Du Cessez le feu a l'Indépendance de l'Algérie

Militaires métropolitains dans les 114 unités des Forces Locales où, nous y avions été mutés, sans nous demander notre avis en avril 1962

Yvon remerçie l' Ancien FSE du 18 ème R.A  et de la 480 UFL-UFO

qui a bien voulu  me communiquer des témoignages sur cette période Force Locale en particulier la sienne,  la 480 UFL du 18ème R.A

 <<<   Conformément à ta proposition, je t’adresse mes souvenirs d’Algérie en me disant que tu sauras mieux « placer » ce texte à la fois sur UFL 480 (pour les copains), mais aussi pour l’ensemble des UFL..

 Secteur d’Orléansville  18eme RA : Les « batteries » sont réparties  dans bien des bleds du secteur. Avec ma vieille carte Michelin de l’époque  N° 172 (1958) et ma vieille mémoire,  je peux citer :   Ténès (Montenotte), El Marsa, le Guelta, Paul Robert (le PC), Cavaignac,  Flatters, Hanoteau, Chassériau, Rabelais (mon UFL), Fromentin, Oued- Fodda, Cavaignac, Renault  et enfin Warnier dernière base du régiment (terrain le l’A.L.A.T , Aviation légère de l’armée de terre) avant le rapatriement.

Avril 1962 : Sur ordre, je quitte Hanoteau (B2) avec quelques autres, direction Rabelais.

Une ancienne ferme viticole désaffectée suite au tremblement de terre dit d’Orléansville, mais qui pour être utilisée par l’armée malgré les nombreuses lézardes convenait apparemment très bien  (louée au ministère des armées ou offerte gratuitement par les colons après dédommagement des assurances ? : nul ne sait !!!.)

Des bidasses algériens de souche arrivent de partout,  ceux qu’on désigne par le titre évocateur de FSNA  (Français de souche Nord Africaine). Ils seront logés dans les anciennes  écuries et autres remises à bestiaux  barbouillées à la chaux !! .  L’encadrement  sauf quelques sous officiers et quelques  brigadiers sont tous comme moi des FSE (Français de souche), mieux logés dans les habitats des colons ou de leurs personnels.

Qu’est ce qu’on fout là ?? , mais pourquoi avoir été nommé dans cette unité dont la mixité me laisse rêveur ??   On ne sait rien, ni pourquoi, ni comment, juste que cette « force locale » est un élément « Tampon  entre les populations » et ce qu’on croit entre les populations et le FLN.   Erreur, erreur grotesque d’appréciation par manque délibéré d’infos!!

Ce que j’apprendrai plus tard  et en France, c’est  que suite aux  accords d’EVIAN, nous sommes placés sous les directives du GPRA (gouvernement provisoire de la République Algérienne) DONC SOUS LE COMMANDEMENT DU FLN.  Si nous avions eu « vent » de cette entourloupe, notre réaction n’aurait certainement pas  été aussi docile. C’est une honte caractérisée de nous avoir UTILISE  de la sorte.  Les événements décrits par certains (enlèvements exécutions) prouvent que nos vies étaient mises en danger  ALORS QUE LE CESSEZ LE FEU EST EN VIGUEUR.    OUI ! HONTE A NOS AUTORITES.

Avec le recul je réalise que nous aurions pu les FSE « cadres »  être égorgés  sans pouvoir nous défendre, ne serait-ce que la nuit.  Quant à la journée et dans le bled, avons eu des missions ridicules mais dangereuses  en attendant notre départ pour Alger. Pourquoi ai-je été choisi (je me doute et le dirai plus loin) pour une mission débile.  Envoyé dans une zone abandonnée par l’armée, un coin paumé à 60 K/m de Rabelais dans une vallée reculée avec une seule jeep composée de : le chauffeur et son PA,  un civil que je ne connais pas, il est  « pied noir ? »  Berbère ? infiltré du FLN ? je ne saurai jamais !! Il est   détaché de la SAS (section administrative spécialisée), une sorte d’administration pseudo militaire!  Le troisième, c’est  moi avec mon PM (mat 49).  Notre mission : accompagner le civil de la SAS porteur d’argent pour quelques civils du douar (dont je n’ai pas retenu le nom) de quelques « prestations sociales ??? ».  Cet argument me rassure un peu,  mais nous sommes tellement « esseulés, perdus, vulnérables» tous  les  trois que la trouille m’envahit surtout à l’approche d’un village accroché au coteau, quand je vois des hommes en armes se disperser et se « planquer » à notre approche. Le FLN bien sûr !! Notre véhicule s’arrête au milieu du bled,  le « trésorier » qui connait les lieux nous quitte.  Me voilà  (nous voilà le chauffeur et moi) à la merci de n’importe quel excité soucieux de se venger ou comme certains  jouant les braves de dernière minute. J’opte donc  pour l’attitude  du « résigné » et je balance mon PM dans le dos et sort mon appareil photo (Foca sport 1 B). Bien m’en a pris,  les enfants sont arrivés et signe de détente absolue, deux verres de thé à la menthe nous sont offerts. La peur s’en va, pas la méfiance !!! Retour sans problème……ouf !!

Je sais pourquoi le Lieutenant  CHINCHON (fort sympa), il sera nommé Capitaine peu après, m’a désigné pour cette virée au fond du djebel.

La discipline, difficile à obtenir avec « la troupe », le capitaine décide de procéder à ce que les soldats connaissent bien comme étant une connerie, il s’agit de la revue de casernement. Malgré quelques propos confus (ça grogne) et un rangement quelque peu « bordélique » ça se passe à peu près bien, sauf qu’à un moment, s’opposant au pitaine un gars sort un couteau.   Ma réaction est immédiate, ridicule dans le contexte, mais elle est le résultat de ma tension intérieure (les nerfs à fleur de peau) qui ne faiblit pas. Je fais usage d’une portion de prise de judo (clé de coude) et je l’immobilise.  Avec des copains on transporte le gaillard à la cave à vin qui dispose d’une dizaine de  cuves en béton énormes et lâchons le gars dans une des cuves (toutes vides évidemment) qui nous sert de prison improvisée.  Pendant le trajet le type m’annonce que : je ne reverrai pas Marseille !!

Fort heureusement des copains du taulard on ouvert la trappe et il a déserté. Notre course poursuite avec les gendarmes et leur chien s’est interrompue, le chien ayant perdu sa trace.

Je réalise mon erreur, d’autant qu’à partir de ce jour je suis devenu un peu « l’homme de confiance » du capitaine, dont la mission citée plus haut.

Par une chaleur épouvantable nous embarquons pour Alger, qui n’a pas bonne réputation, l’OAS frappant sans cesse et sur des cibles essentiellement musulmanes (Arabes et Berbères confondus), mais aussi administrative (La Mairie). La traversée d’Alger se fait au ralenti dans une pagaille de foule et de véhicules qui m’impressionne compte tenu du contexte, les Algérois ont donc pris l’habitude de mépriser les risques des confrontations (comme nous aujourd’hui ici en France, alors que les agressions se succèdent tous les jours, les gens circulent comme si de rien n’était).

Bref, nous voilà sur les hauteurs de la ville, au dessus de Bab el Oued, vers la basilique Notre Dame d’Afrique, Qui a été depuis (ce qui est étonnant) rénovée !!

  Installés dans une école désaffectée, nous prenons rapidement nos marques à la fois de confort et de protection (depuis le toit terrasse on a une belle vue sur la ville basse et le cimetière).   Je deviens chef de section, par la grâce d’une permission de longue durée accordée à mon chef de section un S/Lieut Polytechnicien dont j’ai oublié le nom.

Les patrouilles dans le quartier et aussi à Bab el Oued s’enchainent sans problème pour moi, les gars de la section étant assez disciplinés ! Il faut dire que dès notre arrivée sur place ,j’ai discuté un moment avec eux (dont un surtout qui me servait d’interprète ) pour leur dire que j’avais compris depuis longtemps que l’Algérie allait vers son indépendance et qu’en cas d’accrochage avec l’OAS je serais peut-être  le premier à tirer. Sans entrer dans la complexité de « l’Algérie Française » mon souci étant comme toujours de défendre ma peau suivant l’adage : c’est lui ou moi !   

Ca n’a pas été la même chose pour un copain (son nom ?) qui en patrouille a été pris avec son  groupe, sous un feu nourri de l’OAS pendant une bonne heure. 

Il n’a été sorti de là que par l’intervention des blindés des gardes mobiles.  

 Alors que je suis en mission de « schouff » à la limite des habitations sur les hauteurs d’Alger, une autre section vient prendre la relève. A sa tête un sergent (ancien harki) BEN SEDIK. Je lui passe les consignes.   Nous n’avions pas fait 50 M que deux coups de feu claquent, Ben Sedik s’écroule il est touché au ventre par son premier « voltigeur » en  qui il avait toute confiance puisqu’il lui avait laissé son PM. Un voiture a déboulé on ne sait d’où avec, au volant un civil qui a embarqué le blessé ……………on ne l’a jamais revu !!! Probablement une des victimes du grand massacre des harkis par l’ALN.

Comme d’autres cadres de notre UFL j’ai eu aussi pour mission de déménager des pieds noirs de Bab el Oued. Quelle tension !! Les Algériens du quartier nous regardent avec des yeux de haine, de dégout et de défiance. Pour ce genre de mission évidemment nous ne sommes  que des FSE : un chauffeur de la jeep et moi. Ma surprise est à son comble lorsque je monte dans l’appartement du « déménageant » et qui me dit : on ne va pas faire le trajet (un camion plein attend sur la rue) sans prendre « ce qu’il faut » !! C’est alors qu’il ouvre un placard et que je découvre une rangée impressionnante d’armes de toutes sortes. Il en saisit une plus un révolver et nous voilà partis.  Autant que je me souvienne, nous avons escorté le camion jusqu’en dehors du quartier « Arabe ».  Avec une telle « artillerie », on comprend que le conflit ne pouvait s’arrêter  et encore moins espérer  « le vivre ensemble » !!  C’est foutu depuis longtemps on le sait, mais on le vit avec ces explosions juste derrière nous, comme pour nous dire (vous ne l’avez pas vu venir celle là), ces coups de feux de ci de là, ces civils qui fuient comme à la débâcle, préférant la valise (même réduite pour certains) au cercueil annoncé !  Tout cela est d’une confusion ahurissante, dans un climat d’épouvante, de défiance tous azimuts, de pagaille, de précipitation et bien sûr de larmes que les petites gens, loin d’être des colons ou des combattants OAS versent le plus sincèrement du monde. Comment ne pas comprendre une grand-mère ou un simple ouvrier qui ayant tissé pendant des années des liens forts avec les Algériens se trouvent poussés sur un bateau vers un destin plus que sombre.   NON ! tous les Pieds noirs n’ont pas été des saboteurs, tout comme les Algérois n’ont pas été des sauvages du FLN !  Depuis, j’ai compris après avoir étudié l’Islam que la notion de pillage et de « « razzia » sur les biens des mécréants, faisait partie d’un mot d’ordre du FLN ………….les Civils d’ Oran  ont payé cher cette directive !!

Une autre mission (j’ose dire de merde !!) qui a consisté à m’envoyer SEUL dans une voiture civile avec au volant un civil Musulman, dans un quartier douteux au dessus du cimetière St Eugène je crois, pour aider le FLN à dégager des blessés de leur rang après un accrochage avec  des bérets noirs du secteur. Je suis là en tampon, offrant « mes services » à ceux qui pendant des années ont lutté contre des petits soldats comme moi, ces appelés du contingent dont près de 30000 ont laissé  leur vie et ceux qui sont rentrés, une bonne partie de leur jeunesse et pour certains un traumatisme INDELEBILE.

Bref des voitures embarquent les blessés et mon chauffeur me ramène. Sur le chemin on est arrêté par une sorte de barrage de l’armée Française. S’approche de nous un de ces braves bidasses de base  (il est seul )qui me voyant avec un PM en main, seul dans une voiture civile, change de mine en un instant ! Très vite je lui dis : ne t’inquiète pas je suis de la force locale (il ne sait probablement pas ce que c’est !!) en mission « secrète ».

Cet adjectif « à la James Bond » lui suffit dans le merdier du moment ! Et puis le « allez roulez » qu’il lâche  doit le soulager, moi aussi !!   Mon chauffeur me débarque à mon cantonnement.  Ouf ! Encore un truc de passé.  

On va vers le référendum, nos gars sont fiévreux, mais globalement  ça va, sauf  qu’un événement médical s’abat sur pratiquement tous les Sous/off.  Tous, bien contents de retrouver dans nos locaux  « une eau de ville au robinet » en ont fait un  usage normal en la buvant.  Mal nous en a pris puisque quasiment tous on a « ramassé » une dysenterie amibienne carabinée……….bonjour le folklore  autour du WC des instituteurs qui nous étaient réservé.          La suite dans un autre message.>>>>>

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 · Vidéo de l'Algérie, a voir et a revoir (Facebook)  23 /10/2018

Algérie: le Dernier Jour du Colonialisme
أخر ايام المستدمرالفرنسى فى الجزائر

Algérie: le Dernier Jour du Colonialisme
Les derniers jours de ạlmstdmr français en Algérie

 

 

Bonne Lecture,  et, Merci de me dire par un petit mot en fin de page, si vous avez  appris des choses sur cette période de Guerre d'Algérie

Lien pour l'autre site  marienoelyvonpriouforcelocale19mars1962 e.monsite.com 

Par le lien -- http://www.ina.fr/audio/PHD94017840   voir, la preuve de la mise sous l'autorité de  l'Exécutif provisoire Algérien, la force locale de l'ordre Algérienne

  • (dont 10% de militaires FSE mutès d'office, par l'armée Française, après le 19 mars 1962 ) 
  • Ecouter  l'Audio de la 8 minutes a la 11 minutes, ce que  vous pouvez voir  avec le lien sur www.ina.fr/video/CAF90002960
  • Christian Fouchet Haut commissaire de France en Algérie a bien dit le 21 Avril 1962

  •  

<< La France conformément aux Accords d'Evian, mets sous l'autorité de l'Exécutif Provisoire  cette force locale, dont l'Exécutif Provisoire disposera comme elle l'entend >>


 

La force locale en algerie

 

 Copies récupérées un peu partout sur Force Locale  et sur le cessez le feu, depuis ma retraite, avant que je me connecte sur Internet en 2011

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Extrait du message reçu le 23 Mars 2013 de l'historien Guy Pervillé, qui confirme l'utilit,é de ce site.

 " j'ai eu tort de ne pas parler des soldats du contingent français qui ont été affectés dans ces unités

 (Unités de la Force locale de l'ordre Algérienne) et qui ont eu le sentiment  d'y être des sortes d'otages.

 A ma décharge, je dois dire que ce sujet à fait l'objet d'une véritable conspiration du silence

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(Copie)       Dans le journal l’Express du 15 Février 1962  La Négociation

                 «  Du cessez-le-Feu à la Paix »

 « Les taches de Léopard ». «  Bien que les barrages restent fermés, c’est à dire bien que les troupes Algériennes du Maroc ou en Tunisie ne doivent pas franchir la frontière, les taches de léopards qui sur la carte  indiquent les zones où sera cantonnée l’A.L.N, recouvrent une large partie du territoire algérien.  Les postes français ont été évacués de ces régions* et déjà une administration algérienne de fait s’est constitué, souvent en accord avec les élus locaux et la minorité européenne qui y réside, ce mouvement doit aller en s’accentuant dés le cessez-le-feu.          Dans toutes ces régions, le G.P.R.A .juge que l’accord sur le papier pourra être appliqué sans difficultés majeurs »

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*Carnets politiques de la guerre d’Algérie de Robert Buron négociateur a Evian Chez Plon publié en  1965  Les  pourparlers d’Evian            Louis Joxe négociateur demande au général De Camas d’exposer les conceptions françaises sur la façon d’assurer l’ordre en Algérie pendant les quelques mois critiques. La thèse est simple : « Une force locale de l’ordre de 40 000 hommes sera constituée à l’aide des auxiliaires de gendarmerie, des groupes mobiles de sécurité actuellement existants, des maghzenis et si nécessaire des appelés d Algérie. En cas de situation grave, et si la force locale était débordée, l’Armée française interviendrait à la requête du haut-commissaire. »

Krim répond de sa voix chantante et douce mais avec beaucoup de fermeté:   Le  chiffre proposé de 40 000 est beaucoup trop faible.  Il faut craindre les réactions ultimes de l’O.A.S. (A l’évidence il les redoute.) C’est au moins 80 000 hommes sous un commandement désigné en accord par les deux parties qu’il est nécessaire de prévoir. Si tous les soldats du contingent d’origine algérienne sont constitués en unités spéciales encadrés par les officiers algériens de l’Armée française, le chiffre sera atteint ; sinon d’ailleurs il suffira de faire appel aux volontaires. »    Louis Joxe négociateur  réagit vivement.                           « Pas question d’une levée de volontaires qui équivaudrait à une véritable mobilisation et permettrait d ailleurs aux maquisards de s’infiltrer dans la force locale pour préparer à leur manière le scrutin pour l’autodétermination.     « Je préfère prêter des C.R.S. métropolitains », ajoute-t-il.« Soit, répond Krim, mais pas de maghzenis trop compromis ni même d’hommes, des groupes mobiles de sécurité. »           Le débat porte en même temps sur l’importance des effectifs, leur consistance, le commandement et l’encadrement. Il va être 17 heures. L’accord se fait (cela tend a devenir une habitude) pour demander    à  Ben Tobbal et au général De Camas de se retirer... et de rechercher les conciliations possibles. Ils nous soumettront les désaccords persistants

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Copie  Le 28 décembre 1959,avait été votée une loi sur l’installation de  français musulmans à des postes de responsabilité. 107 sont nommés dans des emplois supérieurs de l’état, notamment un conseiller d’état, un conseiller référendaire, un conseiller à la cour des comptes, deux inspecteurs des finances, un inspecteur général de l’administration. Sous la responsabilité de Michel Debré, le Général de Gaulle a donné son accord à une décision aux termes de laquelle 10 % des sous-lieutenants nommés chaque année seront d’origine musulmane

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  Copie  de la page 253   dans le livre de Robert Buron négociateur a Evian Carnets politiques de la guerre d’Algérie     Chez Plon     1965  Les  pourparlers d’Evian            Dimanche 11 mars  (1962)

Louis Joxe a essayé de presser le mouvement aujourd’hui et fermement déclaré que si l’on ne finissait pas demain soir, mardi au plus tard, la rupture devrait alors être sérieusement envisagée.

La réaction algérienne ne s’est pas fait attendre.  Ce matin Krim Belkacem, relayé par Yazid, avait énuméré le long catalogue des désaccords subsistants et des points qui restent à régler, non sans revenir une fois de plus sur la nécessité de créer une force locale vraiment puissante. L’après-midi, il passe à la contre-attaque. Il souligne d’un ton inhabituellement ferme chez lui, ses cinq revendications essentielles.

« Notre problème n° 1, a-t-il déclaré, c’est la consistance de la force locale. Nous voulons un chiffre d’hommes plus important que primitivement prévu car, compte tenu des manœuvres activistes, elle doit être présente dans les villes comme dans les campagnes. Il faut réunir 80 000 hommes au moins et qui soient vraiment sûrs. Nous n’acceptons pas d’y incorporer des complices éventuels de l’O.A.S.

   « Notre problème n° 2 c’est l’amnistie qui doit être générale, sans exclusive, et intervenir aussitôt après le cessez-le-feu.

« Quant au texte que vous proposez pour celui-ci il y a un malentendu. Nos conceptions s’opposent. L’Armée de Libération nationale doit se sentir libre de ses mouvements et non pas se trouver en position d’infériorité humiliante vis-à-vis de l’Armée française.

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5) Claude Krief  écrivait dans le journal l’Express  - du 15 février 1962  au sujet  des accords de Chalain

« Le G.P.R.A a cherché le cadre juridique et les moyens communs propres à mener à bien cette lutte, tout en se préoccupant sur place, en Algérie, d’installer son  « quadrillage » dans les grandes agglomération.

Du côté français, on a tenté surtout de maintenir la liberté d’intervention de l’armée sous les ordres du Haut –Commissaire, afin d’équilibrer, de contrôler, et au besoin de neutraliser les forces locales

De toute façons, le compromis parait précaire, encore bien abstrait. On peut d’ores et déjà être inquiet puisqu’on sait indiscutablement que c’est le pivot réel de la période transitoire.

 Il n’est pas dit que la  « troisième armée » puisse à la fois tirer sur les terroristes, sur les rebelles européens,  et se tenir -  à égale distance de l’armée Française   et de l’A.L.N, dont les réseaux urbains se sont considérablement renforcés*

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  Libération des détenus politiques Algériens des prisons de France                                                                                                          

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  -   Décret 62-306 du 19/03/1962 portant sur l’organisation des pouvoirs publics en Algérie

  Texte concernant la force locale dans les  Accords d’Evian

Titre IV

De la force de l’ordre

Article 19 - Il est crée une force de l’ordre propre a l’Algérie. Cette force de l’ordre est placée sous l’autorité de l’Exécutif provisoire, qui décide des conditions de son emploi qui décide

Article 20 – La Force de l’ordre aura un effectif global de 60 000 hommes. Son effectif initial sera de 40 000 hommes. Il comprendra ;

                Les auxiliaires de la gendarmerie et les groupes mobiles de sécurité actuellement  existants ;

                Des unités constituées par les appelés d’Algérie, et, éventuellement, par de cadres pris dans les disponibles.

                L’Exécutif provisoire a le pouvoir de compléter la force de l’ordre par rappel des réserves instruites.

Article 21  -Le directeur de la force de l’ordre est nommé par décret en accord avec l’Exécutif provisoire

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 Revues -  Historia magazine de  1972 

                - Ce jour là (19 mars 1962) à 16 heures  une voie inconnue au téléphone appela le Préfet de police d'Alger pour lui donner un numéro de téléphone où il pourrait appelé la zone autonome d'Alger du F.L.N en cas de besoins

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 Journal officiel du  20 mars 1962         Christian Fouchet    est   nommé  Haut Commissaire de France  en Algérie 

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 De  Tifelfel  le 20 mars 1962  -  J'écrivais  - au village de Rhassira pour voir la réaction de la population  a l'annonce du cessez le feu qu'il a fallu nous même aller leur annoncer

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  M Adhéramane  Farés  qui sortira  de la  prison de Fresnes   le   22 mars 1962  sera  nommé par décret du 6 Avril   1962     Président de l'Exécutif Provisoire Algérien  au service du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne de Tunis, qui avait comme Président Ben Khedda (Photo ci-dessous)

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 Journal officiel du  23 mars 1962     Bernard Tricot   par décret  N  62 343    est nommé délégué auprès de     M  Christian    Fouchet     Haut- Commissaire de France  en Algérie

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 Le 23 mars 1962  - J'écrivais  - Aujourd'hui les nouvelles pourraient être bien meilleures si ce n'était pas l'OAS  qui sème la merde à  Alger et ailleurs où des innocents payent toujours pour les autres (Au moins 7 militaires du combattants sont dcd, ou plutôt assassinés par l'OAS) voir

La répression du pouvoir

algeroisementvotre.free.fr/site0301/mars2362/mars2330.html

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 Le 25 mars 1962 -   J'écrivais - où nous sommes sortis en patrouille, en patrouille …..?  mais non, plutôt, un marathon !    pour quoi faire ? ça je me le demande?  "Les drapeaux blancs et verts flottent sur toutes les mechtas"

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  25 mars 1962 : La presse diffuse le message de M. Joxe aux Français d Algérie ( ) :

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 Charente Libre du 24 et 25 mars 1962

       - La force de l'ordre sera composée d'auxiliaires de la gendarmerie, de groupes mobile de sécurité ( G.M.S ) et  d'appelés instruits, et encadrés par l'armée Française

        Cette Force ne comprendra, aucun membre des forces armées du F.L.N, soit de l'intérieur, soit de l'extérieur

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 Journal le Monde     25-26 Mars 1962    - Page 3 -  "est dû à la stricte application des accords d'Evian prévoyant que la force locale serait seule responsable"

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 L'ancien Vice Président de l'Assemblée nationale à la page 43 de son livre en 1964    "l'Algérie sans la France" Editons France Empire Le Bachaga Boualem raconte

 " - A la même heure, MM. Djebour et Abdesselam .......reçoivent du Colonel Mohand ou el EL Hadj *,

(commandant de la Wilaya 3 de Kabylie pendant toute la guerre) organisateur de la force locale, de l'Exécutif

provisoire en Kabylie le message suivant; "

         AL.N. aux armées,        

         « Messieurs les valets du colonialisme,

         Au seuil de cette huitième année de combats, le gouvernement français vient de reconnaître le droit à

l'indépendance de notre peuple algérien.          Le mythe de l'Algérie française est détruit.

         Pendant plus de sept années, vous avez massacré des Musulmans, vous ayez participé aux arrestations de vos frères, vous avez collaboré avec un colonialisme sanguinaire et révolu Vous avez été des professionnels du crime et de la torture.

         Aujourd'hui, vous êtes condamnés à mort par le gouvernement provisoire de la République algérienne.

Cette sanction a été approuvée à l'unanimité par le C N SRA et le G.P.RA. réunis à Tripoli.

          Nous ne voulons pas d'assassins ni de traîtres dans l'Algérie indépendante.

         Vive l'Algérie indépendante.

         Vive l'armée de la libération nationale. »

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,le  27 mars 1962  -   J’écrivait- nous arrivons d'une assez grande patrouille  où  beaucoup de mes camarades  ont pris du plaisir à prendre des photos     

 Le 29 mars 1962   -  J'écrivais  -   pour la première fois  responsable,  envoyé sur la route,  pour un contrôle routier sans missions précises, les enfants de Tifelfel sont venus "nous envahir gentiment" ce qui m'a valu une remarque du capitaine de compagnie que "je me laissais aller"              

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 Arrêté  du   30 Mars 1962   pour l’application  du Titre IV  du - Décret 62-306 du 19 Mars  1962   portant sur l’organisation des pouvoirs publics en Algérie concernant les forces locales

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  Le 3 Avril 1962  - J'écrivais - "Je te dis comme cela  en passant"  le capitaine de notre compagnie a eu une entrevue ce tantôt  avec le chef fellaga du secteur  il était encore  armé il était accompagné de quelques hommes .Il y a … 5 ans qu'il était dans le secteur.  Alors,  tu vois c'est presque incroyable de voir cela et alors c'est donc fini !

 Espérons que, quand même maintenant, je pourrais m'en sortir.

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Journal officiel                  Le 4 avril 1962    M Jean Dours est désigné pour remplir les fonctions de Directeur de cabinet du Haut- Commissaire de France  en Algérie avec lui comme Directeur de cabinet militaire,  le Colonel Buis, le Colonel Viale,  le Commandant  Bourgués et comme conseiller techniques, chargés des contacts Léon Teysot,   Vincent Monteil,

  Le Sous-Lieutenant Ernest-Antoine Seilléres était un chef de Cabinet de Christian Fouchet et de son Adjoint Bernard Tricot au Rocher Noir, pendant la période transitoire

Bernard Tricot  participe à la préparation et à la négociation des accords d'Évian en 1962 ; ainsi qu’à la mise en place d’un État et d’une administration algérienne (Rocher Noir).

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  Tifelfel                      Le 5 avril 1962 -  J'écrivais -    Ici il y a des précisions sur ce que nous allons faire maintenant.

-  des cadres resteront ici, qui, avec les musulmans feront de la force locale.

Il y aura 25 cadres européens, pour 300 musulmans

                               « Je viens d’apprendre que je reste ici, avec une vingtaine d’européens,

C’était la première fois qu’on  entendait parler de la force locale en Algérie; ce qui n’était pas le cas des parlementaires français, car  ceux-ci, avaient adopté des crédits pour celle-ci au mois de novembre 1961,lors du vote du budget  

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  Paris Match  5 Avril 1962

               Le FLN a finalement désigné ses représentants au sein de la commission mixte du cessez le feu  La tâche de la commission, où chacune des deux parties sera représentée par un officier supérieur assisté d'une dizaine de collaborateurs, sera de veiller, a la stricte application des clauses militaires du cessez le feu. A défaut d'accord, on convint que la commission resterait autonome et en référerait directement aux deux gouvernements

 --- Installée à Rocher Noir    - elle pourrait se faire représenter dans chaque département par une commission locale composée de deux représentants de chacune des armées La tâche de ces commissaires, limitée strictement au contrôle de l'application des conventions militaires, ne saurait être confondus avec celles de la force locale, orientée vers le maintien de l'ordre dans le bled

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Journal officiel du  7 Avril 1962

       Le 6 avril 1962 - par décret  -   M Adhéramane  Farés  qui vient de sortir de la  prison de Fresnes   le   22 mars 1962  est nommé   Président de l'exécutif provisoire Algérien  

Sont nommés membres ;   Roger Roth,  Jean Mannoni, Charles Koenig, Chouki Mostefai, Belaid Abdessalam,  M'hamed Cheikh,  Abderrazak Chentouf, Abdelcader El-hassard,  Hamidou Boumédienne, Habrahim Bayou, Mohamed Bentefifa

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Paris Match   -7 Avril 1962            voir        Photos et reportages sur la paix

             Et sur le  retour de la population dans leurs  villages et le drapeau  blanc et vert sur toutes les images           

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 Tifelfel                Le 8 avril 1962         - J’écrivais-  ce matin d'autres camarades sont partis dans les autres compagnies et ma foi nous serons seul face aux musulmans dans cette unité

                       le 9 avril 1962    - notre sort n'est pas des plus alarmants, - vu que nous sommes pas trop d'européens, on nous fait la soupe a part.  En ce moment les sections de musulmans se forment et peut- être que demain nous allons commencer à déménager à Tkout

-  Ce sera sans doute la  3ème compagnie de la force locale ( 3ème C.F.L), ‘‘ l’unité que nous formerons’’

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 Journal officiel du 10  avril          Le 9 avril 1962 -  M  Omar Mokdad    Ancien Commandant de l'armée Française, Préfet de  Saida  était nommé Directeur des forces locales     -    Vu le décret   -  62-306    du 19 Mars 1962         Le lieutenant-colonel Djebaili sera son adjoint

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 Tifelfel  Le 12 avril 1962    J'écrivais en prévision du départ pour Tkout dans la force locale

- "- et  là-bas
j'espère que ce sera la même chose qu'ici, que je n'aurais pas plus de travail"

                [Nous n'avons plus rien à faire surtout dans ce bled]

                  " - qu'ils nous renvoient en France "    - [le drapeau fell,   flottant dans tous les coins]

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Paris Match     - 14 Avril 1962      -  les mains dans les poches dans la casbah  et   (l'OAS)

Alger - Contact "technique" entre chefs français et de l' ALN pour fixer le stationnement de cette dernière

Paris Match     - 14 Avril 1962

Alger -Contact "technique" entre chefs français et de l' ALN pour fixer le stationnement de cette dernière

              (Le contact « technique» pour mon régiment  le 4ème B.C.P eu lieu le 3 Avril 1962 à Rhoufi,

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Le contact technique des régiments de Marine n'a pas eu lieu de la même façon a voir les images ci-dessous retrouvées sur le Web

Cessez le feu 2

Cessez le feu

Cessez le feu 1

Cessez le feu 3

Copie Internet

On peut lire a la page 596, 597 et 598 du livre de Georges Fleury "La guerre d’Algérie", Chez Plon 1993.

(Copies extraites)  Les modalités du cessez le feu ne sont  pas respectés à la lettre "..." ou, "..." ont été mêlé, "..."  le lieutenant de Vaisseau Champierre de Villeneuve du commando Jaubert et le Colonel commandant le secteur de Geryville "..."  le 14 Avril 1962, la Katiba 534………ont été repérés les derniers rebelles de la Willaya 5.

Il ne s’agit plus d’une banale intervention destinée à faire respecter les Accords d’Evian ?

Deux militaires sont tombés : Yvon Récher et Jean claude Robelin

 Deux militaires sont tombés ?  Mais  9 sont répertoriés ce jour-là :   12 maintenant dans mémoires des Hommes, a cette date ?

14 avril 1962 1

Le commando Jaubert (1ère compagnie du groupement des commandos marine) fort de 80 hommes dirigé par le Lieutenant de Vaisseau Champierre de Villeneuve campe à Géryville pour veiller à la stricte application des accords entérinés par les 2 partis à Evian. Les soldats de l'ALN que les matafs ne peuvent plus appeler rebelles s'enhardissent au fil des jours. Ils rôdent de plus en plus souvent dans les larges campements de regroupement de nomades qui étalent leurs khaimas le long de la route Géryville-Bou Alem qui se situe plus à l'est du campement des commandos. (rappellons que les déclarations d'intention d'évian avaient indiqué que les troupes FLN ne bougeraient pas de leur zone).

Des harkis placés sous la protection des matafs signalant de nombreux déplacements des gens de l'ALN jusqu'à ces campements de nomades, de Villeneuve décide de mettre un frein à ces débordements de ces anciens rebelles qui ne sont pas encore tout à fait les maitres du grand sud et qui ne respectent pas les accords. Un avion de surveillance Piper (non armé) survole la zone suspecte placée dans la zone d'influence Française et observe les gens de l'ALN installés dans un campement nomade, et ont même installés leurs tentes (khaimas) au milieu d'un immense troupeau de dromadaires.

Il est décidé par le commandant du secteur (colonel d'artillerie, officier le plus gradé du secteur) d'aller vérifier et éventuellement faire appliquer les accords en renvoyant les gens de l'ALN dans leur zone prévue. Les hélicos HSS de la 32F de la Marine (commandée par le lieutenant de vaisseau Debaeker) embarquent 8 sticks de 8 commandos (3 sections de combat à 20 et 1/2 section de commandement) et vont aller se poser sur la zone concernée.

Un hélico d'appui canon (canon de 20mm en sabord tribord) survole les khaimas suspectes et vérifie que la katiba déborde sur les privilèges qu'elle a gagnés sur le tapis vert des négociations. De Villeneuve survole également la zone en Alouette 3, quand il aperçoit une dizaine d'hommes en djellabas qui courent en direction des hauteurs au nord surplombant le village. Les sticks de commandos sont déposés au sol, les suspects apercevant les bèrets verts se débarrassent tout en courant des djellabas recouvrant leurs tenues de combat. D'autres combattants restant eux au beau milieu de la population qu'ils ont regroupée afin de s'en faire un bouclier humain. De Villeneuve de son observatoire volant renonce à faire tirer l'hélico canon car il risquerait de toucher et de tuer des civils innocents.

Une partie des commandos se rapprochent des Algériens, les autres cernent le campement . Une rafale de fusil mitrailleur part des rangs des Algériens et le matelot fusilier Reicher est aussitôt touché, puis c'est le tour du quartier maitre fusilier Robelin à être blessé. De Villeneuve de son Allouette ordonne le contre feu aux troupes du sol, puis se fait déposer pour rejoindre ses hommes au combat.

L'enseigne de vaisseur Raguet et sa 1ère section (20 hommes) se lance à la poursuite des combattants armés du FM qui les a allumé. Deux de ses fusiliers, Miossec et Robineau sont atteints par les rafales tirés par les Algériens, de Villeneuve fait donner l'hélico canon vu que les combattants Algériens qui se trouvent sur les hauteurs loin des civils du campement les allument et sont fortifiés dans les rochers. Le canon de 20 traite les hauteurs par courtes rafales, des rebelles sont touchés. Les commandos montent à l'assaut, des rafales de Mat 49 et des explosions de grenades les accompagnent, Raguet et sa section sont au contact annihilant toute résistance puis faisant taire le FM. Le feu cesse peu à peu, les rebelles sont toujours au milieu du campement de nomades effrayés qui les protègent malgré eux.

L'Alouette 3 a ramené le commandant du secteur qui ordonne le cessez le feu, qui considère que l'affaire a pris des proportions dépassant la simple application des accords de paix. Les commandos ont comptés lors du combat dans les rochers 27 cadavres de rebelles en uniforme de l'ALN, rembarquant dans les hélicos, ils emportent avec eux les armes récupérées, leurs 3 blessés et la dépouille de Reicher,.

Le calme reprend dans le campement nomade où les rebelles ont trouvé refuge, l'intégrité du campement n'a jamais été menacée, les civils n'ont jamais été en danger. De retour au campement de Géryville  Robelin meurt quelques heures après et reste le dernier des 55 commandos marine en béret vert tombés pendant la guerre d'Algérie.

Voilà, ce qu'il s'est passé ce jour -là ! (témoignage recueilli sur internet de "Old Flanker").

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Cliquez sur  -  Inter actualités de 19 h 15  du 18 Avril 1962  

  Installation de l'Excécutif Provisoire Algérien et Installation de la Force Locale a 90%

Cliquez aussi sur

 Inter actualités de 19H30 du 21 avril 1962 - Audio Ina.fr

 ww.ina.fr/audio/PHD94017840

 21 avril 1962 112 vues 27min 46s

 - LES TITRES      - CLAUDE-PAUL PAJARD : A LA VEILLE D'UNE OFFENSIVE GENERALE DES  FORCES DE L'ORDRE EN ALGERIE. AU SEIN DE L'OAS ON SE BAT POUR SAVOIR QUEL SERA CELUI QUI REMPLACERA SALAN. INTERROGATOIRE DE SALAN. RENTREE PARLEMENTAIRE LE 24 AVRIL (2'05").      - JEAN-PIERRE JONDEAU ET CLAUDE-PAUL PAJARD : MR POMPIDOU A RECU MR GISCARD D'ESTAING, MINISTRE DES FINANCES. MR JEAN FOYER, GARDE DES SCEAUX ET MR JOXE, MINISTRE D'ETAT CHARGE DES AFFAIRES ALGERIENNES. MR CHRISTIAN FOUCHET A REMIS LE COMMANDEMENT DE LA FORCE LOCALE A MESSIEURS FARES ET AU PREFET MEKTA QUI EN EST LE DIRECTEUR (1'45").      - CLAUDE-PAUL PAJARD ET JEAN-PIERRE JONDEAU : LIBERATION, A RENNES, DES DETENUES ALGERIENNES. TUNIS : REUNION DES MEMBRES DE L'EXECUTIF FLN. ACTIVITES OAS. MANIFESTATION A LA PRISON DE CAEN PAR L'OAS (3'50").      - JEAN-PIERRE BIONDI ET  CLAUDE-PAUL PAJARD : GRECE : BAGARRES ANTI-GOUVERNEMENTALES. SUJET : DERNIERES ELECTIONS TRUQUEES (50").      - PASCAL ROSSINI ET CLAUDE-PAUL PAJARD : LE  PAPE DONNERA SA BENEDICTION UBI ET ORBI POUR LA FETE DE PAQUES, DE LA BASILIQUE ST PIERRE. INFORMATIONS GENERALES. FAITS DIVERS. EXPOSITION INTERNATIONALE DE SEATTLE "LA FENETRE OUVERTE SUR LE FUTUR". TURIN : EXPEDITION DU "TEMPS OUBLIE" (4').      - CORRESPONDANT DE ROME : 2 CAS DE TROUBLES ENREGISTRES. UNE VINGTAINE DE VOLONTAIRES ITALIENS SONT RESTES UNE SEMAINE SOUS TERRE. L'OPERATION AURAIT PU DURER PLUS LONGTEMPS, MAIS IL Y A EU DES INFILTRATIONS D'EAU (1'10").      - CLAUDE LAPLAUD : LILLE : FOIRE INTERNATIONALE PLACEE SOUS LE SIGNE DU MARCHE COMMUN ET DE L'EXPANSION DEPARTEMENTALE (1'40").      - PAUL LAPORTE : FOOTBALL, TENNIS (45")

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  Paris Match  écrivait ensuite  le        - 28 Avril 1962   sur la commission mixte ;        Elle travaille pratiquement autonome ; Elle se compose de vingt personnes    dont les noms demeurent secrets pour raison de sécurité.

Il y a six militaires de chaque côté de la table.

     La commission Française est dirigée par un Colonel,   (devenu général ensuite ?*)

 «    Général Navelet  »   Livre de Bernard Tricot )

«  En face du côté du F.L.N c’est un commandant, un homme très sympathique parait-il »

 « Commandant  Mohamed Allahum »  Livre de Redha Malek

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*Dans le livre de Redha Malek, « L'Algérie à Evian » publié par, Patrik Rotman Octobre 1995, à la page 246,          L'une des manifestations, les plus remarquables du cessez le feu, aura été son application stricte, pratiquement sans bavure, par chacune des deux armées.

          La commission centrale du cessez le feu, dans laquelle le Commandant Mohamed Allahum nous

représentait, en eut la tâche considérablement facilitée.

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 Bernard Tricot     « Les sentiers de la Paix »   1958-1962     Chez Plon en  1972  page 319  

                          «   L’Exécutif s’occupait assez peu de la mise en oeuvre du cessez le feu.      

                  C’était l’affaire de l’armée et de l’A.L.N réunies dans une commission mixte qui siégeait à Rocher Noir. Le chef de la Délégation Française était le Général Navelet ;  C’est pour une bonne part, grâce a lui que la commission fut un des organismes de cette période qui fit le meilleur travail. Si plus tard il y eu dans certains secteurs une coopération militaire entre les deux pays, c’est là qu’elle a trouvé me semble-t-il, sa  principale origine ».

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 La  " Guerre d'Algérie "   de   Pierre  Montagnon        1986

                  Page  390   -  Le  29 Mars , Farés , qui quelques jours plus tôt a était extrait de sa cellule de Fresnes, arrive à  Alger et s'installe au  Rocher-Noir , prés  de  Christian Fouchet  et  du  Général   Ailleret .

Les douze membres de l'exécutif provisoire désignés par le G.P.R.A.  le rejoignent bientôt.

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  Le 18 /04/1962  Dans le livre  C’était De Gaulle   d’Alain Peyrefitte  chez Fayard publié en 1994 a la page 113(1er Conseil des Ministres du nouveau gouvernement Ponpidou  du mercredi 18 /04/1962) Alain Peyrefitte écrit -

Mesmer - La force locale à la disposition de l’exécutif provisoire se met en place. Diverses unités sont constituées de 90 pour cent de musulmans du contingent et de 10 pour cent de français de souche européenne

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 Paris Match      - 28 Avril 1962    -         La force locale

          -  114 officiers (français et musulmans) nécessaires sont trouvés - difficulté plus sérieuses pour constituer la troupe

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 La  " Guerre d'Algérie  "  d'Yves Courriéres           1970

               Page 1044      "Evian vit aussi la création de la force locale "Le F.L.N. ne voulait dans ses rangs ni Européens d'Algérie ni de Karki ?

 « A la 434ème unité de la force locale, il y a eu les deux, j’ai habillé des harkis au magasin  de Tkout»

              Page  1076  -  Pour y  parvenir, le Haut-Commissaire  et  L'exécutif provisoire  travaillèrent main dans la main.  L'Exécutif ,présidé par Abderrahmane Farés, était composé de trois délégués européens, cinq musulmans FLN  et de trois musulmans nationalistes non FLN

             - Pendant trois mois, le Haut-Commissaire  et l'exécutif  allaient œuvrer  pour faire face à une situation catastrophique. "c'est à Rocher Noir que naquit la force locale destinée à remplacer l'armée française et à servir d'armée Nationale au premier gouvernement de l'Algérie indépendante "

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  En Algérie  de  Mars 1962 -a  Juillet 1962,  nommé  Haut Commissaire en Algérie - Christian Fouchet  parle des 105 jours  dans son livre  « Au service du Général de Gaulle »  Chez  Plon,   1971 

                Copie                Pendant ces cent cinq jours           Algérie 1962

« Le parachutiste français, le plus typé, au visage net et viril, à l’allure martiale dans sa tenue bigarrée, et souvent combattant en Algérie depuis des mois ou même des années, était maintenant affecté au peloton chargé de la sécurité du général commandant supérieur. Il côtoyait le combattant de l’Armée de Libération Nationale algérienne (A.L.N.), venu des maquis du bled, et devenu garde du corps des « chefs historiques » du F.L.N.    (Ou des chefs F.L.N. non « historiques » mais non moins importants, car souvent plus au fait que leurs aînés des problèmes de l’administration moderne que le gouvernement algérien indépendant de demain allait avoir à affronter et à résoudre).

Le brillant sujet frais émoulu de l’E.N.A.  Et maintenant affecté, tout jeune, avec souvent de grosses responsabilités et beaucoup d’initiatives, à des directions où il n’avait jamais envisagé de servir, côtoyait le jeune Algérien, du même âge, dont l’apprentissage s’était fait dans la guerre clandestine ou dans l’action révolutionnaire des maquis et qui se préparait à devenir, presque du jour au lendemain, directeur de Cabinet des ministres. Tout cela avait commencé par se regarder avec curiosité, sinon avec méfiance, puis avait, très vite, fait bon ménage.

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  9 Mai  1962  La Charente Libre écrivait ; Le président du Gouvernement  Provisoire de la République Algérienne  Ben Khedda  de Tunis a déclaré : Les autorités Françaises chargées du maintien de l’ordre révèlent chaque jour davantage, leur impuissance ou leur carence. La mise en place de la Force locale algérienne est sabotée pour assurer l’impunité et la complaisance qui permettent aux tueurs de commettre leurs ignobles forfaits

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 Jeudi 10 Mai 1962   Journal «  Le Monde »  -1ère page

                - Intégration d'éléments de L'ALN dans la force locale

«Confirmation avec l'ancien Vice Président de l'Assemblée nationale à la page 43 de son livre en 1964    "l'Algérie sans la France" Editons France Empire       Le Bachaga Boualem raconte  " - A la même heure, MM. Djebour et Abdesselam .......reçoivent du Colonel Mohand ou el EL Hadj

(Commandant de la Wilaya 3 de Kabylie pendant toute la guerre) organisateur de la force locale, de l'Exécutif

Provisoire en Kabylie le message suivant; "

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 Vendredi 11 Mai 1962   Journal «  Le Monde »- page 2

        - Les officiers sous-officiers et soldats algériens , actuellement, sous  commandements Français sont tous prêt avec notre accord a faire les devoirs au sein de la force de l'ordre, de même que ceux qui restent dans les unités françaises jusqu'à l'indépendance

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Dimanche 13 Mai 1962   Journal «  Le Monde » - page 9

                -……forces de l'ordre Algériennes ? suffisamment bien armées  et encadrées pour remplir les missions qui pourraient  leur en être confiées 

                - les nombreuses désertions enregistrées au mois d'Avril parmi les troupes d'origines musulmanes ne sont pas étrangères à cette attitude

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 Lundi  14 Mai  1962    Journal «  Le Monde »

                - la reprise en main dépend de l'emploi de la force locale

                                                - L'absence de la force locale à Alger

      -  Dans la région de Batna en particulier, deux groupements ont protesté contre leur maintien dans une région où ils n'ont rien à faire alors que leur présence paraissait beaucoup plus nécessaire à Alger

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             Charente Libre du lundi 14 mai 1962

L’Exécutif Provisoire annonce des nouvelles mesures pour le maintien de l’ordre

                Renforcement du dispositif militaire

15 000 hommes des unités de la force locale pour Alger

15 Bataillons de tirailleurs Algériens pour Oran.  …«  Il en était particulièrement ainsi,  pour les dispositions relatives aux bataillons de tirailleurs, qui sont des unités de l’armée française ne dépendant que du commandant Français »

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 Vendredi  18  mai  1962  Journal «  Le Monde »-    page  9           - Différent au sujet de la force locale

                               -…que …M Mokdad directeur de la force de l'ordre Algérienne

                                -- a-t-il rapporté des atouts nouveaux du voyage qu'il vient d'effectuer à Paris

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 Au Rocher Noir le 19 Mai l’autorité provisoire fait le point de la mise en place de la force locale 35000 hommes dont 23000 appelés musulmans.

Le 25 mai 2012 il y a 456 officiers européens (4) par UFO et 229 musulmans (2)(internet 2010)

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 Copie    Journal le monde Le 22 Mai 1962                             Maintien de l’ordre, de plus en plus rigoureux à Alger.                 D’autres part dés mardi, trois compagnies de la force locale, environ 750 soldats musulmans seront affectés au maintien de l’ordre à Alger

 Ces effectifs vont être augmentés au fur et a mesure que les unités de la force de l’ordre seront prêtes à intervenir.  Cette force est composée, on le sait de 114 compagnies de groupes mobiles de sécurité, de 11 pelotons de gardes territoriaux et de 114 compagnies de la force locale dont les effectifs sont constitués par le contingent musulman qui servait dans l’armée française.

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 Dépêche A.F.P. du  23 mai 1962.  du. ROCHER  NOIR  publiée par    La Charente Libre

- L'Algérie indépendante coopérant avec la France, grâce a la volonté et a la détermination de tous les algériens  dignes de ce nom, naîtra dans 38 jours et vivra. a déclaré M. Farés   en conclusion de  l'allocution qu'il a prononcé ce matin à Koléa  a l'issue d'une prise d'armes d'une unité de la force locale                  - Dans allocution qu'il adressa aux officiers, sous-officiers, et soldats le président de l’exécutif provisoire à  déclaré...des accords signés à Evian au nom du peuple Français par le gouvernement Français et au nom du peuple algérien par le gouvernement provisoire de la République Algérienne constituent les bases nouvelles des rapports entre les deux pays .  Nous avons tous, a dit    M  Farés  l’impérieuse mission de réaliser l’étape de transition qui nous conduira à partir du 1 juillet à la constitution d'une Algérie libre, souveraine et indépendante coopérant avec la France   Le rôle qui nous est assigné, avec toute l'autorité conférée par le gouvernement  Français et le GPRA    à  l’Exécutif provisoire Algérien est d'une importance historique

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  Autre dépêche - La Charente Libre  du 24 Mai 1962   Paris le 23 Mai A.F.P.  L'O.A.S paraît a nouveau porter son action sur le territoire métropolitain de la France au moment ou en Algérie elle commence à se heurter à des difficultés accrues avec l'apparition de la force locale 

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 La Charente Libre   du 30 et 31 Mai 1962               [- Des officiers de l'a A.L.N et de l' Armée Française qui se sont rencontrés  ont décidés que le déminage seraient effectués par des équipes mixtes spécialisées ALN - Armée Française     Ces équipes ont procédées  au déminage en commun le vendredi 25 mai 1962

 La Charente Libre Le  8 juin 1962         -  "Rafles à Guyotville"

 -"des éléments de la force locale ont fait leurs apparitions dans la localité"

                (nous étions arrivés depuis le 5 juin1962  avec la 434  U.F.O )

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Dans la Charente Libre du  Jeudi 14 juin 1962  -  Sidi-bel Abbés 

-  Le détachement de la force locale fut lui même attaqué par des commandos O.A.S.  Il riposta tandis que des éléments de l'A.L.N  en uniforme survenaient pour lui prêter main forte

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 Copie  Historia  Magazine   page 3140    "plus efficaces que les unités composites et mal commandées(?) de la force Locale  Algérienne constituée à Rocher Noir pour remplacer progressivement l'armée Française" 

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Dans un livre publié en 1976 chez  stock  "un Algérien nommé  Boumédienne" 

L'Exécutif provisoire doit recruter une force locale

La force locale estimée a  soixante - dix  mille hommes et soutenue par l'armée française, donne théoriquement à ses chefs des moyens puissants. Entre Avril et juillet  Abderahmane Farés est a la tête de la troupe la plus nombreuse d'Algérie ; cela ne suffira pas à empêcher la multiplication des bandes armées qui très vite, éclipseront,  les soldats de la force locale noyés dans le flot d'hommes en armes

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  Autopsie de la guerre d’Algérie    Philippe  Tripier    Edition   France- Empire   1972   (page 544)

En second lieu, le G.P.R.A.  devait effectivement exercer son pouvoir sur l'Algérie à travers les institutions mises en place à titre transitoire,…….

De même pour les forces appelées à relever l'armée française dans les tâches du maintien de l'ordre :

L'A.L.N des Villayas resterait libre de ses mouvements, indépendante de l'Exécutif provisoire et intacte, conservant ses armes, sa structure, son encadrement.

                Quant à la force locale subordonnée à l'Exécutif Provisoire, le G.P.R.A. devait faire en sorte de pouvoir exercer le contrôle le plus circonspect sur sa      composition,     son encadrement,      son emploi

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« La Guerre d’Algérie »  Pierre Le Goyet  Chez Perrin     Page 457      L’Exécutif   Provisoire

Devant la carence(?) de la « force locale », Farès doit recourir à l’armée française qui va être confrontée à une mission horrible : abattre d’autres Français de bonne foi qui croient encore à la grandeur de la France.

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Editions    Robert Laffont,   6 rue Saint Sulpice Paris 6  1972     Page  758  

Copie     et « seules les unités de la force locale seraient susceptibles d’agir ». C’est-à-dire rien (?)

Editions    Robert Laffont,   6 rue Saint Sulpice Paris 6ème        1972  ( copie )      

  Page   736                   LA LIQUIDATION   

A partir de mai 1962, les exactions F.L.N. se multiplient. Une compagnie de la « force locale » commandée par des officiers français, n’est en fait qu’un ramassis de fellaghas revêtus de nos uniformes.? Il n’y a rien à attendre d’une telle troupe pour s’opposer aux enlèvements.

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Copie     Serge Groussard  dans L’Algérie des Adieux 1972 Page 142  (copie)

Sur la route moutonnière, devant le poste de secours de la Croix Rouge et aussi rue Saadi Carnot près de l’angle S.E. du Jardin d’Essai, se tenaient sur les trottoirs, face à face, des détachements militaires.  Côté mur, c’était la nouvelle force locale. Côté Sahel, l’armée française du contingent. Ils se surveillaient du coin de l’œil, en se répartissant les tâches selon le sens de marche des véhicules et des passants.

Ils font semblant de ne rien remarquer, par ici, tous autant qu’ils sont ! dit Torrès.  Sur la vaste chaussée, c’était un incessant défilé de réfugiés. Cars, camions, camionnettes, autos, mais aussi les charrettes qu’on tirait à bras, les voitures d’enfants surchargées de paquets, et même ces files de piétons qui semblaient être en marche depuis des journées, avec leurs bardes sur le dos et leurs regards éteints. Des Européens, comme on dit maintenant. Des juifs de civilisation maghrébine. Mais aussi des musulmans, saisissants à cause de leur angoisse lorsqu’ils devaient passer devant un détachement de la force locale, cet instrument d’ordre public aux mains de l’Exécutif provisoire à majorité absolue arabe.

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Dans le livre - L’Algérie à Evian, écrit par Redha Malek publié par, Patrik Rotman    Octobre 1995  

      Histoire des négociations secrètes  1956-1962    

A la page 264      Début  juillet 1962

                               – 18   bataillons étaient alignés à la frontière

        A l'ouest une dizaine de bataillons pénètrent sans heurt dans la willaya V - puis un plan de prise de contrôle de la willaya IV est mis en place.   Sur l'axe II - la willaya IV oppose une certaine résistance.  Dix jours d'affrontements font au moins cinquante morts et cent blessés  les pertes sont plus élevées sur l'axe III en raison de la proximité de la willaya III.   Face a une armée discipliné, bien équipé et relativement nombreuse que pouvaient les willayas exsangues de l'intérieur ?     Malgré le renforcement avec les membres des forces locales en « désertions » et prises en otages

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Inter actualites de 07H15 du 3 juillet 1962

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 Voir sur Youtube  "Algérie  2 juillet 1962 Tizi Ouzou par Algérie360"

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1er juillet

1juillet 1962

reconnaissance-recue-par-nos-camarades-de-la-446-ufl-2-1.jpg

Merci a Bernard  Landry  pour ce précieux document ci-dessus de l'Armée prouvant que beaucoup de chose sont encore a apprendre!

http://marienoelpriouemonsiteforcelocalemars1962.e-monsite.com/medias/images/le-linot-le-26-06-2023.jpg

 

Merci pour la visite de mon site     Yvon Priou

Commentaires (1)

1. Force locale 03/05/2019

Yvan Priou / j'ai lu hier , une partie de votre blog avec vos témoignages. . . .je ne connaissais pas ces forces locales . . ..
C'est effarant cet aveuglément des politiques de cet année 62 . . et cet abandon ou presque des quelques appelés mutés de force , dans ces unités de force locale . . .
Et surtout le black-out total des médias français en 1962 et les années après l'indépendance .

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Date de dernière mise à jour : 06/03/2024

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