un traumatisme INDELEBILE.

Bref des voitures embarquent les blessés et mon chauffeur me ramène. Sur le chemin on est arrêté par une sorte de barrage de l’armée Française. S’approche de nous un de ces braves bidasses de base  (il est seul )qui me voyant avec un PM en main, seul dans une voiture civile, change de mine en un instant ! Très vite je lui dis : ne t’inquiète pas je suis de la force locale (il ne sait probablement pas ce que c’est !!) en mission « secrète ».

Cet adjectif « à la James Bond » lui suffit dans le merdier du moment ! Et puis le « allez roulez » qu’il lâche  doit le soulager, moi aussi !!   Mon chauffeur me débarque à mon cantonnement.  Ouf ! Encore un truc de passé.  

On va vers le référendum, nos gars sont fiévreux, mais globalement  ça va, sauf  qu’un événement médical s’abat sur pratiquement tous les Sous/off.  Tous, bien contents de retrouver dans nos locaux  « une eau de ville au robinet » en ont fait un  usage normal en la buvant.  Mal nous en a pris puisque quasiment tous on a « ramassé » une dysenterie amibienne carabinée……….bonjour le folklore  autour du WC des instituteurs qui nous étaient réservé.          La suite dans un autre message.

PJ :  une photo du seul bain de mer pris vers Le Guelta je crois,  lors de la seule  virée des S/Off depuis Rabelais. 

De gauche à droite : JULIEN (le Breton) MASSARO  et moi !

 

Roger Vuillez (moi)devant le jardinet de l’UFL 480 à Rabelais.

Un reste bien venu de géraniums des anciens occupants .

Pour les copains (ceux qui veulent bien me reconnaitre).

 

A la lecture du récit de ce témoignage d'un SOUS-OFFICIER,  il fallait avoir la BARAKA pour se sortir de ce MERDIER force locale, sans trop de problème ou nous avions été  mutés d'OFFICE. 

 

Je regrette que certains de mes camarades FSE  de la troupe et certains sous-officiers FSE de mon régiment, (que j'ai retrouvé ) n'ont pas voulu témoigner ( sur la force locale 434) 

En particulier un, qui m'a dit << tu racontes qu'importe quoi >>  lorsque j'ai commencé a en parler

Encore MERCI ROGER

La  Force locale de l’ordre Algérienne

Un ancien Combattant, militaire du contingent de 2ème Classe

 Détaché   pour une incroyable mission, au  service   de la  Nation Française 

 Dans  la 434ème (union des forces locales)  434ème U.F.L  a  Tkout

 puis dans la  434ème U.F.O (Unité de force de l'ordre) a  Guyotville en 1962

  

Une force locale de l’ordre Algérienne*, fut créé  à Challain en France

 Où, il y avait trois ministres et quatre délégués pour  la France

 Et  sept délégués du F.L.N*², dans le Jura le 12 février 1962

 Cela devint par la  suite, les accords d’Evian du 18 mars 1962

                                                                               *******

   * des crédits furent votés par les parlementaires français, en novembre 1961

    Voir sur l'autre  site  - journal officiel du 1er décembre 1961

   *²  F.L.N. Front de libération Nationale

                                                                             *****

 Simple troufion, après le 19 mars 1962, pour la période de transition

 Dans la force locale de l’ordre Algérienne, j’ai donc été mis aussi à la disposition

 Et aux ordres de l’Exécutif Provisoire Algérien, comme d’autres européens

 Sur décision, pour l’encadrement militaire algérien.

 

Décret  62-306 du 19 mars 1962 Journal Officiel du 20 Mars 1962

 

Contrairement à  Michel Debré, qui,  avec le gouvernement,

 En France, le 12 Avril  1962, était   démissionnaire

 Nous, Européens, Militaires du contingent,

 Il n’y a pas  eu d’objection à faire

                         ***

 Tout citoyen a le devoir,  pour mourir pour sa patrie,

 Mais nul n’est tenu de mentir pour elle  « Montesquieu»

                       ***

 En Algérie, pendant cette période  il fallait se taire

 Plaire, et être continuellement  exemplaire

 Malgré notre situation toujours précaire

 Nous  étions, que de simples MILITAIRES

 

Nous n’avions jamais été VOLONTAIRES.

 Nous n’étions pas « des mercenaires ! »

 Et après avoir serrés  la main le 19 Mars 1962,à quelques-uns de nos adversaires

 Il a fallu ensuite, pendant 85 jours, « que moi j’accueille » au poste, « un émissaire »

 

Nous devions représenter correctement notre NATION,  «  sous  la bénédiction »,

 De l’armée nationale de libération  (A.L.N*)  « SANS     MEDIATISATION »

 Pour servir  notre patrie, la France, comme cela avait été décidé

 A Challain, aux Rousses et à Evian par les plus hautes autorités

  

Au début, nous étions que 25 Militaires Français européens

Dans cette nouvelle unité de l’armée Algérienne, au service du peuple Algérien

Dans la force locale de l’ordre 434, il a fallu beaucoup de patiences

Avec le rassemblement  de tous ces militaires musulmans, de toutes tendances

 

Au milieu de ce djebel des Aurès, à T’Kout entre Arris et Biskra

Ou, pendant de trop nombreuses années, nous avions combattu les fellagas

Sous la surveillance du G.P.R.A, Gouvernement  Provisoire Algérien

Renforcé, depuis peu, par les anciens de l’A.L.N*,  anciens prisonniers

Qui, de France, avaient été libérés, au service de l’Exécutif Provisoire Algérien

Sous la Présidence de, Aderhamane Farés, ancien prisonnier, lui aussi, libéré

 

Depuis le cessez le feu, dans ce milieu qui nous devenait étranger

Sur toutes les mechtas des Aurès, des drapeaux verts et blancs flottaient

Dans la force locale de l’ordre Algérienne, pour notre coopération

Nous, européens du contingent, nous avions eu droit, à aucune gratification

Personne aussi  n’avait songé, ensuite à nous rapatrier 

De T’kout, pour nous protéger, pendant cette période troublée

Comme  cela a été fait,  avec des avions de l’armée

Pour certains harkis, en particulier, « les amis d’un député »

 

Bien informer, pourtant ceux-ci, avaient   bien eu le temps de choisir

En prenant l’argent du licenciement de l’armée,  et  de déguerpir

 Car dans  l’armée Française les harkis étaient aussi, déjà  bien payés

 Et avec le  F.L.N, tous,  un jour  ils avaient bien  dû collaborer ?

 

De temps en temps, on parle  de la guerre  l’Algérie et de  la… torture

Moi, je suis sûr,  que  pour "nous" en  (force locale) il y eu… la   « censure »

Nous, les  Militaires Français européens du contingent, qui étaient détachés

Dans cette troublante  période transitoire, personne n’en a parlé* ?

 

* Sauf - nos lecteurs nous écrivent dans Historia Magazine du numéro 369)

 

Dans l’après-midi du 15/05/1962, sur l’Hamard Kraddou dans les Aurès

À 1900 m d’altitude, au bord de ces nombreuses falaises pleines de rudesse

Au sommet où, pendant la guerre les troupes ennemies étaient embusquées

Et où un Nord Atlas  s’était aussi écrasé,  j’ai eu, tout le loisir de contempler

 

Pendant quelques merveilleux instants, la vallée sur Tifelfel.

En  Jeep, avec le chauffeur M…..et le Capitaine Goetz au milieu de ce djebel

Au cours d’une (randonnée) pendant quelques secondes, il m’est venu en mémoire

Tous  ceux, qui, sur ce lieu de combat  mémorable,

avaient laissé leur vie, pour un moment d’histoire

et pour les survivants, des souvenirs inoubliables

 

En fin de journée, en bas du village, sans aucune  protection,

Des véritables parties de football,  étaient organisées,

Par les militaires européens pour ceux qui voulaient  y participés.

En toute « décontraction » devant cette inconfortable situation

 

Un Capitaine Français de métropole, un Lieutenant musulman de l’ALN de  Tunis

Et, deux 2ème  Classes, militaires français européens du contingent P.. et B… se trouvait réunis

Dans la cour de la gendarmerie de Tkout, le 26 avril 1962  un briefing à 4 improvisé !

Suite à une  grève au rassemblement, que les militaires musulmans  avaient décrétée

 

Nous devions   prendre une position irréprochable et exemplaire

Dans la  discussion qui s’était instauré, l’internement du « meneur » fut décidé.

«  Pour contestation et  non- respect de la discipline militaire »

 Dix jours de cellule  dans la  « prison de Tkout » lui furent  infligés

 

Mais pour nous européens,  il a fallu se reconvertir en gardiens de prison

A Tkout en 1953 ? Le bâtiment avait bien été construits pour une prison

B… et moi, nous avions accepté de dormir dans l’armurerie

Pour en même temps,  garder  toutes les armes de la compagnie,

 

Celles-ci n’ont pas pût servir, pendant ces dix jours

Attachés au râtelier, elles n’étaient d’aucuns recours

Pendant toute cette période, sur ordre on s’était bien barricader

À côté de la cellule, le P.M, jour et nuit sous l’oreiller

 

Le  5  juin 1962 ! Sur cette terre d’Algérie, sur la route d’ Alger-Guyotville !

Arrivant des Aurès,  Quel fabuleux  souvenir encore ! En traversant les villes !

Dans les  camions en convois  avec les musulmans de l’unité 434, de la force locale*,

D’être acclamés en triomphateur ! Par toutes  les populations locales.

 

Je cherche toujours des photos de cet accueil chaleureux

Pour cela, jusqu’à maintenant, a ce jour je n’ai pas été chanceux

Si, de notre arrivée, toute la population avait été avertie

 La presse et la radio,  l’avait bien été aussi ?

  

Heureusement,  nous,  les appelés du contingent

 Maintenus sous les drapeaux et en détachement

 Nous,  nous ne savions pas que c’était avec des armes substituées

 A notre armée, qui avaient servis à  l’O À S* pour  tuer, a Alger

 Nos 15 camarades  en mission, sans défense, appelés du contingent

 Le 23 Mars 1962 et aussi les nombreux civils innocents

                                 ****

   *O.A.S ; (organisation de l’armée secrète

 [3286 militants de  (l’OAS) furent condamnés) 

        Et…… amnistiés ensuite…?

 **********************************************

A  Issoire  en France  dans le département  63, de 1957 a 1961,

 Il y avait un Centre d’Entraînement de Moniteurs de la Jeunesse d’Algérie

 - 5000  Elèves, y furent  formés,  dont certains, venaient de  l’ ALN

 (- de Lapeyronnie un ancien cadre du centre)

                              ***********************************************************************************

 En Algérie, l’ancien centre de formation de la jeunesse Algérienne

 Qui avait été  plastiqué par l’O.A.S  à  Guyotville, prés d’Alger

 Etait la base du cantonnement de la force locale 434  Algérienne

 Le vendredi 15 juin ? En urgence, il fallait rejoindre Alger

  

Dans la jeep, sur la corniche, je m’étais retrouvé à la place du chef

 Avec la trouille, à côté du conducteur qui était le Capitaine Goetz,  mon chef

 J’étais devenu  accompagnateur, d’un  vénérable et respectable conducteur

 La jeep  roulait  trop vite pour  rattraper le retard  pris à la recherche du chauffeur

 

Je n’arrivais pas,  dans les virages à bien  me tenir

Et, je ne pouvais pas dire, au chauffeur avec ses trois barrettes, de ralentir

Je  n’avais pas eu, le temps contempler ce sublime paysage

De la  Méditerranée ( La Grande bleue)  et ses beaux rivages

 

A Alger, au cours de cette mission, s’il nous était arrivé, le moindre accrochage

Personne  nous aurait retrouvés, pour nous rendre un dernier hommage

Ce soir- là, une déflagration mutila l’Hôtel de ville, victime d’un plasticage

Où avaient été réunis  en secret, quelques heures avant, toute sortes de personnages

                                             *******************

17 soldats français y trouvèrent la mort.Enormes dégâts sur les sept niveaux du bâtiment,.

juste-avant-la-bas-j-y-etais-seul-seul-avec-le-capitainegoetz.jpg

Photo EPC Armées ;  Livre de Vitalis Cros ;  Presses de la Cité    Paris 1971 retrouvé à Colmar en 2009

 

 

photo-epca-livre-vitalis-cros-1.png

Autre photo de ce livre concernant la prise du pouvoir de l'exécutif provisoire Algérien

Le 7 avril 1962

                                                               ********************

 Dans cette guerre d’Algérie, j’ai enduré beaucoup de souffrances

 Car,  j’ai   connu  presque toutes les séquences

 Au retour, avec mes ennuis de santé, lorsque  j’étais  souffrant

 Souvent, j’ai fait ensuite, des cauchemars effrayants

  

De  tout « ces événements d’Algérie »

 Qui m’ont poursuivi toute ma vie !

 Car en Algérie, après huit ans de guerre

 Qui,  pour beaucoup, fut « meurtrière »

 

Sur cette terre  Française, qui nous devenez étrangère

 -  sur ordre, aller serrer la main de nos adversaires,

 À Rhassira le soir du 19 mars 1962, on avait « bonne mine » ?

 -   et à pied ensuite, dans les Gorges de Tirhanimine !

 En patrouille,  pour des  séances « photo »

 Et en prenant le café, (on) je ne chantais (t) pas  cocorico

 -  en côtoyant dans les Aurès, dans le village de Tifelfel,

 Après le 19 mars 1962,  les fellagas de retour du djebel.

  

Planton,    « - j’ai accueilli du 15 avril 1962  au 3 juin 1962 !

 À Tkout  dans les Aurès,  tout les matin, un Lt de Tunis de  l’A.L.N.

 - et  j’ai encore accueilli, à Guyotville ensuite du 5/06/62 au 1/07/1962

 Dans les mêmes conditions, le même Lieutenant de L’A.L.N »

  

2ème classe, militaire Français européen (F.S.E)*

 « Aux ordres de l’Exécutif provisoire Algérien »

 Avec un camarade, nous avons été accueili par un détachement de l’A.L.N

 Qui nous ont présenté les armes  à Guyotville,   en ville,   le 10 juin 1962

 Lors d’une mission, à l’infirmerie provisoire de l’A.L.N.

 Avec le brassard de la Croix Rouge, en  ce printemps de 1962

 Et  reçu, ce même jour ensuite, par des responsables de l’A.L.N* »

          *Armée de Libération Nationale

 « -  et, ensuite en ville, nous avions patrouillé,

 Avec J…* le chauffeur  aussi de la Vienne,  le 1er juillet

 Et le Capitaine* Goetz Lucien dans la jeep de notre armée,

 Sous très haute protection de l’A.L.N disciplinée »

              *F.S.E.   Français de souche européenne

 

062-8-alger-bureau-de-vote-n-c-123-birmandreis-1er-juil-1962-12-1.jpg062-7-alger-bureau-de-vote-n-c-123-birmandreis-1er-juil-1962-la-tv-au-clos-salembier-88-10x15txt-2-1.jpgMerci aux amis des Ex-forces locales pour ces photos

 

 

 

 

 

civils-et-militaires-fsna-de-la-413-ufl-1-juillet-1962.png

 

photo de civils et de militaires FSNA de la 413 UFL le jour du référendum du 1er juillet 1962

 *************************

 Il fallait  aller à l’ouverture des bureaux de vote, et très peu  l’on fait ?

 Ce jour-là, au cantonnement en Algérie,  « nous étions tous consignés ! »

 Et ce soir-là, nous étions prit en otages et fait prisonniers !

Inter actualites de 07H15 du 3 juillet 1962, jusqu'a la 4è min

 Par les parlementaires, à l’unanimité  cela  fut décidé !

 Le 18 octobre 1999, la  loi  - n  99-882 était promulguée

 Et....  toute  cette période transitoire  est   occultée ?

 En temps de Guerre … !  Encore… ?   C’était *…!

 Malgré mes démarches  répétées, aux plus hautes autorités

 Depuis 1991, pour mon « devoir de mémoire » justifié**

 ***********************

 *  -  . La  Loi  99- 882 du 18 octobre 1999 - Guerre d’Algérie

 du  1/ 11/ 1954 au  2/ 07/ 1962  fut décidé par le parlement Français

   modifiant,  « la loi 74 - 1117,  opérations de maintien de l’ordre » ..-,«  en  Guerre »,

 -  sans modifier les dates !.

 ** « La Guerre en  Algérie ne concernant, que la période du  01/11/1954  au  19/03/1962, »

 (Ensuite pour certains,c’était presque la même chose, mais, c’était du maintien de l’ordre?)  

 Car,  il est  à signaler    «Que l’intelligence avec l’ennemi  et la collaboration sont, en temps de guerres

 considérés comme crimes de guerre et donc passible de la peine de mort ! »

 Voir la photo de début avril 1962, de l’E.C.P A, dans le   Livre de Vitalis Cros ; 

 Presses de la Cité    Paris de 1971 retrouvé à Colmar qu’en 2009

 ou, l’Exécutif Provisoire Algérien au grand complet,

 est photographié à Rocher Noir, devant  des journalistes du monde entier

 et une foule rassemblée et où, le drapeau Algérien flottait,

 début Avril 1962,  à  côté du drapeau français

      **************************

 Nous avons tous été traumatisés, de cette période Gaullienne !

 Qui n’est pourtant pas encore, de l’histoire ancienne?

 Pour tous mes anciens camarades militaires, appelés du contingent,

 En 1962 en  Algérie, militaires,  et tous  anciens combattants

  

Détachés  pendant la période transitoire dans les forces locales algériennes

 Il fallait, pour notre  « devoir de mémoire », que par écrit, j’intervienne

 Pour rétablir une vérité, la vérité, quoiqu’il advienne.

 En ayant une pensée pour tous mes anciens camarades de France et de la Vienne

 

Afin que, nos petits - enfants, lycéens et lycéennes, collégiens ou collégiennes

 Au lycée et  au collège aussi,  ils apprennent et plus tard,  se souviennent.

  « Pour que la jeunesse d’aujourd’hui n’oublie pas celle de d’hier et qu’ensemble, nous oeuvrions chaque jour pour la paix » -

 - De  Ségolène Royal     Inauguration du Mémorial Départemental A.F.N de la Vienne  a la Roseraie de Poitiers  en 2007»

  

Mes camarades sont toujours blessés de ces événements,

 Car ensuite, nous avons été oubliés de la Nation, complètement.

 Qui à la suite de recherches, j’ai retrouvé maintenant,

 Habitent dans 15 départements de France, différents

 

Nous étions en majorité, simplement des hommes du contingent ?)

 Ils ont connu, début juillet 1962, l’humiliation et la grande frayeur

 Et  avaient été accusés et considérés, par notre Armée, de déserteurs !

 Il est vrai que tous les médias, dans tous  les bulletins d’informations

 

Et toutes  les heures, sur toutes les radios, annonçaient  notre disparition, en  désertions!

 Pourtant physiquement, mes camarades Anciens Combattants,  que j’ai approché

 Depuis 1992, eux aussi, heureusement

peuvent toujours  témoigner autrement.

                              Incroyable !  Et  Inoubliable !

 Le souvenir, pour moi, et mon camarade des Deux Sèvres  J…C... infirmier

 Le respect, que nos anciens adversaires et les infirmières  nous avaient témoigné

 Eux,  qui étaient de l’autre côté, et, nous avaient combattus, dans les Aurès, avant le 19 mars 1962

 Avec qui, ensemble, nous prenions le café, à la même  table, à Guyotville,  le 10 juin 1962 !

 

Par ces lignes je voulais en être évocateur !

 C’est un peu    provocateur !

 Malgré une tenace  rancœur

 J’ai toujours voulu être,  pour la paix des cœurs

  

Car je n’ai jamais été un menteur.

 C’est pourquoi, je me suis mis, dans la peau d’un auteur

 Qui,  pour le moment, fait très bien mon bonheur

 Pour calmer mon cœur

 

Le linot  le 19 Mars 2004

 

  Quel gâchis !           

Quelle gabegie !

La Guerre d’Algérie !

«  ON  M’AURAIT MENTI… ?  »

« Quiconque écrit l’histoire de son temps  doit s’attendre à ce qu’on lui reproche tout ce qu’il a dit … et tout ce qu’il n’a pas dit. »   Voltaire

 

« On peut tromper, tout le monde, quelques temps

 On peut tromper, tout le temps, quelques-uns uns

 On ne peut pas tromper tout le monde, tout le temps »

 Heureux celui qui a compris, qu’il ne fallait pas chercher à comprendre

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   Priou Yvon Marie Noel Ancien de la 434 UFL-UFO, qui aurait souhaité en 2013, pouvoir consulter sur Internet le journal de marche, de tous les bataillons en Algérie, qui ont servi de support, pour constituer une unité de la force locale de l'ordre Algérienne, comme l'a fait le 22ème BCA sur un site.

 Merci aux anciens du 22 BCA qui ont fait  un ouvrage,  A voir la copie sur ce site   

 Merci a  Camille Renaud qui s'est déplacé aux archives nationales, et qui a pris des notes sur le 2ème RCA dont des extraits sont visibles sur ce site, la page de la 514 UFO 

 Merci encore, a  Jacques Macé pour ce nouvel article " Les Oubliés de la République"  

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voici l'état des sources sur la force locale communiqué par le Service Historique de la Défense (Copie) ou vous pourrez trouvé des renseignements consignés concernant votre unité de Force Locale (UFL-UFO)

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Voici un hommage  fait aux militaires métropolitains qui avaient été  mutés dans la 446 UFL- UFO.  des  Forces locales Algériennes en Algérie en 1962

Merci a ce 13 ème Régiment  Artillerie pour cette juste reconnaissance, c'est le seul hommage a ma connaissance, fait par un régiment pour ses militaires métropolitains mutés en UFO, sur les 100 régiments qui ont servi de support pour la mise en place de ces  114 UFO.

 Merci a notre ami Bernard Landry qui m'a communiquer cette décision de juillet 1962, qui n'est pas en accord avec le courrier reçu du Ministère.  

14 juillet 1962

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Posté par margolis gerard, lundi 12 mars 2012 à 00:26

Temoignage  Important  force locale oran juillet 62

J'avais 21 ans,sous lieutenant du contingent détaché depuis le 6è RTA de Tlemcen à la Force Locale à ORAN de mars à juillet 1962.

Ma compagnie commandée par le capitaine NEVEU, dont j'étais le seul officier adjoint, était basée dans une école désaffectée, dont j'ai oublié le nom, située près du ravin dit de "Ras El Ain".au sud de la ville

Nous avons passé trois mois avec nos 200 hommes, tous algériens recrutés d'office dans les régiments de tirailleurs, à faire le tampon et la police entre les deux communautés arabe et européenne.

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CORPS D'ARMÉE D'ORAN      30 UFO        de la 484 a la 514

  19 juillet 1962 : Réunion au quartier BUGEAUD du 16 juillet.

-- Toutes les UFO ont déserté ou sont désarmées, sauf :

 - 7 UFO du 24ème CA - soit 5 à ORAN et 2 à SIDI BEL ABBES

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Force locale 30 unitees oran 1

Alger;  Le samedi 6 juillet, à 18 heures, dans la résidence de Rocher Noir, se déroule la cérémonie de présentation des lettres de créance du nouvel ambassadeur de France au président de l’exécutif provisoire, Abderrahmane Farès.  Jean-Marcel Jeanneney passe tout d’abord en revue un détachement de la force locale créée par les accords d’Évian, puis a lieu un bref échange de déclarations d’intentions qui demeurent très vagues, très conventionnelles

 Merci pour la visite de mon site  Yvon Priou

 Et ...... Merci pour la visite de mon site  

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Date de dernière mise à jour : 06/11/2023

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