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La 434ème UFL de Tkout Aurés

Le 4ème BCP et la 434ème UFL-UFO Tkout Guyotville El Biar Alger

Cliquez ci-dessous pour écouter une chanson   "Souvenir  Algérie" en regardant le site

 

Photo prise dans les locaux du RICM de Poitiers, lors de la visite lundi dans la Vienne, de Madame Patricia Mirallés Secrétaire d’Etat auprès du Ministre des Armées, chargée des anciens combattants et de la mémoire. 

Présentation du livre   << la Force locale en Algérie 19 mars 1962- 31juillet 1962 Omar Hamourit >>

Dans la tourmente après le cessez le feu du 19 mars 1962 en Algérie, un militaire du contingent de Vouneil sous Biard, qui avait été versé d’office par l’Armée Française, dans l’unité 434 de la force locale Algérienne * comme Militaire Français de Métropole, témoigne dans un livre avec un Militaire du contingent Algérien d’Alger, sur le parcours qu’ils ont effectué ensemble dans les Aurès et ensuite dans la force locale Algérienne a Tkout et Guyotville, jusqu’à l’indépendance.

*(Accords d’Evian -10% FSE -90 % FSNA dans les 114 unités constituées par plus de 91 régiments sur toute l’Algérie, pour cette période transitoire)

 

 

 Les évenements de début juillet 1962  et la fin de l'unité 434 de la force locale Algérienne de Guyotville en Algérie raconté dans les informations radio sur 

Inter actualites de 07H15 du 3 juillet 1962 et  connaitre la situation de 28 Militaires FSE de métropole, Otages et Prisonniers de la (Wilaya 1?)

Pendant plusieurs jours nos parents, toutes nos familles début juillet 1962 ont lu dans toute la presse et entendues toutes les  heures les informations concernant notre disparition.

Je vous imaginer l'angoisse qui les avaient traumatisés, comme nous militaires du contingent missionnés dans la force locale pour le calvaire vécu pendant plusieurs jours.

 

Enfin sur le site Internet ci-dessous, on peut lire le commentaire de Jean Lanzi

http://guerredalgerie.pagesperso-orange.fr/index.htm  a la date du 3 juillet 1962

 

Explication de ces disparitions,- Ces sous-officiers ont été fait prisonnier par leurs troupes »

Quelques lignes ci dessous, pour rendre hommage à Jean Lanzi dont on apprend le dècès aujourd'hui 11octobre 2018.

Sa voie raisonne encore dans ma tête, - de l'annonce de la désertion des forces locales, entendue il y a 56 ans à la Radio à Alger

 

  << Figure du petit écran pendant trente ans, Jean Lanzi, qui fut notamment animateur de "7 sur 7" avec Anne Sinclair, est décédé à l'âge de 84 ans, a indiqué mercredi à l'AFP le journaliste Claude Sérillon, un proche, confirmant une information de Midi Libre.

"C'était l'exemple même de l'excellent présentateur, il a pratiqué toutes les facettes du métier, a fait beaucoup de grand reportage, du sport, a été directeur de l'information à TF1. Il était très exigeant dans la vérification des faits", a souligné M. Sérillon.

Jean Lanzi est décédé mardi à l'hôpital de Montpellier, a-t-il précisé.

Le journaliste qui fut correspondant dans de nombreux pays dont le Japon, avait commencé sa carrière dans le service public en Algérie dans les années 60, avant de présenter en 1967 le journal télévisé de la deuxième chaîne de l'ORTF.

Au début des années 80, il entre chez TF1, qu'il quittera après sa privatisation. Au sein de la chaîne appartenant alors à l'Etat, il occupera de nombreuses fonctions: animateur de "La Maison de TF1" avec Evelyne Dhéliat, co-animateur de "7 sur 7" avec Anne Sinclair de 1984 à 1987 et directeur de l'information de 1983 à 1987.

Sa disparition "m'attriste profondément. Il était un journaliste rare dans l'audiovisuel, un homme "bien", loyal, droit, généreux, jamais narcissique. J'admirais son talent et j'estimais profondément l'homme", a tweeté Anne Sinclair.

Après son départ de TF1, il rejoindra France 3 dans les années 90 pour présenter le magazine de la santé "Comment ça va ?". Il a ensuite tourné le dos aux médias pour devenir  membre du Conseil économique et social.>>

 

 .Suite  a plusieurs courriers à Paris en 1994, rien n’étant inscrit sur notre livret Militaire

 - (pour deux lignes qui n'ont pas été inscrites sur mon Etat de Services a l'Armée )

 - (c'était difficile de l'inscrire  sur le livret militaire)  je suis avec vous sur ces Sites Web que j'ai constitué.........! 

Le  Ministère  de la Défense, m’avait  enfin  répondu  le 19 juin 1995 

  -   « Je vous confirme que vous aviez bien été affecté à la 434ème unité de force de l'ordre, au sein du  4ème  Bataillon de  Chasseurs à Pied du 18 Mars 1962 au 30 juin 1962 »    - erreur fatal,  - au 1er juillet 1962, j'étais FSE de la 434 UFO a Guyotville aux Bureaux de vote .... et le soir, ... Déserteur, comme nous tous FSE, avons été accusés        

 -   Comme  le rapport ci-dessous, le confirme pour la  434ème UFO 

"" - le 1er juillet  tous les militaires français européens étaient bien toujours en place dans l'unité 434, dispersés en sections  dans plusieurs endroits autour de Guyotville.

et pour l'auteur de ce site,  aussi,  qui par sa fonction, a  accompagné le Commmandant de l'unité aux principaux  bureaux de vote de Guyotville, et qui avait peur de voir arriver.... la catastrophe !  au milieu d'une foule immense qui se déplacée. 

 Nous aurions dû être enlevés le 30 juin et renvoyés a leurs unités supports d'origine comme l'a  signalé un Lt de l'ALN a mes camarades pris en otage et prisonniers

Il n'y aurait  pas eu deux Morts pour la France de plus, si les Camarades Moreau et Rousseau avaient réintégrés le 6ème Régiment infanterie  le 29 juin d'ou,  ils avaient été détachés.

( voir sur le site  page de la 470 UFO)      (Copie )    

1er-juillet-1962-2.jpg

 

    force-locale-de-l-ordre-algerienne.jpg

 

 

 

A   S.P 86934 le, 05 Juillet 1962               

 

 

L’Adjudant-Chef ……. de la 434ème U.F.O du 4ème Bataillon de Chasseurs à Pied.

                A Monsieur le Lieutenant-Colonel Mairal Bernard                                                                                                      Commandant      le  4ème Bataillon de Chasseurs à Pied.

                 Rapport concernant la désertion de la 434ème U.F.O avec la participation d’éléments extérieurs  (A. L.N. et civils en armes) et, l’enlèvement de plusieurs Sous-Officiers et Chasseurs métropolitains dans la nuit du 1er au 2 juillet 1962 vers 23 heures. 

                Après le scrutin sur l’autodétermination qui aboutit le 1er juillet à l’indépendance de l’Algérie, nous étions le Sergent-Chef …..les radios, Boissard Bernard et A …………. et moi même occupés à jouer aux cartes au foyer du soldat. Il était approximativement 22h50, quand soudain deux individus firent irruption dans la salle nous menaçant de leurs armes approvisionnées et armées, nous intimant de nous lever et de nous ranger le dos au mur les bras en l’air. Nous n’avons pu obtenir d’explications sur leurs motivations, les intervenants étant trop excités. 

                Néanmoins, j’ai personnellement reconnu dans l’un deux le Chasseur Musulman …….  accompagné d’un individu extérieur à l’Unité, puis en cours de déroulement du Chasseur ….  ainsi que de plusieurs soldats de la 434ème  U.F.0 gardant toutes les issues. 

                Au fur et à mesure que le temps s’écoulait, nous fûmes rejoints par les autres Chasseurs Métropolitains capturés en plein sommeil par les mutins, ils furent conduits sans discussion vers le foyer. Dès cet instant, tout le monde étant réuni, le Chasseur …….toujours très menaçant nous demanda de lui remettre tous les fonds dont nous disposions, il mit cet argent dans la poche de sa veste. 

                Plus tard dans la soirée on nous dirigea deux par deux vers les véhicules de l’Unité pour notre embarquement, les uns dans la camionnette du C.F.J.A, les autres dont moi même dans le 4X2 de la Compagnie puis, départ vers une destination inconnue dans la nuit noire escorté de véhicules ayant à leur bord des hommes armés (un mélange de civils et de membres de l’A.L.N ) dès cet instant le convoi de deux véhicules pris des directions sensiblement différentes et nous fûmes séparés en deux groupes. 

                En ce qui concerne notre voiture la direction suivie est approximativement la suivante, Guyotville, Chéraga, Déli-Ibrahim, Les Quatre Chemins, Boufarik, itinéraire jalonné par des hommes en armes. Lieu de stationnement pour cette première nuit, région de l’est de Blida installation pour la nuit dans une petite Mechta, un café nous à été servi des couvertures ainsi que de l’habillement pour les Chasseurs qui avaient été pris en slip.         Le lendemain matin 2 Juillet vers 7 h 00 un petit déjeuner nous à été donné,   repas à midi et dans l’après midi à  14 h OO environ un responsable de l’A.L.N  nous à fait embarqué dans un 4X2 civil et, nous avons rejoint l’autre .groupe qui se trouvait dans un moulin à environ un kilomètre de la souma (à noter que pendant toute cette période nous avons été gardé par un civil en arme) 

                A cet endroit, j’entre en contact avec le Lieutenant ….. ainsi qu’avec un cadre responsable de l’A.L.N, il me dit que nous allons être libères le lendemain 3 Juillet 1962 dans la matinée ou la soirée de ce même jour. Nous sommes donc au complet en ce lieu et heureux (?) de nous retrouvés en assez bonne forme malgré les événements de la veille. 

Les Chasseurs et cadres Musulmans de la 434ème U.F.0 sont également cantonnés au moulin dans un bâtiment annexe situé sur le coté mais, nous n’avons pu entrer en contact avec eux.  

                Dans la soirée le responsable de la Zone 1 de l’A.L.N  nous déclare  que nous sommes libres et que des éléments de la commission mixte du cessez le feu viendrons nous chercher, je lui demande alors de bien vouloir faire restituer les sommes volés lors de l’enlèvement. Il convoqua sur le champs le Chasseur …… qui ne nia pas les fait et restitua cet argent immédiatement  (A la fin de cet épisode j’ai dû écouter une diatribe révolutionnaire).

                Vers 19 h 00 nous sommes rassemblés pour assister aux couleurs Algériennes et ensuite repas du soir, après une deuxième nuit passée dans des conditions d’anxiété bien compréhensibles la libération promise ne s’étant pas produite ce jour. 

                Le 3 juillet 1962, petit déjeuner et à 7 h 00 rassemblement pour la levée des couleurs Algériennes, le Lieutenant …. ayant reçu l’ordre de présider cette cérémonie. 

                Aux alentours de midi deux responsables de l’A.L.N de la commission mixte de contrôle nous emmènent. en camionnette et nous remettent à la Gendarmerie de Boufarik après nous avoir demandé si nous avions été bien traités. 

      Cette affaire s’est heureusement terminée le même jour par la visite de notre Chef de Corps qui nous à fait le plus grand plaisir, en fin de soirée le 3 juillet 1962 nous avions rejoint notre unitée  .                                                                                                                                              Signature ; Illisible

 

 

 

Nota; 

1 °- A  signaler que la  totalité des européens n’a pas été retenues, que quelques uns ont réussis miraculeusement à échappés aux mutins et de ce fait ont rejoint la Base du 4ème B.C. P.

  ( " Comme l'auteur de ces lignes, qui connaissait un portillon, par où,  il recevait le Lt de l'ALN  l'émissaire de Tunis.                                         Sous les rafales de mitrailleuses, avec son capitaine qu'il venait de réveiller et ses trois camarades qui jouaient aux cartes ce soir là.               Tous en slip  a " la Permanence Téléphonique du poste",  un peu  a l'écart dans le camp, il doit la vie qu'a la fuite  "d'un commun accord "dans un champ de pommes de terre en rampant sur 300m dans les fanes de celles-ci, sous les tirs de fusils mitrailleurs")

 2°- En  marge de cet enlèvement, après notre retour au cantonnement du 4ème B.C.P , quelques Chasseurs ont signalés la disparition de certains objets tels que postés radios, Appareils photos et divers objets personnels.      (nous n'avions plus rien)

  3°-   La Gendarmerie de Boufarik nous à pris sous son contrôle avec circonspection ne sachant exactement à qui elle avait à faire, vu les évènements troublants qui s’étaient produits dans l’Armée

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 ""Il y a 49 ans aujourd'hui .............Les prises d'otages !     qu'on ne parlait pas""            c'était des desertions !

 Le récit de ce rapport  pourra être modifié,  car,  ce n'étais pas tout a fait cela. ""Avoir le canon du fusil sur la poitrine et la culasse engagée  lorsque l'aviation française passée au dessus   de nous""  fut raconté par un camarade traumatisé, à l'auteur de ces lignes, qui était le "1er responsable" de l'alerte, pour la recherche de ses camarades, effectuée par l'aviation.

  -  J'avais  aussi reçu d'un camarade  -   " Au sujet du rapport de l'Adjudant- chef, je le trouve bref et incomplet. Responsable par son grade le plus élevé, il semble ignorer une partie de son effectif (6 chasseurs) qui n'était pas au moulin situé près de la Souma. En effet, nous sommes arrivés à cet endroit que le 2 juillet à la tombée de la nuit, escortés d'une compagnie de l'ALN. Ce fait n'est pas signalé à aucun passage du rapport ".

 Normalement le 1er juillet, les cadres européens auraient dus être de retour dans leurs unités de support

   "Un lieutenant de l'ALN , en fit la remarque a un sergent européen de la 434 (UFO) des forces locales  prit en otage a Guyotville"

 ........Et la dernière phrase du rappport n'est pas exactement ce qui c'est produit a  Boufarik  

  -  avec l'arrivée du chef de Corqs,qui avait trouvé la mauvaise tenue des soldats français avec l'habillement que l'armée de l'ALN leurs avaient procurés 

La force locale en algerie

 

Yvon et brahim 10 2

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Yvon et brahim 30Yvon et brahim 40

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Un extrait du temoignage nouveau d'un FSNA de la 434 UFO  a la date du 29 avril 2023 dans un livre << la force locale en algérie >>  (ce n'est pas la date du 5 juillet 1962)

<< Le 5 juillet1962 il y a eu un événement très regrettable, la compagnie à laquelle nous avions été intégrés a enlevé les appelés européens que nous connaissions bien. Je n’ai pas bien compris pourquoi ils leur avaient attaché les poignets, ni pourquoi on les enlevait. Nous sommes allés avec ces pauvres enlevés,dans les hauteurs de Boufarik Il y eu de nombreux conciliabules autour d'eux. Je me souviens d'avoir demandé au commandant de la Katiba l'autorisation de leur offrir du café, le matin. Bien sûr, ce commandant n'était pas présent le jour de l’enlèvement.Je lui ai dit que je les connaissais. Il a accepté et demandé de les détacher. Ils furent relâchés et remis rapidement aux autorités militaires françaises de la région. Quelle stupidité cet enlèvement !!

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Au dossier de l’Ecran  à la télévision Joseph Pasteur  avait  annoncé dans son commentaire préalable

 «  que mille deux cents hommes militaires de la force locale encadrés par 19 officiers et sous officiers Français ont déserté le 30 juin 1962 avec toutes leurs armes que l’armée Française avait laissé à leurs disposition pour combattre les terroristes »  ?

 (Commentaires)) Pourquoi avoir annoncés    -  qui ont désertés le 30 juin alors que toute la compagnie était au rassemblement le 1 juillet

 -  et qu'ils étaient 28 (voir la presse et écouter la  radio)  donc les 9 hommes de troupes FSE n'étaient pas pris en compte.........!  Oubliés de la République !

                           - c'était le 1er juillet 1962 aprés les élections, voir le rapport ci-dessus

                           - et - les armes mis a leurs dispositions étaient obsolètes ( Mas 36 )

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Inter – Actualité du 2 juillet 1962  Journal de Jean Lanzi 19 heures 15

 Copies extraites                               « Premières minutes des actualités »      

C’est demain par un message officiel que le chef de l’Etat prendra publiquement acte du désir des Algériens d’accéder à l’indépendance……..

      Quelques heures après le message du général de Gaulle, les membres du G.P.R.A arriveront à Alger ……    

      Les leaders  du F.L.N doivent ce soir offert une réception d’adieu à Tunis ……

Demain ils seront au contact de la réalité ……

            La dissidence avec Ben Bella a eu, des suites ces dernières 24 heures …

.avec la désertion d’un millier de membres de la force locale dans l’Algérois

                Des nouvelles alarmantes ont même été diffusés cet après midi. Des mouvements de troupe ont été signalés dans l’Algérois au sud de Rocher Noir

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Inter actualites de 07H15 du 3 juillet 1962

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 Suite a ce rapport du 5 juillet 1962, sur la désertion de la 434 UFO 

 -   RECHERCHES pour informations complémentaires, -  responsables de la mutinerie de Guyotville, et en particulier,   le Lt Musulman........... - qui avait présidé la cérémonie  de la montée des couleurs Algériennes, en région de Blida Esten présence des 28 Militaires Français de Métropole habilés par l'ALN, qui été prisonniers depuis le 1 juillet des forces locales Algériennes

   Extrait du rapport     ""Vers 19 h 00 nous sommes rassemblés pour assister aux couleurs Algériennes et ensuite repas du soir, après une deuxième nuit passée dans des conditions d’anxiété bien compréhensibles la libération promise ne s’étant pas produite ce jour. Le 3 juillet 1962, petit déjeuner et à 7 h 00 rassemblement pour la levée des couleurs Algériennes, le Lieutenant X…. ayant reçu l’ordre de présider cette cérémonie

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 Avis  de  recherches ;   

    Recherches ; Anciens combattants,  Militaires du contingent  F.S.E,  ayant été versés dans les 114 unités des Forces Locales  Algériennes, pendant la période transitoire  du 19 mars 1962 a l'indépendance de l'Algérie, pour " retrouvailles" 50 ans aprés et .......connaitre peu-être le nombre ?

 et  -    la fin tragique de certains de nos camarades FSE, - portés disparus et déclarés  - Morts pour la France dans les forces locales  (future  armée Algérienne ) dans lesquelles  ils  avaient été oubliés le 30 juin 1962 ?*²

 *² voir- a  la page     - "nos cent jours en force locale"" et a la fin de la page Algérie 19 Mars 1962 - 19 Mars 2012

Courrier pau 1

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 - Recherches aussi ................ pour remerciements......   50 ans aprés !

                               -  Membres de l'ALN  qui ont présentés les armes,  a moi et a mon camarade Infirmier a Guyotville le 10 juin 1962

                              - Ainsi que les deux infirmières musulmanes, qui sont venues nous servirent un café et dialoguer avec nous, lors de cette visite effectuée sur ordre, a l'Infirmerie provisoire de l'ALN de Guyotville en ce jour de Pentecôte 1962.

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Nous étions arrivé a Guyotville le 5 juin, a ce sujet,  je recherche des Photos

Le  5  juin 1962 ! Sur cette terre d’Algérie, sur la route d’ Alger-Guyotville !
 Arrivant des Aurès, Quel fabuleux souvenir encore ! En traversant les villes !
Dans les  camions en convois  avec les musulmans de l’unité 434, de la force locale,
D’être acclamés en triomphateur ! Par toutes  les populations locales.

 

Je cherche toujours des photos de cet accueil chaleureux
Pour cela, jusqu’à maintenant, a ce jour, je n’ai pas été chanceux
Si, de notre arrivée, toute la population avait été avertie
La presse et la radio,  l’avait bien été aussi ?
                

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Pour suivre le parcours du 4ème BCP,en Algérie qui n'a pas été  brillant du tout, en particulier en 1956, cela est raconté  par un de nos anciens camarades.

- cliquez sur ""Ma Guerre d'Algérie"" 

Ma Guerre D'algérie

maguerredalgerie.pagesperso-orange.fr/

Massacre de Beni Oudjehane (mai 1956)

Article détaillé : Massacre de Beni Oudjehane sur Wikipédia

Le massacre est commis le , par une unité de l'armée française, le 4e bataillon de chasseurs à pied (4e BCP)

au cours de la guerre d'Algérie, cette unité a massacré 79 villageois algériens du hameau du Beni Oudjehane

qui comptait 300 habitants, situé dans la presqu’île de Collo non loin d'El Milia dans la wilaya de Jijel, (ex Département de Constantine).

Ce drame resurgit en 2013 avec une enquête, menée conjointement en France et en Algérie par une historienne

Claire Mauss-Copeaux et deux blogueurs, André, un ancien militaire français appartenant au 4e BCP et Nour,

un enseignant algérien de la région d'El Milia, ils se sont donné pour but de reconstituer ce qui s’est passé ce jour du 11 mai 195687.

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A Biskra ensuite, ce ne fut pas mieux !  et n'est pas raconté ci-dessous

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   ( Pour les annnés  suivantes, copies de documents retrouvés)  

    -   Au 4ème B.C.P  Chef de Bataillon   Pfister  S.P. 86934

Une excursion a la 5ème

         Objectif : Un petit village abandonné sur la piste M’Chouneche-Biskra. Toute la 5éme du 4 est sur pied. Nous passerons par le djebel pour « draguer », Capitaine en tête, nous fonçons.

        Sept heures de marches, sept heures de montagne inhumaine, que l’on croirait sortie d’un bouleversement terrestre.

         Cratères monstrueux, oueds coulant au fond de précipitations creusés dans l’Enfer

Grondement des chutes d’eau. Pas de chemin. La piste, qu’il faut escalader avec pieds et mains au risque     d’un éboulement possible. Couleur de feu, d’immenses blocs de pierre plaquent   sur un horizon incroyable, sur un ciel maudit des sujets de damnés

         Et coupant cette âpreté, une palmeraie minuscule surgit parfois ; Palmiers géants, herbes tendres ; un petit vent chante l’apaisement

           Longue marche harassante, mais grandiose. Une file humaine erre- comme une âme- cherchant la paix

          Elle est là, enfin, au bout d’un horizon : large palmeraie que baignent quelques ruisseaux souterrains.

           Des oiseaux chantent soudain. La dernière crête s’effrite. Des chemins se dessinent, parsemés de pâquerettes et d’herbage.

          Le village est silencieux, comme un mystère. Nous sommes arrivés. Fouille méthodique, patient, qui nous prendra,  quelques heures. Malheureusement, les « fels » se sont « envolés ».. Point de caches trouvées. Mais ce n’est que, partie remise, et ils le savent…

        Retour. Des gars fatigués, mais joyeux. Un retour à la « papa » La 5ème est encore passer par là !                                                        Sergent Infirmier Dabbadie L G

                                       

                                                Le 4ème Bataillon de Chasseurs ou deux ans d’Aurès      

Copie)  Février 1960  … Les casquettes bigarrées du Lieutenant M..(Mornet ? Lieutenant de la 2ème Cie du Bataillon en 1957)  disparaissent une a une comme en plongée derrière les rochers arides de Djaralhah, cap sur  Tahrit.  Les T..6 tournoient dans le ciel.      

           Philosophiquement assis sur un énorme sanglier qui a rencontré sa trajectoire, le S Lt C arrivé, à son poste d’appui sur une borne rocheuse, médite.       Je fais un tour d’horizon, pivotant réglementairement autour de mon point de station, et par la coulée de l’Oued El Abiod, aujourd’hui noyée dans le vent de sable, voici que m’apparaît la longue colonne du Bataillon montant de Biskra,  en cette lumineuse matinée d’octobre 1957.

           Biskra   Après une journée de « tape cul » sur les banquettes des C.F.A.. voici la gare, le fourmillement de la foule bigarrée.  Une affiche « Visitez la Bretagne » ! je grogne et sors sur la placette écrasée de soleil. Pourrais-je jamais oublier l’accueil fraternel, la ville grouillante de vie, la présence souriante des petits « chasseurs » qui ont refoulé la peur et l’angoisse, la fraîcheur du jardin Landon, l’immense et majestueux Sahara. A la popote, nous nous asseyons sur le coffre qui a contenu les armes du Duc d’Orléans. Les chasseurs à Biskra, histoire,  perpétuel renouveau ! 

           Sous la poigne attentive  du Colonel commandant le secteur, la ville respire, le terroriste se planque, et la nuit, se faufilant entres les hautes murailles de  toub, tombant à l’improvise sur les gourbis éloignés, draguant les palmeraies, le chasseur  chasse, déloge, nettoie.  Mais il faut partir ! L’Aurés nous aspire. Les hautes murailles et les  vallées profondes, déjà terrain de parcours de la demi-brigade, vont devenir notre fief pour six mois nous dit-on !. Le Quatre aura pour part la vallée centrale et les contreforts qui l’encadrent. Nous regardons la carte 2017, 1925,1878, j’en passe…et des meilleures.

         Les colonnes s’insinuent dans les défilés, débarquent, s’installent, ouvrent les dossiers, prennent en compte, tirent des lignes, dressent des mâts… On nous regarde. Eh quoi ! Ces gens ignorent-ils que nous revenons, simplement, que dans les gorges de Tighanimine, nouveau défilé de la hache qui revient à la 3ème Cie, déjà en 1879, les 4ème et 3ème du Quartier se sont empoignées avec des empêcheurs de pacifier en rond ?

          Le djebel Azreg, la montagne bleue, se dégage de sa brume matinale. Voici q’apparaît le Tharda, où quelques jours après notre arrivée, le Bataillon accroche, ramasse une mitrailleuse et un mortier. Pendant ce premier hiver et durant toute l’année 1958, ce secteur nous le polissons sans cesse et le repolissons ;  Je verrai longtemps encore la silhouette de notre « patron » le chef de Bataillon  D..  grimpant méthodiquement les pitons, la longue théorie des éléments d’appui, la cascade des mulets, dérapant sur les aplombs rocheux, et qu’il m’est parfois donné  d’aller ramasser en bas

          1958, année de travail, de peines, de deuils, de succès aussi, les rebelles traqués, les moissons protégées et rentrées en silo communs, les écoles en amélioration continuelle, la création de foyers sportifs, nos postes centres d’une vie sans cesse intense, plus libre. Cette œuvre poursuivie contre vents et marées dans la meilleure tradition de Bugeaud, sera sanctionnée dans tous nos douars par l’éclatante démonstration du référendum.

           Main dans la main, Bataillon, S.A.S, municipalités et adjoints d’action psychologique, en avant vers le but lointain encore mais certain, le nettoyage, la paix.

               Je crois que notre S-Lt C s’est assoupi à l’ombre de son scout-car. Oh camarade ! Regarde comme les dernières neiges scintillent sur l’Ammar Kraddou..

            Au Bataillon,le Commandant  adjoint depuis Biskra, puis le Commandant L… nous ont quittés et c’est maintenant sur les épaules du Chef de Bataillon Délivré, arrivé en Octobre, que repose le lourd fardeau des charges du Commandant en second

            Après une intense année d’opérations dans tous les coins du massif, 1959 verra le Bataillon étendre sa zone  d’administration  jusqu’aux portes du Sahara, englobant M’Chouneche et sa superbe palmeraie. C’est maintenant une tranche d’Aurés de prés de 60 kilomètres de long que le Quatre se voit confier.

           Le 12 Avril, au cours d’une prise d’armes qui marquera dans l’esprit de tous, le  Lt Colonel Délivré transmet son cher fanion au Commandant Pfister qui étrenne son nouveau commandement en étrillant d’importance le mois suivant la coriace Katiba du chef rebelle Meddouri.

          Maintenant la nouvelle tactique des Commandos de chasse que mène pour le Bataillon notre 2ème Compagnie mise à la disposition du secteur, apporte chaque mois qui passe, sa moisson de succès.

         La population, toujours attentiste, mais conquise au fond par la correction et la courtoisie de nos garçons, se rapproche un peu plus à chaque coup porté à la rébellion.

            Après le sud aride, après l’Aurés des palmeraies et des roches tranchantes, c’est vers le nord forestier que notre bataillon maintenant s’étend, bâtissant de nouveaux postes, Belihoud et Tabentout, étirant des pistes et des routes, resserrant son quadrillage et son contrôle.

            Il nous semble que la lassitude maintenant s’insinue chez le rebelle, malgré les rodomontades de sa propagande.

            Janvier, Février, Mars 1960,  sont en effet les mois des ralliements individuels ou massifs qui intéressent les trois bataillons de la demi-brigade du colonel D… Pour sa part le Quatre reçoit la reddition des dissidents du fameux balcon de Rhoufi et de Meddouri notre principale adversaire.

                Les T…6 sont rentrés à leur base. Les casquettes du Commando M remontent vers nous. Chou blanc cette fois mais comme disent les vieux chaouia philosophes : »Loukane ma chi elioum, rooua ! » (Si ce n’est aujourd’hui, demain !)

              Demain ! Pour moi ce seront les brumes du Nord ; Une enveloppe sur ma table ; Le capitaine d’infanterie métropolitaine X… est affecté à… pour compter du….( avis bien connu !)

              31 Mois d’Aurés, 31 mois du Quatre, 31 mois de solide et fructueuse amitié, de deuils sévères aussi. Tout cela ne s’oublie pas en un jour, ne s’oublie pas du tout

              Chasseurs du Quatre, qui tout comme ceux de deux Bataillons frères avez bien mérité d’être appelés « Chasseurs des Aurés », et vous vous mes chers et loyaux camarades au revoir !...

Capitaine X…

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Ketterlé  Lieutenant des Harkis  DCD janvier 1962

Je tombe par hasard sur votre site où il est fait état de la mort du Lieutenant P.Ketterlé

que j'ai bien connu qui s'est fait tué dans la plaine du Nerdi, non loin d'Arris (Sud Constantinois).

J'ai connu les détails de cette mort, puisque P.Ketterlé a été tué à quelques mètres de l'endroit ou je me trouvais.

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Un dernier souvenir du poste de  Tifelfel  de la 3ème Cie du 4eme BCP, Joseph Bréjeon  en Photo sur le journal de la Nouvelle République  du Centre Ouest du 5 /12 /2014

Vienne                      
                                 -                                 Vie associative

Fnaca : soutien aux veuves

05/12/2014 05:35

 Joseph

 

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Date de dernière mise à jour : 07/11/2023

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