La 430éme UFO avec le 30ème BCP

La 430ème UFO et le 30ème BCP

 

Jean monneret

 

VIDEO – « La force locale était bien présente dans les rues d’Oran le 5 Juillet 1962 »

PAR  · PUBLIÉ  · MIS À JOUR 

Sur la Vidéo ci-dessus M Jean Monneret signale, a la date du 17 septembre 2018, qu'il y avait bien deux force locale a ORAN  la 502 UFO  et la 430 UFO le 5 juillet 1962 dont le Commmandement était le lieutenant Khelif Rabah pour la 430 UFL-UFO  et  BECHOUCHE pour la 502 UFO

 Les unités de la Force Locale ont fait leur travail sous la direction des lieutenants Khellif et Bechouche..

Les marsouins de la 3ème compagnie du 8ème Rima, Rabah Khelif et sa 403ème Unité de force locale ; les 2ème Zouaves en sont.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/idees/article/2012/07/05/5-juillet-1962-souvenir-du-massacre-d-oran_1729190_3232.html#xD8M1uWX9tvFeSzK

Le lieutenant  Rabah Khellif, à la tête de son unité mutée en totalité à la force locale - 430ème unité de la force locale

- mais Kheliff n'a jamais accepté cette transformation formelle -sauva par une action d'éclat des centaines d'Européens prisonniers.

Rabah Khélif qui a été le représentant des Harkis en France, était donc dans l'unité de la Force locale Algériennne 430, jusqu'au 5 juillet 1962. au même titre que le Lieutenant  BECHOUCHE pour la 502 UFO que nous pouvons voir témoigner dans le film " Oran 5 Juillet 1962" 

Le lieutenant Bechouche était bien un lieutenant de L'Armée Française, qui muté dans la force locale Algérienne 502, n'avait a recevoir des ordres que - de l'Excéctif Provisoire Algérien le 5 juillet 1962  

"" Mise au point.  Khélif commandait une compagnie composée de musulmans issus des Tirailleurs qui avait été classée UFL c 'est a dire force locale peut avant le scrutin du 1 er juillet pour compenser les défféctions :Ce que qu'il lui a permis d 'intervenir en toute légalité le 5 juillet quant aux appelés dans les cantonnements à part ceux des écoles centre ville beaucoup ne savaient meme pas ce qu si passait au centre ville  et les JMO souvent ne signalent rien ce jour ( Commentaire) Posté par Aresky, 05 août 2015 à 17:23 | |Site Véritas"""

Le 15 avril 1962, création à Ras el Aïoun de la 430ème Cie de Forces Locales comprenant des éléments musulmans du Bataillon et d'anciens Tirailleurs, et placée aux ordres du Cne Léos t.

Force locale oran 1

Force locale oran 2

Force locale oran 3

Force locale oran 4

  Je viens d'apprendre dernièrement  ( juin 2014) par un officier de ce régiment de cette époque ( 30ème BCP) 

 - Il envoya tous ses militaires musulmans en permission pour ne pas a avoir a constituer une Unité de la Force Locale ?  

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Témoignage de Rabah Klélif a Mohand Hamoumou   (  Source Internet)

Refus 

   On peut  lire un témoinage du Lieutenant Rabah Khélif  ""qui commandait une unité française ?""    une compagnie de l'unité de la force locale de l'ordre algérienne la 430°UFL-UFO

TEMOIGNAGE du Lieutenant Rabah KHELIF         Commandant la 4ème compagnie du 30ème Bataillon de Chasseurs         Portés

ACTION EXCEPTIONNELLE D'UNE UNITE MILITAIRE FRANCAISE à ORAN le 5 juillet 1962     d'une unité de la force locale de l'ordre algérienne

        Des ordres écrits, qu'ils avaient du signer, leur enjoignant de ne pas bouger de leur cantonnement, avait été donné  aux officiers qui commandaient les 12 000 soldats, gendarmes et C.R .S. répartis dans chaque quartier de la ville d'ORAN.   (de l'armée Française)

   Le Lieutenant KHELIF et sa compagnie étaient stationnés         dans le secteur d'ORAN ce 5 juillet 1962.

En fait ce n'était  que l'unité 430 des forces locales de l'ordre Algériennes

 Il faut lire 430° au lieu de 403° UFL


L'ALGÉRIE
Le 30ème Bataillon a souffert d'un séjour marocain particulièrement ingrat. Il a perdu les meilleurs de ses Chasseurs dirigés en renfort sur la 10ème région militaire. Hâtivement recomplété d'éléments disparates, il franchit la frontière avec 350 hommes seulement. Le Bataillon, dès son arrivée à ORAN, se porte par voie routière à GERYVILLE.
géryville Le Quartier des Chasseurs,
Les unités occupent aussitôt les postes de la région, y relèvent les unités du 588ème Bataillon du Train. D'ailleurs, le 30ème B.C.P. va étoffer ses effectifs en incorporant le 1er janvier, 300 gradés et soldats du 588ème Bataillon du Train. Le 9 janvier, un convoi léger tombe dans une embuscade près du poste de GHASSOUL : 3 tués dont un Officier et 6 blessés. Le 11 janvier 1959, le Lieutenant-colonel MONNIER passe le commandement du 30ème Bataillon de Chasseurs au Chef de Bataillon LABAUME. Deux Chasseurs sont tués le 23 janvier 1959, au cours d'une liaison entre les postes de KERRAKIZ et LAGUERMI ; le 9 avril, nouvelle embuscade près de KERRAKIZ, qui provoque la mort de deux Chasseurs et un Harki.
geryville
Le 24 mai 1959, la 2ème compagnie, durement accrochée dans le KSELL tue 4 rebelles, mais perd 1 tué et 2 blessés. Par un coup de filet mené par le Bataillon à AIN EL ORAK, 29 membres de l'organisation politico-administrative sont arrêtés les 9 et 10 juillet. Une opération menée le 27 août dans le Djebel BES SEBBA coûte 4 tués aux rebelles. La 4ème compagnie a 4 blessés. Le bataillon est alors commandé par le commandant LABAUME qui a succédé en janvier au lieutenant-colonel MONNIER. Le 8 septembre, la 2ème compagnie récupère plusieurs armes de guerre, des munitions et du ravitaillement. Le 31 octobre, le P.C. du Bataillon quitte GERYVILLE et s'installe aux ARBACUATS. (ARBAOUATS ?) Le 2 février 1960, la 3ème compagnie se porte au secours d'un convoi tombé dans une embuscade près de BOU ALAN, tue 2 rebelles, en blesse 3 et récupère leurs armes et des munitions. Le 29 avril 1960, le 30ème B.C.P. est avisé qu'il doit faire mouvement sur le Constantinois. Il a participé depuis janvier 1959 à toutes les opérations de la 11ème D.I., dans un secteur immense, au relief hostile. Quinze des siens sont tombés au champ d'Honneur durant cette période. Le 30ème B.C.P. vient relever le 17ème R.T.A. (7ème ?) dans le secteur de CORNEILLE, en bordure des Aurès. Le P.C. la C.C.A.S. et la 3ème compagnie s'implantent à CORNEILLE, la 1ère compagnie à PASTEUR, la 2ème compagnie à la Ferme FAGES, la 4ème compagnie à RAS EL AIOUN. Le 15 juin 1960, les 1ères, 2ème et 4ème compagnies sont inspectées par les Généraux CREPIN, Commandant en Chef en Algérie, DUCOURNAU et SAUVAGNAC.
ducournau
La 2ème compagnie constitue une harka et un commando de chasse (V38). La 1ère compagnie, héliportée le 11 juillet, tue deux rebelles, en capture un, récupère l'armement. Dans les premiers jours d'août, le commando V 38, dans le cadre de l'opération Chamois, abat 2 rebelles. Le Bataillon crée de nouveaux postes destinés à protéger les populations regroupées à OUED ELMA, MESSARA, MARKOUNDA. Ses unités sont en permanence sur le terrain, traquant les rebelles jour et nuit, souvent en liaison avec le 17ème R.T.A. voisin.
commando v 38 (30ème, insignes)
Les 22 et 23 septembre, 3 rebelles sont abattus par différents éléments du Bataillon. Au cours du mois d'octobre, le commando V 38 capture une dizaine de rebelles et saisit un important matériel. En décembre, il arrête six rebelles et récupère un nombreux armement ; il recherche inlassablement le renseignement au profit des autres compagnies. Le 5 janvier 1961, une embuscade près de CORNEILLE coûte trois morts à la 3ème compagnie. Le Bataillon reprend une structure opérationnelle et participe au démantèlement des dernières katibas  de l'Aurès. En janvier 1961, le Lieutenant-Colonel TASSEL prend le commandement du 30ème B.C.P. En Janvier-Février, les unités du Bataillon en opération avec deux compagnies du 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes abattent une trentaine de rebelles, une vingtaine sont capturés. La 1ère compagnie se distingue particulièrement le 10 février en abattant 16 rebelles et récupère une dizaine d'armes avec munitions. Le 17 février, la 4ème compagnie, la C.C.A.S. et le commando V 38 tuent 25 rebelles, dans le Djebel GUETIANE, mais au prix de 3 tués dont un Officier. Durant le mois de mars, une cinquantaine de rebelles, moujahidines, collecteurs de fonds, ravitailleurs, etc... sont arrêtés au cours d'incessantes opérations. Le 29 avril, le Djebel GUETLANE est de nouveau le théâtre d'un accrochage qui coûte 7 tués aux rebelles. Puis, en mai et juin, c'est dans les djebels REFA et TICHAO que les Chasseurs vont attaquer les hors la loi. L'activité opérationnelle se poursuit tout l'été sans trêve. Le 3 septembre 1961, la 4ème compagnie abat 7 rebelles dans une grotte et récupère leur armement. Ce jour même, le 9ème Régiment de Chasseurs Parachutistes s'implante dans le sous-quartier de PAGES et PASTEUR. Il va opérer en liaison avec les unités du Bataillon pendant tout le mois de septembre. Le Commando V 38 en opération dans le Djebel ABKAR-SALAH abat huit rebelles le 16 octobre. Le 20 octobre, une opération héliportée, vigoureusement menée par la 4ème compagnie, lui permet de détruire le P.C. de la Mintaqua 11. Huit responsables sont abattus, de nombreux saisis. Cette action vaudra au Bataillon les félicitations du Général DUCOURNEAU. Le 1er novembre, une foule de manifestants armés sommairement, mais encadrés par une trentaine de rebelles en uniforme, tentent de pénétrer dans RAS EL AIOUN, même état de chose à RHABAT et au douar M'CIL. Les forces de l'ordre réagissent vigoureusement : les manifestants et les rebelles laisseront 18 morts et 70 blessés sur le terrain. Le 4 novembre, le Commando abat 4 rebelles, dans le FOUHAL. Les opérations se poursuivent au même rythme et une fois de plus, au Djebel GUETIANE, 3 rebelles sont abattus et 3 capturés, le 5 décembre. Le 20 février 1962, la 4ème compagnie et le Commando effectuent un coup de main à la Mechta CHABAA, qui permet la destruction d'un P.C. de KASMA, 9 rebelles tués, nombreux matériels et documents saisis. Le 3 mars 1962, le Commando V 38 est héliporté au profit du  7ème R.T.A. : 11 rebelles abattus. Le 5 mars 1962, héliportage encore, mais au Djebel GUETIANE : 3 rebelles abattus, 1 prisonnier. Le 19 mars 1962, le cessez-le-feu devient effectif à 12 heures. Depuis son arrivée en avril, le Bataillon a perdu 22 des siens. Les résultats obtenus dans ce terrain extrêmement difficile donnent la mesure de sa valeur.
 
 
Le 15 avril 1962, est mise en place la 430ème Compagnie des Forces Locales. Les postes se replient sur CORNEILLE. Le Commando V 38 redevient 2ème compagnie. Aux premiers jours de mai, le Bataillon fait mouvement vers ORAN. Le 30ème B.C.P. s'implante dans la cité HLM "l'Algérienne" dans le Quartier Cavaignac.
cavaignac
La 430ème unité des Forces Locales s'installe provisoirement à École des Quatre Chemins.
Les unités du Bataillon participent à différents bouclages et escortes à ORAN, MERS EL KEBIR, PERREGAUX, AIN TEMOUCHENT, MOSTAGANEM.
La 430ème unité de Forces Locales, repliée le 17 juillet sur le quartier Cavaignac, est dissoute le 20. Le 1er août 1962, la 4ème compagnie s'installe au Fort Nord, à ARZEW libéré par la Légion Etrangère. Le 8 septembre 1962, l'ensemble du Bataillon fait mouvement sur ARZEW. Le 3 septembre, le Chef de Bataillon BIRE s'installe avec la 2ème compagnie au Camp Franchet d'Espérey, puis la C.C.A.S. La 3ème compagnie rejoint le Fort Nord qu'elle partage avec la 4ème compagnie. Des manœuvres Terre- Marine se déroulent en liaison avec la CIOA avec la participation du Bâtiment LE FOUDRE. Au 1er octobre, nouvelle implantation, la C.C.A.S. s'installe au Camp St Tropez, la 2ème compagnie s'établit au Fort Sud, puis au Camp St Tropez rejointes plus tard par la 1ère compagnie. L'instruction reprend sur un rythme soutenu : peloton d'élèves gradés et élèves sous-Officiers, exercices héliportés, manœuvres sur les hauteurs dominant ARZEW, ou sur les hauts plateaux (BEDEAU).
Le 2 juillet 1963, le chef de bataillon BIRE.(Chef de corps du 30ème B.C.P 1962-1963) participe à la conception puis à l’exécution du transfert en métropole du tombeau des Braves de Sidi Brahim, qui sera reconstitué dans le musée des Chasseurs au vieux fort de Vincennes
tombeau des braves (cpa perso) Le 30 juillet 1963, le Chef de Bataillon de DINECHIN prend le commandement du 30ème B.C.P. A l'occasion du conflit Algéro-marocain en octobre-novembre, le Bataillon fournit plusieurs fois des escortes de convoi sur COLOMB BECHAR. Le 15 février 1964, une prise d'armes commémore avec un éclat particulier, le dernier anniversaire (le 93ème) de la création du 30ème B.C.P, célébré avant sa dissolution, en présence du Général LECOINTE, Commandant la 4ème Division. Le 30 mai, le Chef de Corps a tenu à ce que le "Jour du Bataillon", le dernier passé en ALGERIE, revête une solennité particulière. A 9 heures, une messe nous réunit autour de l'aumônier de la 4ème Division. Au mémento des morts, il exalte par des mots très simples le sacrifice de tous ceux qui depuis 1871 sont tombés partout où s'est illustré le Bataillon. A 12 heures 30, à l'issue du repas de Corps, le Chef de Bataillon de DINECHIN remercie les Officiers et Sous-Officiers des efforts accomplis depuis seize mois pour que le 30ème soit un de nos plus beaux Bataillons. Puis il s'adresse au Commandant RIENDOMANT à qui il remet, au nom de tous, une réduction du Fanion. C'est ensuite à chaque Sous-Officier qu'il donne un souvenir du Bataillon. Le Commandant RIENDONNANT, à son tour, prend la parole et offre au Chef de Corps le fanion du 30ème B.C.P. Le clou de cette journée reste sans conteste, la prise d'Armes de nuit, style son et lumière. Arrivée à 21 heures du Général LECOINTE Commandant la 4ème Division, dont la voiture précédée et suivie de gendarmes en grande tenue, s'avance lentement entre une haie de cent porteurs de torche, s'arrête face au Chef de Corps sous le pinceau précis d'un projecteur. Refrain du 24ème Marche consulaire, revue, projecteurs rasants, feux de bengale. Le général LECOINTE lit son ordre du jour et termine en souhaitant que le 30ème fasse à nouveau partie de l'Ordre de Bataille Chasseurs et il y travaillera ; puis les 150 invités se retrouvent avec les cadres du Corps dans les jardins du Mess des Sous-Officiers où un champagne d'honneur est servi, tandis que l'orchestre, sous la baguette de l'Adjudant Chef MARTRAY se fait entendre une nouvelle fois. Ce mois de juin, où les activités ont été si nombreuses, variées et partagées entre ARZEW SISSONNE-DONAUESCHINGEN est passé comme l'éclair. Pendant deux semaines, le quartier SAINT-TROPEZ raisonne des bruits de marteaux et de pinces, les caisses s'entassent, les containers se remplissent à la grande joie du Capitaine TAMAGNY, Major. Plus vite que l'on ne le pensait, arrive le 16 juin, jour où les troupes de la 4ème Division quittent ARZEW pour se rendre au Camp de toile de MERS EL KEBIR en vue de leur embarquement. Le 16 juin, bien des cœurs sont serrés lorsque le Chef de Corps, après avoir passé l'inspection du Bataillon en tenue de départ, adresse son dernier ordre du jour. Lentement, les couleurs descendent du mât ; le dernier acte est accompli.. Les regards sont tristes. A 9 heures, les colonnes s'ébranlent vers ORAN une à une, le Chef de Corps face à la porte les regarde passer, puis le dernier s'en va. Le Lieutenant DE THOISY, la Fanfare resteront au P.C. du Général et rejoindront le lendemain par mer. Camp de toile, trois jours de chaleur où le Bataillon embarque son matériel, et le 19 c'est le départ avec le 2ème régiment de Chasseurs d'Afrique à bord de l’El-Djezair. A 9 heures 30, la fanfare du 30ème B.C.P. et celle du 2ème R.C.A. accueillent le Général LECOINTE, qui, après avoir passé en revue avec le Général BARLIER les troupes de MERS-EL-KEBIR, monte lentement la coupée de l'El-Djezair… le bateau s'éloigne lentement du quai, franchit la passe, tandis qu'au loin s'estompent ORAN, Notre-Dame de SANTA-CRUZ, l'ALGÉRIE.
 

Extrait concernant la Période transitoire du 19 mars 1962 a l'indépendance de l'Algérie   (Constitution de la Force locale Algérienne)

 - Le 19 mars 1962, le cessez-le-feu devient effectif à 12 heures. Depuis son arrivée en avril, le Bataillon a perdu 22 des siens. Les résultats obtenus dans ce terrain extrêmement difficile donnent la mesure de sa valeur.
Le 15 avril 1962, est mise en place la 430ème Compagnie des Forces Locales. Les postes se replient sur CORNEILLE. Le Commando V 38 redevient 2ème compagnie. Aux premiers jours de mai, le Bataillon fait mouvement vers ORAN.
Le 30ème B.C.P. s'implante dans la cité HLM "l'Algérienne" dans le Quartier Cavaignac.

cavaignac

La 430ème unité des Forces Locales s'installe provisoirement à École des Quatre Chemins. Les unités du Bataillon participent à différents bouclages et escortes à ORAN, MERS EL KEBIR, PERREGAUX, AIN TEMOUCHENT, MOSTAGANEM. La 430ème unité de Forces Locales, repliée le 17 juillet sur le quartier Cavaignac, est dissoute le 20.

                                                                         la 430 UFL avait bien comme support  le 30 BCP

403-ou-430-ce-n-est-pas-la-meme-chose.png

Mais évident, compte-tenu de l'entretien de l'auteur de ce site, avec un Officier qui avait désobéi, libérant ses militaires musulmans, au lieu de les mutés en Force locale Algérienne

 

 force-locale-de-l-ordre-algerienne-002.jpg

14 juillet 1962

Sur Wikipédia 

Le massacre du 5 juillet 1962

Témoignage de Rabah Klélif a Mohand Hamoumou3.

Rabah Khélif qui a été longtemps le représentant des Harkis en France, était donc dans une unité de la Force locale de l'Ordre Algérienne jusqu'au 5 juillet 1962, il s’agissait de la 430e UFO. Cette unité avait peut-être été créée avec des éléments de la 4e compagnie du 30°BCP.

Le lieutenant Kheliff commande la 4e compagnie du 30e BCP (30e Bataillon de Chasseurs Portés4). Le 5 juillet 1962, il apprend que des civils européens sont regroupés en divers points de la ville d’Oran, dans l’attente d’être exécutés, sans que l’armée française n'intervienne5. Il décide de passer outre les ordres. Il prévient par téléphone son colonel, qui répond : « Faites selon votre conscience, quant à moi je ne vous ai rien dit6. »

À la tête de la moitié de sa compagnie, le lieutenant Kheliff gagne un des points de regroupement, devant la préfecture. « Il y avait là une section de l’ALN, des camions de l’ALN et des colonnes de femmes, d’enfants et de vieillards dont je ne voyais pas le bout. Plusieurs centaines, en colonnes par trois ou quatre, qui attendaient là avant de se faire zigouiller6,7. » Le lieutenant Kheliff exige et obtient du préfet, Souiyah El Houari8, leur libération6. S’étant quelque peu éloigné de son détachement, il est lui-même pris à partie et blessé par des civils algériens, puis dégagé par ses hommes, à qui il interdit d’ouvrir le feu9. Après quoi, il établit des patrouilles sur les axes routiers menant à l’aérodrome et au port10 pour « arracher littéralement » des malheureux des mains de leurs agresseurs11.

Il est mis aux arrêts de rigueur, et convoqué par le général Katz qui l’admoneste sévèrement : « Si vous n'étiez pas arabe, je vous casserais12,11. »

L’armée rendra néanmoins hommage au lieutenant Kheliff13, le 11 juillet, sous la plume du colonel Nicolas, commandant le sous-secteur est d’Oran et le 67e Régiment d’Infanterie :

« Calme, énergique, et discipliné, a fait preuves des plus belles qualités de Chef et d’homme en s’exposant, personnellement, au cours d’une manifestation, le 5 juillet, pour sauver plusieurs européens dont la vie était menacée. A été molesté en transportant des blessés en lieu sûr, mais gardant un remarquable sang-froid, a contribué à rétablir le calme sans effusion de sang14. »

L’engagement associatif

Il doit être ramené d'urgence en France pour éviter des représailles. Bien que sa carrière soit alors freinée, il parvient au grade de capitaine

 

un héros du 5 juillet 1962 à Oran :Ramdane BECHOUCHE par Jean Monneret Alors que nous savions que le nom de Rabah Khélif  était sur place  a Oran

<<Il y fut accueilli et installé avec ses hommes au Groupe Scolaire de Médioni par Rabah Khellif lui-même. (Lequel appartenait à la 430e UFO).>>

Fait inhabituel, j’ai connu Ramdane Bechouche par les archives militaires. Un colonel y signalait l’action positive d’un jeune lieutenant, dans les rues d’Oran en ce funeste 5 juillet 1962. (Dossier 1H 3206 consultable à Vincennes).

À différentes reprises, j’eus l’occasion de citer ce miltaire dans des livres ou des articles. Je citais aussi naturellement son ami, Rabah Khellif qui sauva héroïquement de nombreux pieds-noirs à l’ancienne Préfecture. Or, je constatais que ce dernier était connu de tous, ce qui n’était pas le cas de Ramdane Bechouche. Lequel avait pourtant, lui aussi, sauvé nombre de nos compatriotes. Je rappelais donc ses mérites en toute occasion.

J’eus il y a quelques années une surprise de taille. Un appel téléphonique tout simple me parvint un beau matin : «Je suis Ramdane Bechouche» entendis-je au bout du fil. Depuis, mon interlocuteur et moi sommes devenus d’excellents amis. Il m’a raconté en détail sa journée du 5 juillet 1962 à Oran.

Maître Ramdane Bechouche, aujourd’hui retraité, fut avocat à Paris durant de nombreuses années. En juillet 1962, il vivait une autre vie. Officier dans l’armée française, il fut versé dans une unité de la Force Locale, la 502e UFO (unité de la Force de l'Ordre locale, appelée communément Force locale. On l’envoya à Oran. Il y fut accueilli et installé avec ses hommes au Groupe Scolaire de Médioni par Rabah Khellif lui-même. (Lequel appartenait à la 430e UFO).

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Date de dernière mise à jour : 12/02/2021

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